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    Lire pour le plaisir. D'abord.

     

    Lire pour comprendre et apprendre....

     

    Mais aussi pour comprendre, apprendre et aller mieux.

    Ouvrages de développement personnel, de psychologie, romans ou recueils de poésies,

    tous contiennent de précieux ferments de vie et de guérison.

     

    Flavia Mazelin Salvi

     

     


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    Certains ont peur du transfert car ils craignent de tomber dans une addiction à la thérapie

    mais il faut passer par ce temps de dépendance pour revenir parler de semaine en semaine ;

    on ne guérit pas du mal de vivre en six mois ou avec un livre de psycho.

    Mais il n'est pas stupide d'en avoir peur :

    certains psys mal analysés ou pervers abusent réellement du pouvoir que leur confère le transfert.

     

     

    Transfert ; faut il en avoir peur ?

     

    A la fin de la thérapie, le transfert est "liquidé".

    Cela arrive au moment où le patient en sait suffisamment sur lui-même.

    Les thérapeutes comparent souvent cette phase

    au moment où un parent lache la main d'un enfant pour le laisser marcher seul.

    Mais même longtemps après la fin de la thérapie,

    il reste toujours des sentiments, un petit plus qui fait que le psy sera toujours quelqu'un de pas ordinaire.

     

     


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  • L'histoire de chaque personne est toujours singulière.

     

     

    Mais le travail thérapeutique, lui, présente une constante :

    chaque souffrance individuelle s'accompagne d'une demande de changement,

    et mon rôle consiste à aider chacun (e) à identifier les directions dans lesquelles il (elle) souhaite aller,

    et à trouver "comment" agir en vue d'accomplir ses aspirations.

    Si le contenu des thérapies est variable à l'infini,

    le processus thérapeutique demeure le même.

     

    SOPHIE CHEVAL

    Les psys se confient.

     


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    "Le courage d'être heureux englobe aussi le courage de déplaire.

     

    Le Courage d'être heureux

     

    Lorsque tu auras atteint ce courage, tes relations interpersonnelles s'en trouveront instantanément allégées.

    Il est indéniablement pénible de ne pas être aimé.

    Si c'était possible, on aimerait vivre sans jamais déplaire.

    On veut assouvir ce besoin de reconnaissance.

    Mais se conduire de façon à toujours être aimé, c'est vivre en se privant de liberté, et en plus c'est impossible.

    Il y a un prix associé au fait de vouloir exercer sa liberté.

    Et le prix à payer pour avoir la liberté dans nos relations interpersonnelles,

    c'est de ne pas toujours être aimé".

     

    Ichira Kishimi et Fumitaxe Koga


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    "Le narcisse a absolument besoin d'apparaître en grand chevalier blanc".

     

     

     

     

     

    Si l'autre ne se rebelle pas, ne cherche pas à avoir un univers propre, il sera assez généreux, assez prodigue.

    Mais si il y a rebellion ou qu'il est démasqué, la rétorsion est terrifiante.

    C'est la raison pour laquelle souvent leurs victimes ne bougent pas.

    Elles ont vraiment peur et la plupart du temps n'en ont pas même conscience.

    L'emprise est en partie construite sur une patiente dévalorisation, un vrai travail arachnéen.

    Ces êtres attaquent directement chez l'autre ses zones de peur,

    de fragilité, d'angoisse, de manque de confiance.

    Ils les pilonnent systématiquement par des petites phrases assassines

    et des humiliations continuelles et très socialement invisibles.

    Ces êtres peuvent être galants et généreux en société et se révéler odieux en privé.

    Si les victimes  se révoltent, ils prendront appui sur l'entourage.

    Leur fausse empathie se présente toujours sous l'angle de la bienveillance.

    Ces hommes ou ces femmes là ne se posent qu'en victimes.

    S'il y a conflit c'est la faute de l'autre. Et tout est constamment retourné en son contraire".

     

    "ANNE DUFOURMANTEL"

    "Se Trouver"

     


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    "Il peut être déchirant pour toute femme,

    de reconnaître que sa mère ne l'a pas aimée, ou mal.

    Dans leur tristesse,

    certaines disent qu'il leur semble par moments être au fond d'une rivière noire et profonde

    et qu'elles ne remonteront jamais à la surface.

    D'autres paniquent devant l'intensité de leur tristesse.

    Mais je les rassure sur le fait qu'elles ne sont pas en train de devenir folles,

    qu'elles sont simplement en deuil.

    Elle ne vont pas se briser en mille morceaux.

    Leurs larmes leur permettent en fait de guérir.

     

     

    Le chagrin, comme la dépression, est une chose dont on a toujours l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais.

    Nous craignons de rester dans cet état jusqu'à la fin de nos jours,

    ce qui peut nous pousser à afficher un sourire de façade et à faire semblant que tout aille bien.

    Si nous ne nous confrontons pas à notre chagrin en lui faisant courageusement face,

    il va continuer à nous dominer.

    Il nous faut traverser le chagrin, pas simplement le contourner ou passer par dessus.

    Il faut vraiment entrer dedans.

    Ce qui demande énormément de courage".

     

    SUSAN FORWARD.

     

     

    "J'ai publié cet article le 7 septembre 2016 pour la première fois.

    Il correspondait alors vraiment à ce que je ressentais, à ce que je vivais.

    "Etre au fond d'une rivière noire et profonde et ne jamais pouvoir remonter à la surface".

    Je rassure ceux qui se reconnaitront,

    avec une aide professionnelle solide, on s'en sort...

    La liberté et le bonheur sont vraiment au bout de ce chemin....

    FAUSTINE - Décembre 2023

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le Sentiment d'Infériorité

     

     

    Notre caractéristique humaine est d'éviter la souffrance et de rechercher la paix mentale.

    Or les personnes atteintes de sentiments d'infériorité souffrent.

    Elles éprouvent de profondes sensations d'insécurité, de peur et d'impuissance.

    Une personne souffrant d'infériorité, cherchera la supériorité.

    Si elle souffre de sentiment d'impuissance, elle cherchera la puissance.

    Si elle se sent dominée, elle tâchera de dominer. C'est le mécanisme de compensation.

    Les compensations, cependant, ne suppriment nullement le sentiment d'infériorité ;

    elles le recouvrent simplement d'une grand manteau d'illusions...

    C'est ainsi que dans la vie courante, beaucoup de personnes réalisent de grandes choses à cause de leur sentiment d'infériorité. 

     

    _______________

     

    Caractéristiques du névrosé  

     

    Un névrosé a besoin de domination, de puissance, de force, de supériorité, d'admiration.

    Il refuse d'accepter un conseil

    Il a un esprit de contradiction parfois féroce et immédiat, comme un tic

    Il refuse "fièrement" le moindre appui qu'on lui propose

    Il veut faire sa vie "sans rien demander à personne"

    Il refuse de n'avoir pas raison

    Il ne supporte pas la moindre critique

    Il éprouve le besoin de professer, d'enseigner

    Il éprouve le besoin de diriger, d'aider les autres, de les secourir, d'être un soutien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Personne n'a encore jamais réussi à inventer le remède miracle, la solution magique contre la dépression.

    Le manque sur lequel repose la dépression n'est pas concrètement réparable.

    L'attitude la plus saine et la plus salutaire consiste dans un premier temps

    à s'accepter comme déprimé et à changer son regard.

     

     

    Que faire de la dépression ?

     

     

    Il est en effet capital de considérer la dépression, la sienne ou celle de son entourage

    non pas comme une maladie honteuse, mais comme un message de l'inconscient

    signalant une souffrance de l'enfant intérieur.

    Elle contient la promesse de devenir soi,

    celui ou celle qu'on a toujours été mais qu'on n'a jamais osé être, par crainte de nuire de blesser...

     

    Un tel changement de regard favorise un lâcher-prise , une attitude d'écoute et de réceptivité

    permettant ainsi aux émotions refoulées, séquestrées par couches depuis des décennies,

    d'être enfin ressenties et dites à travers les mots.

     

    Plus le déprimé se débat en cherchant à se débarrasser de sa souffrance dans la précipitation et l'urgence,

    plus la dépression s'accentue et lui colle à la peau en se chronicisant dans le temps.

    La dépression lâchera sans que l'on ait à se débattre

    dès qu'on aura entendu son message et compris son sens.

     

    * Il faut cesser d'éponger en "pharmakos", toutes les fautes et tous les péchés tout le mal d'autrui,

    ne plus se sacrifier, s'écraser, en ne disant jamais non, en étant parfait, gentil, sage comme une image

    et modelable pour plaire, pour ne pas se sentir coupable.

     

    * Il faut s'aimer, devenir plus égoïste, se préférer à autrui,

    s'occuper et prendre soin de soi-même comme une gentille mère le ferait de son bébé,

    s'accorder du temps, dépenser de l'argent pour soi, y compris pour des futilités,

    afin de désincarcérer sa libido, d'arroser les plantes de son propre jardin plutôt que celui d'autrui.

     

    * Etre moins sévère, moins exigeant, plus tendre avec soi-même,

    mais plus mauvais à l'égard d'autrui,

    en osant dire non à ceux qui cherchent à nous faire couler.

     

    * Apprendre à se révolter, à désobéir, à refuser d'être passivement conforme aux attentes

    et aux modèles extérieurs afin de découvrir sa vérité profonde et devenir soi.

     

    * Parvenir à se pardonner tout le mal qu'on a subi durant des décennies sans avoir pu réagir,

    tout le mal qu'on s'est infligé pour expier sa culpabilité imaginaire et puis...

    tout le mal qu'on n'a pas fait à autrui.

     

    Extrait du Livre de Moussa Nabatti

    "La Dépression, une épreuve pour grandir."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SCHIZOIDIE

     

    Constitution mentale ou mieux, structure de la personnalité aux limites du pathologique,

    caractérisée par une tendance à l'introversion, l'intériorisation des affects, le repli sur soi

    pouvant aller jusqu'à l'isolement, la rêverie, l'attrait pour les abstractions.

      

     

     

    Défenses Schizoïdes

     

    1) Dépersonnalisation

    Altération de la conscience,

    caractérisée par le sentiment de ne plus se reconnaître soi-même et où l'on ressent son corps comme irréel.

    Cet état s'accompagne souvent d'anxiété, d'impression d'étrangeté du monde extérieur.

     

    2) Déréalisation

    Altération de la perception du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel et extérieur.

    Il s'agit d'un symptôme retrouvé dans différentes affections psychiatriques plus ou moins sévères.

    C'est un symptôme dissociatif qui peut également être vécu lors de périodes de stress intense et prolongé.

    Des semaines, parfois des mois sont parfois nécessaires

    pour récupérer une vision "normale" du monde extérieur après une telle expérience.

    Ressenti  ; "je suis là mais pas là, je suis avec vous mais ailleurs. C'est comme s'il y avait un voile,

    une sorte de brume entre le monde et moi".

     

    3) Clivage  (se couper pour ne pas éclater)

    C'est une sorte de filtre qui a pour fonction la protection de la personne,

    un mécanisme de défense fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité.

    "Le moi est comme cassé, il se scinde en deux parties.

    L'une reste en contact avec la réalité alors que l'autre construit une réalité de remplacement, une néo réalité.

    C'est une opération de survie, de défense contre un éclatement, une angoisse de morcellement,

    provoquée par la confrontation avec des expériences qui n'ont pu être ni assimilées ni subjectivées.

     

    4) Division entre vrai et faux selfs 

    Le self est à la fois le Moi, Le ça et une partie du Surmoi.

    C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est elle qui imagine, qui joue.

    C'est ce qui nous donne le sentiment d'exister, il nous donne l'impression de notre identité.

    Il se développe dans le contact avec l'environnement.

     

    Vrai self :

    Quand la personne a intégré les exigences instinctuelles .

    L'individu a suffisamment confiance en lui et en l'environnement

    pour s'accepter lui-même et accepter de le montrer.

     

    Faux Self :

     Il se construit prioritairement comme adaptation à l'environnement.

    Le faux self est favorisé très tôt au cours du développement lorsque la mère,

    incapable de répondre aux manifestations spontanées de son bébé,

    imposera ses choix et le contraindra à s'y soumettre. 

    Une attitude sociale toujours polie, de bonnes manières dans les rapports aux autres...

    L'individu a investi son apparence, protégeant son Moi derrière un écran social rigide.

     

    5) Troubles de la pensée (imagination, jugement et raisonnement).

     

    En psychiatrie le trouble de la pensée ou le désordre de la pensée

    survient lorsqu'un individu souffre de problèmes émotionnels ou comportementaux.

    Les symptômes peuvent inclure une fausse idée de soi-même, de la paranoïa,

    entendre ou voir ce que d'autres individus ne perçoivent pas,

    et une pensée ou une parole déconnectée de la réalité.

     

     

     

     

     

     


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    Respiration consciente et méditation....

     

     

    La respiration consciente est la base même de la pratique de la pleine conscience.

    En respirant consciemment, je ramène mon esprit à mon corps et, ainsi, je suis vraiment présent.

    C'est précisément en pratiquant cette respiration que nous pourrons développer ce lien d'amitié

    avec notre corps, nos émotions, notre mental et nos perceptions.

    Ce n'est qu'après avoir développé cette véritable amitié avec nous-mêmes

    que nous pourrons procéder aux transformations sur différents plans.

     

    THICH NHAT HANH.

     

     

     

     


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    « Quand mes parents ont divorcé, mon père m’a très vite fait comprendre que je devais être là pour lui »

     confie Fanny, jeune avocate de 31 ans. « Pendant des années j’ai essuyé ses larmes,

    mais je n’avais rien en retour si ce n’est du mépris.

    Mon père était un père idéal aux yeux de tout le monde,

    mais à la maison il montrait un tout autre visage, j’en ai beaucoup souffert ».

     

     

     

     

    Le pervers narcissique se caractérise par deux traits de personnalité très distincts :

    « La personnalité narcissique est extrêmement égocentrique d’une part,

    et d’autre part il a une grande immaturité émotionnelle.

    Son âge émotionnel s‘est figé à 5-6 ans et il adopte au fil du temps

    un comportement de celui d’un pré-adolescent.

    Il a une incapacité à gérer les frustrations, une image de soi primordiale,

    un caractère boudeur, il punit, il râle… » explique Geneviève Schmit,

    thérapeute spécialisée dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs.

     

     Enfant, il est assez difficile - voire impossible - de se rendre compte qu’un de ses parents se comporte ainsi.

    Une prise de conscience souvent très longue :

    « De lui même l’enfant va pouvoir réaliser qu’il se trouve dans ce système lorsque sa propre maturité

    émotionnelle commence à dépasser celle du parent toxique.

    À ce moment là, il y a souvent un clash,

    soit l’enfant se soumet au parent toxique parce que c’est ce qui est le plus confortable pour lui,

    soit il va chercher le moyen de nager en eaux troubles. »

    Une situation difficile, que Fanny, 31 ans, a vécu à la sortie de l’adolescence :

    «  Vers mes 18-19 ans, j’ai commencé à réaliser que mon père avait une emprise terrible sur moi,

    mais je me sentais totalement prisonnière de cette relation.

    Pendant quelques années j’ai décidé de faire le dos rond pour ne pas le brusquer, mais cela n’a pas duré ». 

     

    Vivre avec un parent pervers narcissique est un vrai combat,

    et s’en défaire est extrêmement compliqué

    car cela peut rapidement nous faire perdre tous nos repères, toute confiance en soi.

    À l’âge adulte, il est important de faire un travail de reconstruction :

    « Un individu qui a une bonne image de soi retrouvée, une stabilité,

    pourra trouver la bonne position par rapport au parent toxique. »

     

    Pour se défaire de cette relation étouffante il n’existe pas beaucoup de solutions :

    Soit on s’éloigne du parent toxique, on met des distances, on coupe les ponts mais sans culpabiliser.

    Soit on agit avec suffisamment de recul, presque comme si c’était une personne étrangère,

    comme un infirmier qui gère un malade, mais cela demande beaucoup de stabilité émotionnelle.

     

    En somme, il faut partir ou agir mais surtout parvenir à se défaire de cette emprise,

    qui parfois relève de la manipulation affective :

    « Le parent toxique peut se faire passer pour victime, ou se montrer comme s’il avait besoin de l‘autre.

    L’enfant, même à l’âge adulte, va se sentir responsable du bonheur et du bien-être du parent toxique

    et va essayer d’aider ses parents qu’il n’arrivera, en réalité, jamais à aider. » 

     

    Face à un parent toxique, le réel risque est de passer à côté de sa propre vie

    pour s’occuper de sa mère ou son père.

    Un risque que Fanny a décidé de ne pas prendre :

    « J’ai réussi à m’affirmer vers mes 21 ans. Un jour j’ai dit stop, plus rien ne pouvait m’atteindre venant de lui.

    Aujourd’hui je me suis libérée, je vois toujours mon père mais j’ai instauré beaucoup de distance. »

     

    Et de conclure :

     « Son mal-être ne me touche plus, je me suis fait ma carapace,

    mais je n’arrive malgré tout pas encore à lui lâcher entièrement la main ».

     

    Geneviève Schmitt

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "Une thérapie tient autant d'une promenade main dans la main que d'une bataille rangée.

    La conscience la plus claire de ce qui se passe y cohabite avec l'aveuglement inconscient le plus obscur.

    Bref une thérapie c'est l'instauration d'un grand désordre

    dont on espère que sortira pour le patient un "mieux-vivre",

    l'espoir que la lumière éclaire et rende enfin accessible quelque chose

    qui demeurait obscur, confus et douloureux,

    l'espoir que le bonheur qui se refusait advienne, qu'il devienne possible,

    non pas par la thérapie, mais grâce à elle"

     

     

    Extrait de la thérapie de la dernière chance

    SOPHIE TRAN VAN

    EMMANUEL GOLDENBERG


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