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    Le premier chemin pour développer une joie active, permanente,

    consiste à aller vers soi, afin de devenir pleinement soi-même.

     

    la déliaison

     

    Ce chemin commence par un travail d'introspection :

    on s'examine en tentant de reconnaître tout ce qui, en nous, n'est pas nous,

    et qui nous a été plus ou moins imposé de l'extérieur par le biais de notre éducation et de notre culture.

    Ce sont des idées, des croyances sur la société, sur Dieu, sur nous-mêmes,

    qui ont tendance à museler notre vrai "nous", à l'étouffer...

    et donc à nous rendre tristes.

    A partir de là, nous pouvons commencer à nous délier, c'est-à-dire à nous débarrasser de ces liens.

    Nous sommes tissés de liens, ils nous sont nécessaires :

    on ne veut pas vivre sans communauté, sans famille, sans valeurs, sans croyances dont on hérite au départ.

    Mais il est tout aussi nécessaire, si on veut aller vers la joie la plus profonde,

    de porter un jour un regard critique sur ces liens et de se défaire de ceux qui nous encombrent.

    Ce chemin, que j'appelle "déliaison", constitue le premier grand pas vers la libération.

    Ce processus d'individuation est un travail de déliaison qui procède d'un double effort d'introspection  :

    prendre conscience de ce qui ne nous convient pas, de ce qui n'est pas nous et, conjointement,

    prendre conscience de ce que nous sommes vraiment, de nos véritables besoins et de notre nature profonde.

    Celle qui n'est pas étouffée par les pensées et croyances familiales,

    culturelles du milieu où le hasard ou le destin, a voulu que l'on naisse,

    voire le fruit d'archétypes de l'inconscient collectif.

     

     

    Frédéric Lenoir

    La puissance de la joie

    la déliaison

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    "J'ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l'éducation de l'enfant.

     

     

     

    Je pense qu'il faudrait des études de base, très simples, où l'enfant apprendrait qu'il existe au sein de l'univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu'il dépend de l'air, de l'eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n'ont jamais fait que produire d'autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.

    On lui apprendrait assez du passé pour qu'il se sente relié aux hommes qui l'ont précédé, pour qu'il les admire là où ils méritent de l'être, sans s'en faire des idoles, non plus que du présent ou d'un hypothétique avenir.

    On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.

    On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n'osent plus donner dans ce pays.

    En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d'avance certains odieux préjugés.

    On  lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l'imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.

    Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes                                plus tôt qu'on ne le fait."

     

     

     

    Marguerite Yourcenar,

    Les Yeux Ouverts (1981)

     

     

     

     

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    GUERIR SON ENFANT INTERIEUR

    (D'après le livre de Moussa Nabati)

     

     

     

    "Bien caché, à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus, vit l'enfant intérieur.

    Il a l'âge de notre blessure fondamentale.

    Lorsque cette blessure est activée, nos réactions sont celles d'un enfant de cet âge...

    C'est en allant à sa rencontre, en l'accueillant, en l'aimant, en lui donnant confiance et en le rassurant

    que nous l'aiderons à grandir.

    Et c'est en l'aidant à grandir que nous pourrons guérir cette blessure "fondamentale".

    LISE CÔTE

     

     

    Guérir son enfant intérieur

     

    Le passé ne s'efface pas, il ne disparaitra jamais.

    Nul n'aspire de façon délibérée à souffrir, il ne le choisit pas.

    A long terme le mal être s'accentue en exerçant un refoulement supplémentaire en direction de l'enfant intérieur, déjà depuis longtemps comprimé et ne demandant au contraire qu'à être reconnu et écouté.

    L'individu se voit envahi par la présence simultanée en lui, de deux pensées, deux affects, deux volontés, amour et haine, oui ou non, je veux et je ne veux pas à l'égard du même objet, ce qui rend la situation inextricable et toute décision impossible.

    Le voici donc déchiré, tiraillé, dédoublé, commandé tout à tour par deux aspirations antinomiques (contradictoires), deux forces, deux êtres en lui, l'enfant et l'adulte.

    Pris entre le marteau et l'enclume, le frein et l'accélérateur, il tergiverse, pèse le pour et le contre, rumine, avance et recule.

    Le vœux adulte l'encourage à être lui-même, à avoir confiance en ses capacités et à s'affirmer, exprimant ses désirs et ses valeurs.

    Celle de l'enfant, à l'inverse, lui enjoint d'obtempérer, d'arrondir les angles, d'obéir par culpabilité à l'idée de décevoir ou de blesser, par crainte de déplaire et d'être rejeté.

    L'enfant intérieur apparaît donc sous deux facettes, sombre et lumineuse, en fonction de ce qu'il a intégré de son passé familial et transgénérationnel , de ce qu'il a subi ou vécu, ce qu'il a réussi ou échoué à surmonter.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    On a conté l'histoire de Judas, de Ponce Pilate ou encore de Barrabas...

    mais qui s'est jamais tourné vers la vie du bourreau qui, il y a deux mille ans, fut chargé de planter les clous dans la chair du Crucifié ?

    C'est le chemin de cet homme qu'a voulu restituer pour nous Daniel Meurois dans une oeuvre bouleversante et audacieuse.

     

    Ses sources ? Ainsi qu'il l'explique, l'auteur ne les a trouvées dans aucune bibliothèque humaine.

    Il les a captées dans les Annales Akashiques (la mystérieuse Mémoire du Temps)

    pour nous faire vivre un véritable parcours initiatique, un parcours qui concerne chacun de nous.

     

    Au fil des pages, son récit prend ainsi l'ampleur d'une profonde réflexion sur la difficulté de s'aimer.

    Il éclaire également d'une façon saisissante la compréhension du karma puis celle du destin, individuel et collectif.

     

    Sommes-nous totalement libres de nos actes ?

    Y a-t-il des nécessités dont nous ne sommes que les acteurs ?

    Comment nous libérer des poids dont la vie ne manque pas de nous charger et comment, enfin, nous réconcilier avec elle ?

     

    Autant de questions que le récit brûlant de Ce clous que j'ai enfoncé nous invite à explorer...

    afin de mieux découvrir le sens de notre propre itinéraire.

     

    Daniel Meurois

    Auteur de plus de trente livres dont un grand nombre sont des best-sellers, Daniel Meurois n'est plus réellement à présenter.

    Pour ceux qui commenceraient à découvrir son travail, précisons cependant

    qu'il est certainement l'écrivain francophone le plus lu depuis un tiers de siècle dans le domaine de la quête spirituelle hors dogme.

    Les soixante-quinze traductions de ses oeuvres réparties à travers dix-sept langues

    en font assurément l'un des pionniers de la Nouvelle Conscience,

    un  témoin qui explore audacieusement la pluralité des mondes, en quête du sens profond et souvent caché de la vie.

     

    Daniel Meurois vit dorénavant dans la ville de Québec

    où il poursuit sans relâche son travail d'ouverture des coeurs par son oeuvre littéraire unique,

    ses séminaires et ses conférences.

     

     

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    Il y a des personnes qui  savent se trouver à nos côtés quand nous en avons le plus besoin.

    C'est-à-dire qu'elles savent se transformer en soleil à des moments où le ciel est nuageux,

    et où la vie est bouchée face à une tempête.

     

    Il est vrai qu'il y a des personnes spéciales qui reconnaissent la beauté d'un sourire de l'âme,

    qui ne trompent pas et qui se montrent justes et sereines avec elles mêmes et le monde.

      

     

     

     

     

    Comme tout le monde, ces gens, "qui savent être des soleils"

    commettent des erreurs et ont des défauts, mais ce qui les  caractérise,

    c'est leur capacité à illuminer avec un sourire une journée ternie par les mauvaises pensées.

    Il y a des personnes magiques... Je vous le promets. Je les ai vues.

    Elles sont cachées dans tous les recoins de la planète.

    Déguisées en personnes normales. Cachant leur spécificité.

    Elles se comportent comme toutes les autres. C'est pour cela qu'il est difficile de les trouver.

     

    Mais quand vous les découvrez... il n'y a plus de chemin en arrière.

    Vous ne pouvez plus vous défaire de leur souvenir.

    Ne le dites à personne, mais on dit que leur magie est si forte que si elles vous touchent une fois,

    elles vous toucheront toujours.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Lire pour le plaisir. D'abord.

     

    Lire pour comprendre et apprendre....

     

    Mais aussi pour comprendre, apprendre et aller mieux.

    Ouvrages de développement personnel, de psychologie, romans ou recueils de poésies,

    tous contiennent de précieux ferments de vie et de guérison.

     

    Flavia Mazelin Salvi

     

     

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    Certains ont peur du transfert car ils craignent de tomber dans une addiction à la thérapie

    mais il faut passer par ce temps de dépendance pour revenir parler de semaine en semaine ;

    on ne guérit pas du mal de vivre en six mois ou avec un livre de psycho.

    Mais il n'est pas stupide d'en avoir peur :

    certains psys mal analysés ou pervers abusent réellement du pouvoir que leur confère le transfert.

     

     

    Transfert ; faut il en avoir peur ?

     

    A la fin de la thérapie, le transfert est "liquidé".

    Cela arrive au moment où le patient en sait suffisamment sur lui-même.

    Les thérapeutes comparent souvent cette phase

    au moment où un parent lache la main d'un enfant pour le laisser marcher seul.

    Mais même longtemps après la fin de la thérapie,

    il reste toujours des sentiments, un petit plus qui fait que le psy sera toujours quelqu'un de pas ordinaire.

     

     

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  • L'histoire de chaque personne est toujours singulière.

     

     

    Mais le travail thérapeutique, lui, présente une constante :

    chaque souffrance individuelle s'accompagne d'une demande de changement,

    et mon rôle consiste à aider chacun (e) à identifier les directions dans lesquelles il (elle) souhaite aller,

    et à trouver "comment" agir en vue d'accomplir ses aspirations.

    Si le contenu des thérapies est variable à l'infini,

    le processus thérapeutique demeure le même.

     

    SOPHIE CHEVAL

    Les psys se confient.

     

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    "Le courage d'être heureux englobe aussi le courage de déplaire.

     

    Le Courage d'être heureux

     

    Lorsque tu auras atteint ce courage, tes relations interpersonnelles s'en trouveront instantanément allégées.

    Il est indéniablement pénible de ne pas être aimé.

    Si c'était possible, on aimerait vivre sans jamais déplaire.

    On veut assouvir ce besoin de reconnaissance.

    Mais se conduire de façon à toujours être aimé, c'est vivre en se privant de liberté, et en plus c'est impossible.

    Il y a un prix associé au fait de vouloir exercer sa liberté.

    Et le prix à payer pour avoir la liberté dans nos relations interpersonnelles,

    c'est de ne pas toujours être aimé".

     

    Ichira Kishimi et Fumitaxe Koga

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    "Le narcisse a absolument besoin d'apparaître en grand chevalier blanc".

     

     

     

     

     

    Si l'autre ne se rebelle pas, ne cherche pas à avoir un univers propre, il sera assez généreux, assez prodigue.

    Mais si il y a rebellion ou qu'il est démasqué, la rétorsion est terrifiante.

    C'est la raison pour laquelle souvent leurs victimes ne bougent pas.

    Elles ont vraiment peur et la plupart du temps n'en ont pas même conscience.

    L'emprise est en partie construite sur une patiente dévalorisation, un vrai travail arachnéen.

    Ces êtres attaquent directement chez l'autre ses zones de peur,

    de fragilité, d'angoisse, de manque de confiance.

    Ils les pilonnent systématiquement par des petites phrases assassines

    et des humiliations continuelles et très socialement invisibles.

    Ces êtres peuvent être galants et généreux en société et se révéler odieux en privé.

    Si les victimes  se révoltent, ils prendront appui sur l'entourage.

    Leur fausse empathie se présente toujours sous l'angle de la bienveillance.

    Ces hommes ou ces femmes là ne se posent qu'en victimes.

    S'il y a conflit c'est la faute de l'autre. Et tout est constamment retourné en son contraire".

     

    "ANNE DUFOURMANTEL"

    "Se Trouver"

     

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    "Il peut être déchirant pour toute femme,

    de reconnaître que sa mère ne l'a pas aimée, ou mal.

    Dans leur tristesse,

    certaines disent qu'il leur semble par moments être au fond d'une rivière noire et profonde

    et qu'elles ne remonteront jamais à la surface.

    D'autres paniquent devant l'intensité de leur tristesse.

    Mais je les rassure sur le fait qu'elles ne sont pas en train de devenir folles,

    qu'elles sont simplement en deuil.

    Elle ne vont pas se briser en mille morceaux.

    Leurs larmes leur permettent en fait de guérir.

     

     

    Le chagrin, comme la dépression, est une chose dont on a toujours l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais.

    Nous craignons de rester dans cet état jusqu'à la fin de nos jours,

    ce qui peut nous pousser à afficher un sourire de façade et à faire semblant que tout aille bien.

    Si nous ne nous confrontons pas à notre chagrin en lui faisant courageusement face,

    il va continuer à nous dominer.

    Il nous faut traverser le chagrin, pas simplement le contourner ou passer par dessus.

    Il faut vraiment entrer dedans.

    Ce qui demande énormément de courage".

     

    SUSAN FORWARD.

     

     

    "J'ai publié cet article le 7 septembre 2016 pour la première fois.

    Il correspondait alors vraiment à ce que je ressentais, à ce que je vivais.

    "Etre au fond d'une rivière noire et profonde et ne jamais pouvoir remonter à la surface".

    Je rassure ceux qui se reconnaitront,

    avec une aide professionnelle solide, on s'en sort...

    La liberté et le bonheur sont vraiment au bout de ce chemin....

    FAUSTINE - Décembre 2023

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Sentiment d'Infériorité

     

     

    Notre caractéristique humaine est d'éviter la souffrance et de rechercher la paix mentale.

    Or les personnes atteintes de sentiments d'infériorité souffrent.

    Elles éprouvent de profondes sensations d'insécurité, de peur et d'impuissance.

    Une personne souffrant d'infériorité, cherchera la supériorité.

    Si elle souffre de sentiment d'impuissance, elle cherchera la puissance.

    Si elle se sent dominée, elle tâchera de dominer. C'est le mécanisme de compensation.

    Les compensations, cependant, ne suppriment nullement le sentiment d'infériorité ;

    elles le recouvrent simplement d'une grand manteau d'illusions...

    C'est ainsi que dans la vie courante, beaucoup de personnes réalisent de grandes choses à cause de leur sentiment d'infériorité. 

     

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    Caractéristiques du névrosé  

     

    Un névrosé a besoin de domination, de puissance, de force, de supériorité, d'admiration.

    Il refuse d'accepter un conseil

    Il a un esprit de contradiction parfois féroce et immédiat, comme un tic

    Il refuse "fièrement" le moindre appui qu'on lui propose

    Il veut faire sa vie "sans rien demander à personne"

    Il refuse de n'avoir pas raison

    Il ne supporte pas la moindre critique

    Il éprouve le besoin de professer, d'enseigner

    Il éprouve le besoin de diriger, d'aider les autres, de les secourir, d'être un soutien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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