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L'ENFANT INTERIEUR
Au cours d'une analyse,
qu'elles qu'en soient la formule et la forme,
le thérapeute ne vise jamais l'adulte en tant que tel, dans sa réalité présente
mais bien sa partie infantile, immature, inachevée,
l'enfant en lui prisonnier du fantôme,
qui l'empêche de grandir et de guérir pour se conduire en adulte.
Derrière tout affect, toute souffrance, toute angoisse,
toute colère, toute jalousie, tout désespoir,
toute impatience, toute soif de séduction, toute ambivalence,
notamment ceux apparaissant d'une manière répétitive et intense,
se cache l'enfant intérieur source du désarroi.
MOUSSA NABATI
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Le tatouage porte atteinte au corps, le blesse, le modifie, donc le désacralise.
La marque est désormais choisie et non subie ; mon corps m'appartient et j'en fais ce que je veux.
Au même moment, ce corps devient messager et retranscrit ce qui n'est pas exprimé
mais qui prend une forme symbolique.
Le tatouage est devenu une forme de communication.
Le tatouage et la scarification
sont deux façons de marquer le corps et relèvent de pratiques bien différentes.
Le terme "scarification" est utilisé pour indiquer des pratiques d'automutilation,
des incisions effectuées sur certaines parties du corps.
La scarification est effectuée par des sujets en souffrance avec plus ou moins de violence,
c'est une sorte d'exutoire corporel à une douleur psychique.
La scarification peut être une manière de passer par l'acte quand la parole est défaillante.
Le tatouage est une inscription en surface.
Il permet de retravailler ce corps
qu'ont donné les parents, d'en reprendre le contrôle d'une certaine façon.
Se faire tatouer est souvent une manière de démontrer son indépendance.
Le désir de se faire tatouer est indissociable de la relation parentale et au besoin d'individualisation.
Le tatouage incarne généralement une profonde volonté d'affirmation de soi.
Frontière entre le monde intérieur et extérieur,
la peau dit aux autres ce que l'on est, ou ce que l'on désire être.
Le choix du motif, jamais anodin, exprime une valeur intime...
SOURCE
La Cabane Psychologique
Le Net
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BIENVENUE SUR MON BLOG ....
FAUSTINE
"AVANT JE SUBISSAIS, MAINTENANT JE DECIDE.
OR, LA JOIE DE VIVRE VIENT DU SENTIMENT DE CREER SA VIE ET DE S'APPARTENIR"
Patricia DELAHAIE
Tout est dit....
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Sophie, quatorze ans reçoit une lettre où ne figure qu'une seule phrase :
"Qui es-tu ?"
D'autres messages suivent mais l'expéditeur demeure un mystère.
C'est le début d'une étrange correspondance qui plonge la jeune fille dans un voyage
au cours duquel elle rencontre les principales figures de la philosophie.
Ce roman initiatique a déjà conquis plus de vingt millions de lecteurs à travers le monde.
Né en 1952 à Oslo, Jostein Gaardener a enseigné la philosophie et l'histoire des idées
avant de se consacrer à la littérature.
Traduit en une cinquantaine de langues, Le Monde de Sophie est l'un des rares best-sellers de philosophie.
"D'où vient le monde ? Je n'en avais pas la moindre idée."
Jostein Gaarder réussit à maintenir le suspense d'un bout à l'autre et à concilier, avec art,
intrigue romanesque et initiation philosophique.
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On ne peut pas parler mal de sa mère
à des gens qui n'ont pas vécu la même chose.
Ils imaginent que vous fabulez, réglez de vieux comptes,
cédez à une colère passagère.
Ils ne vous croient pas.
P.DELAROCHE -
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Techniques d'écriture thérapeutique
Pour commencer cette thérapie par l'écriture,
le plus important est de laisser libre cours à votre imagination
et de suivre ces quelques conseils :
. Ecrivez durant 20 minutes par jour durant quatre jours
. Ecrivez de façon automatique sans vous préoccuper du sens de vos phrases, de l'orthographe.
. Vous pouvez écrire à propos des problèmes qui vous préoccupent le plus
ou sur des aspects de votre vie qui semblent être les plus importants à vos yeux.
. Partagez ce que vous avez écrit avec les autres ou gardez le pour vous, cela n'a pas d'importance ;
mais n'arrêtez pas d'écrire.
. S'il y a une personne avec qui vous devez régler un problème, écrivez lui une lettre,
même si vous ne lui envoyez pas, même si cette personne ne la lit pas.
Source : Nos pensées.net
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"Lorsque Freud fit des conférences aux Etats Unis en 1909,
il cita un exemple de ce mécanisme de
refoulement.
Il dit à ses auditeurs qu'il fallait s'imaginer la présence d un élément perturbateur dans la salle
qui en riant, en intervenant à tout bout de champ et en frappant du pied,
gênerait son exposé au point d'obliger l'orateur à s'arrêter.
Quelques solides gaillards se lèveraient forcément probablement
pour conduire manu militari l'intrus dans le couloir.
Il serait donc refoulé et l'orateur pourrait poursuivre en paix sa conférence.
Pour être même bien sûrs qu'il n'y ait pas de nouvelle intrusion (c'est à dire que le refoulement a réussi)
ces mêmes hommes s'installeraient avec leurs chaises devant la porte d'entrée pour servir de "barrage".
Il suffit de nommer la salle de conscient et le couloir de l'inconscient
pour avoir une bonne image du processus de refoulement.
Lapsus
Il nous arrive souvent d'avoir "la langue qui fourche", c'est à dire de faire des lapsus.
C'est ainsi que des réactions inconscientes peuvent guider nos sentiments et nos actions.
Freud met à jour différents mécanismes de cet ordre.
Il y a d'abord ce qu'il appelle les mauvaises réactions :
nous faisons et disons de nous-mêmes quelque chose que nous avons autrefois essayé de refouler.
Il cite l'exemple de cet ouvrier qui devait un jour porter un toast à son patron.
Le problème c'est que personne n'aimait ce patron.
Il était même ce que certains qualifient sans hésiter de "salaud".
L'ouvrier se leva, le verre à la main et déclara solennellement :
"Et maintenant buvons à la santé de notre salaud !"
En fait il avait juste dit ce qu'il pensait réellement,
mais il n'avait jamais eu l'intention de le faire.
Ces lapsus d'action ou de langage trahissent en fait nos secrets les plus intimes".
Extrait du livre de Jostein Gaarder
Le Monde de Sophie
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Malgré l'urgence, ce n'est pas évident de franchir le seuil d'un cabinet d'analyste.
Il faut mettre son orgueil dans sa poche et s'avouer que seul, on ne s'en sort plus,
qu'on a besoin de l'aide d'un tiers.
Ce n'est pas facile.
Ensuite on ressent une certaine appréhension :
comment va être le psy, comment se passe une séance, que faut-il dire ?
Mais généralement, à la fin de la première séance, on éprouve du soulagement :
d'avoir commencé une mise en mots de sa souffrance,
une mise en ordre de son histoire,
d'avoir été écouté par quelqu'un de pleinement présent qui ne juge pas,
qui donne du poids à nos mots ou nous en allège.
L'EFFET DIVAN
VALERIE BLANCO.
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Mon ami(e) ne me rappelle pas, est-il en train de me rejeter ?
Mon dernier travail n'est pas parfait, suis je compétente ?
Ceux d'entre vous qui ont des angoisses d'abandon, de rejet ou d'incompétence se reconnaitront peut-être.
Au lieu de porter sur vous un jugement négatif,
prenez le temps d'accepter ces angoisses,
elles sont normales et font partie de nous, de notre passé....
Si vous avez peur d'être abandonnée, c'est probablement que vous avez vécu l'abandon
mais que vous êtes aussi capable de donner beaucoup d'affection.
Si vous avez peur d'être rejeté,
c'est aussi probablement parce que vous accordez beaucoup d'importance aux liens qui vous relient aux autres
et vous êtes surement quelqu'un qui favorise leur insertion dans les groupes.
Si vous avez peur d'être incompétente,
c'est probablement que vous êtes rigoureuse et cherchez à faire du bon travail.
FREDERIC FANGET.
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"Pour se reconstruire après être passé entre les griffes d'un pervers narcissique,
le maitre mot est "idéalisation".
Ou, plutôt, "dé-idéalisation", de ses parents, de soi-même.
Cela suppose d'accepter ses défauts mais ,aussi de ne pas être aimé de tout le monde,
en l'occurrence, admettre cette réalité que l'autre
ne vous aime pas parce qu'il n'est pas capable d'aimer !
Ce qui suppose, au passage,
de renoncer à un fantasme de toute puissance qui nous tyrannise".
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