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    La dépendance affective.

     

    La dépendance affective débute très tôt, alors que l'enfant vit un manque affectif avec un parent.

    L'affection qu'il recherche ne lui est pas apportée par ce parent.

    L'enfant croit que ce manque lui est imputable,

    c'est à dire qu'il n'est pas assez aimable pour avoir de l'attention, de l'amour.

     

    Un train peut en cacher un autre...

     

    Pour survivre à la douleur qu'il vit, il décide d'adopter un comportement qui n'est pas le sien.

    Il tente de devenir ce qu'il croit que son parent aimerait qu'il soit

    ou il se révolte et devient le contraire de ce que ce parent aimerait.

     

    Il se trouve un dérivé physique par exemple un aliment sucré ou un jeu vidéo

    qui lui apporte une illusion de plénitude pour remplir le vide ressenti par son manque d'estime de lui-même.

    Voilà pourquoi, devenu adulte, cet enfant continue de chercher l'amour à l'extérieur de lui

    et développe des dépendances physiques.

    Nous savons donc que cette personne vit un manque profond au niveau de l'amour et de l'estime d'elle-même.

     

    La personne dépendante est en général une personne hyperémotive ;

    elle vit beaucoup d'attentes, d'émotions et de peurs.

    Elle sent un vide important et recherche inconsciemment la présence constante des autres.

    Il est impossible de recevoir toujours d'autrui une attention continuelle et même si elle l'obtenait,

    sa satisfaction ne serait que temporaire, puisque c'est toujours à recommencer.

    En plus d'être dépendant de la présence et de l'attention des autres,

    on peut dépendre des  compliments ou de la reconnaissance des autres pour se croire aimable.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Sortir, rencontrer les autres, nouer des liens,

    non pour éviter le vide rappelant l'absence de la mère,

    mais par le désir, l'envie d'être avec autrui et d'échanger.

    L'essentiel, c'est de cesser d'utiliser l'autre comme substitut maternel,

    objet bouche trou, un anxyolitique et antidépresseur,

    pour le considérer plutôt comme un sujet autre, différent de soi,

    dont la présence ou l'absence paraîtront,  certes joyeuses ou tristes mais ni salutaires, ni mortifères.

     

     

    Il n'est possible de vivre une relation saine,

    dans l'échange et la réciprocité,

    que si l'on réussit à supporter sa solitude, à se supporter, à exister sans le besoin d'autrui.

     

    Moussa Nabatti - Comme un vide en moi.

     

     

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    La dépendance affective trouve son origine dans notre vie "pré oeudipienne",

    c'est à dire dans notre toute petite enfance.

    Le nouveau né est par définition, un  être dépendant, en absence totale d'autonomie.

    La dépendance affective fait bien souvent écho à un abandon vécu à ce premier stade de notre vie.

    Il peut s'agir d'un abandon émotionnel, plus que physique :

    une mère dépressive, un père affectivement absent.

     

    Dépendance affective

     

     

    La dépendance n'est pas symptomatique.

    Le problème c'est quand elle devient source de souffrance,

    de sentiment d'abandon, de la peur de ne pas être reconnu, de ne pas être aimé.

    La personne "dépendante affective" est à la recherche de son droit à l'existence.

    Mais elle effectue cette recherche d'une manière déficiente.

    A la conquête de son droit d'être, elle souhaite être aimée, acceptée telle qu'elle est..

    Elle présente des troubles au niveau de son identité personnelle.

    Elle est angoissée et manque de confiance en elle,

    découlant d'un complexe d'infériorité qui est le plus grand symptôme de cette pathologie.

    Elle éprouve aussi une peur irrépressible d'être abandonnée.

    Son bonheur dépend d'autrui, elle vit dans l'insécurité.

    Au niveau relationnel, elle se laisse facilement abuser par les autres.

     

     

     

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    L'amour se trouve  fortement idéalisé chez certaines personnes

    qui le considèrent comme un salut, un sauvetage ou une thérapie,

    susceptible de les guérir, tel un médicament magique, en leur enlevant à jamais leur mal être.

     

     

     

    C'est également pour cette raison qu'elles vivent la moindre inattention de la part de leur partenaire,

    le plus petit conflit, la plus brève absence avec anxiété,

    comme un désamour et un abandon définitif,

    sans parler d'une rupture éventuelle qui risquerait de les abattre.

     

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