•  

    L'alcool aide à rester de bonne humeur

    et les drogues dures se montrent encore plus efficaces en la matière.

     

     

     

     

    Mais comme ces émotions ne sont pas authentiques, ne concordent pas avec la véritable histoire du corps,

    l'effet de tels produits est nécessairement temporaire,

    et il faut bientôt des doses  de plus en plus élevées pour combler le trou laissé par l'enfance.

     

    ALICE MILLER.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    "Les Benzodiazépines qui ont vu le jour il y a une quarantaine d'années,

     

    sont les psychotropes les plus prescrits,

    en raison de leurs effets tranquillisants (anxiolytiques) et hypnotiques (somnifères).

     

     

     

    La France bat le record du monde de consommation de BZD.

    Une des raisons de leur vaste succès est probablement le flou entourant leurs indications thérapeutiques,

    l'anxiété et l'angoisse étant des concepts particulièrement extensibles.

    Il faut souligner que, lorsqu'il sont administrés à long terme,

    les études ne relèvent dans les troubles anxieux aucune preuve décisive de leur efficacité.

    Pour les troubles du sommeil,

    on mentionne l'épuisement de l'effet objectif de ces produits en quelques semaines.

    La dépendance se manifeste par l'impossibilité d'arrêter le traitement,

    par la tendance à augmenter les posologies (la tolérance) et par un comportement d'automédication.

    Ce risque a conduit à recommander aux médecins de limiter la durée des traitements.

     

    Cette dépendance peut aussi bien être psychique que physique.

    L'intensité varie d'un sujet à l'autre,

    allant de signes peu marqués à des crises convulsives ou à un syndrome confusionnel

    lors d'usages massifs durant des années.

    Le sevrage médicalisé se fait par réduction progressive des doses".

     

    SOURCE : Le Petit Larousse de la Psychologie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  •  

    Trop souvent, nous préférons chercher secours auprès des médicaments, de la drogue ou de l'alcool,

    aboutissant à bloquer encore un peu plus l'accès à notre vérité.

    Pourquoi donc ?

    Parce qu'il est douloureux de le reconnaître ?

     

     

    Oui c'est incontestable.

    Mais ces souffrances sont temporaires et avec un bon accompagnement,

    elles restent supportables.

    Le problème réside plutôt, à mon avis, dans la pénurie de tels accompagnateurs,

    car presque tous les professionnels de la santé,

    semblent imprégnés par les préceptes de la morale traditionnelle

    et sont dans l'incapacité de se ranger du côté de l'ancien enfant

    et admettre les effets de ses blessures précoces.

     

    ALICE MILLER

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Faute d'attachement nourrissant affectivement,

    l'individu se lie, fusionne avec un produit, se replie sur lui-même derrière son écran pour oublier ses angoisses.

    Coupé de ses émotions, il tente de se remplir, se calmer....

    Il y a addiction quand la personne se plaint d'une impulsion incontrôlable,

    quand le plaisir des débuts est devenu souffrance,

    quand il n'y a plus que ça qui compte, que les liens avec le monde sont distendus.

     

    Ses causes sont multiples : un tempérament dépressif, une nature compulsive, une fragilité génétique.

     

    Dépendance affective aux réseaux sociaux.

     

    L'addiction est un processus complexe

    qui se développe par une interaction entre une substance, un comportement et un sujet vulnérable.

     

     

     

    PSYCHOLOGIE MAGAZINE  10/2015

     

    "j'ai connu cet isolement....

    Inquiétant peut être, et en même temps réparateur.

    A analyser avec un professionnel qui forcément vous aide à en sortir.

    Je serais tentée aujourd'hui de constater que ce furent malgré tout de belles années"

    FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Adolescente, Janis Joplin, après avoir essayé de s'adapter aux mentalités de sa petite ville,

    commença à se rebeller, escaladant les collines pour y chanter la nuit et fréquentant des "artistes".

    Après que ses parents eurent été convoqués à l'école, elle mena une double vie.

    Elle se montrait rangée en apparence,

    mais était capable de franchir les limites de l'Etat pour aller écouter du jazz.

    Elle alla à l'université, se rendit malade à force d'abuser de diverses substances psycho-actives,

    se "réforma" et tenta de se comporter normalement.

    Puis elle se remit petit à petit à boire, se drogua jusqu'à mourir d'une overdose à 27 ans.

    Ce n'est pas la musique de Janis Joplin, ses chansons, la libération de sa vie créatrice qui la tuèrent.

    C'est son absence d'instincts pour reconnaître les pièges, pour savoir quand il fallait s'arrêter

    pour délimiter le terrain de la santé et du bien être,

    pour comprendre que les excès sapent peu à peu la psyché jusqu'à ce que la personne s'effondre.

     

    Il ne lui manquait qu'une construction interne emplie de sagesse à laquelle elle aurait pu se raccrocher,

    un reste d'instinct qui aurait duré suffisamment longtemps,

    le temps qu'elle puisse se reconstruire, retrouver ses sens.

    Elle avait seulement besoin d'écouter la voix sauvage qui vit en chacune d'entre nous et qui murmure 

    " Reste ici suffisamment longtemps. Le temps de restaurer l'espoir et tes forces,

    de chercher ce qui est bon pour toi, d'essayer,

    le temps de franchir la ligne d'arrivée et qu'importe si c'est long, qu'importe la manière...".

     

    Ce n'est pas la joie de vivre qui tue l'esprit de l'enfant, c'est son absence.

    Quand une femme n'a pas conscience d'être "affamée",

    quand elle ne voit pas les conséquences de l'usage de substances qui risquent d'être mortelles,

    qu'elle prenne de la drogue, sombre dans l'alcool ou se mette en situation d'être abusée,

    qu'elle ait des pensées négatives, des amours sans lendemain,

    tout cela est du genre dont il est difficile de se détacher une fois que l'on est sous son emprise

     

    CLARISSA PINKOLA ESTES

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Les Addictions - De 2500 Avant JC à Aujourd'hui...

     

     

    Dès 2500 avant J.-C

    C'est en Asie mineure que les premières drogues font leur apparition,notamment celles issues du pavot.

    Extase, fuite ou apaisement, leur usage et leur valeur varieront avec les époques.

    Ainsi, Andromaque de Crète, médecin de l'empereur romain Néron,

    inventa le breuvage composé à 30 % d'opium.

     

    Au XIXe siècle,

    l'absinthe inspire à Verlaine ses Poèmes saturniens.

    Prisée pour ses vertus hallucinogènes,

    la "fée verte" provoque surtout des troubles neurologiques

    et fera des ravages dans la population,

    au point d'être interdite en 1915 avant de réapparaître en 2002

    sous une forme édulcorée.

     

    Dans les années 1960

    le LSD devient le symbole du psychédélisme,

    tandis que le cannabis se répand comme étendard du peace an love.

     

    Dans les années 1990

    Changement de rythme :

    les danseurs de musique techno et amateurs de rave parties se ruent sur l'ecstasy,

    qui favorise la transe et enlève la sensation de fatigue.

    Dans un monde devenu plus tressant,

    il s'agit désormais de "tenir" à l'aide de substances stimulantes.

     

    Aujourd'hui

    C'est la montée des dépendances comportementales

    (jeu, achat, sexe, sport, travail, Internet...) qui préoccupe les addictologues.

    Moins dangereuses pour la santé que les dépendances à des substances,

    elles peuvent néanmoins envahir la vie des sujets

    au point de la détruire.

     

    Louis Lafargue

    Psychologie magazine : octobre 2015

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    La Boulimie

     

    La boulimie constitue un comportement addictif,

    exactement au même titre que l'alcoolisme, le tabagisme et toutes les autres toxicomanies.

    Elle est censée, dans une visée antidépressive et anxiolytique, remplir le vide d'amour et d'identité du sujet

    pour qu'il puisse lutter contre sa DIP (Dépression Infantile Précoce)

    et ses parties inanimées, dans l'espoir de se sentir vivant, plein et entier.

     

    Mais, paradoxalement, loin d'apaiser le moindre tourment,

    elle finit par se retourner contre lui en abîmant sa santé, certes

    mais aussi en intensifiant ses sentiments de culpabilité et d'autodépréciation.

     

    D'après le livre de Monsieur Moussa NABATI

    "Le bonheur d'être soi".

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Alcoolisme et Toxicomanie

     

    Derrière l'alcoolisme et la toxicomanie

    se retrouve un  seul et même problème :

    des carences affectives accumulées depuis la tendre enfance.

    Le manque de communication véritable au sein de la famille

    les a empêchés d'acquérir une estime de soi et une confiance en soi

    qui sont essentielles à un développement équilibré.

    Leur grande difficulté consiste à exprimer leurs émotions.

    Pour compenser, ils ont choisi l'alcool ou la drogue

    pour se mettre à l'abri de tout ce qui peut venir perturber leur vie.

     

    Alcoolisme et Toxicomanie

     

    L'alcool et la drogue anesthésient les problèmes pendant un certain temps.

    Ils procurent une euphorie, un certain calme, une forme de paix, un moment d'oubli

    et leur permettent de s'exprimer,

    ce qu'ils ne savent pas faire quand ils sont à jeun.

     

    D.PIETRO - LA DEPENDANCE AFFECTIVE.

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    LA BOULIMIE EST UNE FACON DE SE REMPLIR POUR OUBLIER CE QUI FAIT DEFAUT,

    A SAVOIR LE MANQUE DE MERE NOURRICE.

     

     

    La Boulimie 

     

     

    "Manger trop", adorer manger puis haïr l'avoir fait,

    est le signe que le rapport désir/satisfaction n'est pas établi.

    Le boulimie est bien connue comme un moyen de lutter contre la dépression que l'on a coutume de comparer

    à un gouffre oral, impossible à remplir

     

    P.DELAROCHE.

     

     

     

    La Boulimie

     

     

    POURQUOI UNE PRISE DE POIDS ?

     

    Quand le stress s'installe en continu, avec son cortège de pensées sombres,

    il perturbe totalement notre appareil psychique ;

    Le cerveau ne fait pas la différence entre les sources de stress :

    résultat il stocke pour parer à l'éventualité d'une disette.

    psychologie magazine.

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    L'alcool aide à rester de bonne humeur

    et les drogues dures se montrent encore plus efficaces en la matière.

     

     

     

     

    Mais comme ces émotions ne sont pas authentiques, ne concordent pas avec la véritable histoire du corps,

    l'effet de tels produits est nécessairement temporaire,

    et il faut bientôt des doses  de plus en plus élevées pour combler le trou laissé par l'enfance.

     

    ALICE MILLER.

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique