• Après tout ce qu'on afait pour toi !

     

     

    Ce livre redonne du pouvoir de guérison en permettant de mettre des mots sur les maux.

    Grâce à la force des témoignages, grâce à la variété des récits de vie,

    nous comprenons intimement les idées d'Alice Miller.

    Son éclairage donnera du sens à ce qui se passe quand les enfants s'éloignent affectivement de la relation.

    Ce n'est pas un réquisitoire contre les agissements des parents,

    mais un soutien pour transformer ce lien abîmé par le passé en un futur plus sincère et paisible pour tous.

     

    "Peu de personnes connaissent l'importance, pourtant capitale, d'être à l'écoute de cet enfant intérieur.

    Celui-ci nous envoie quotidiennement des messages au travers d'émotions fortes,

    témoins de situations refoulées qui émergent dans une tentative de se libérer.

    Si on sait l'écouter, il se fait l'écho de notre passé.

    Plus on démêlera l'expression de nos émotions, moindre sera la douleur,

    car cet enfant intérieur saura que nous admettons les affres de son passé".

     

    Après tout ce qu'on afait pour toi !

     

    Brigitte Oriol est psychothérapeute et conférencière.

    Durant douze ans, son étroite collaboration avec  Alice Miller

    lui a donné la ténacité de défendre la cause des enfants en mettant en lumière l'influence de l'éducation.

     

     


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  • Le transfert se manifeste aussi par de la sympathie,

    de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter,

    de l'anxiété quand il s'absente,

    le besoin de lui parler.

     

    Le Transfert

     

     

     

     

     

    Dans les thérapies non psychanalytiques,

    telles que les thérapies cognitives et comportementales,

    techniques qui se situent dans l'ici et maintenant,

    le transfert est immédiatement repéré et analysé.

    Le thérapeute assume consciemment le rôle de "bonne mère" offrant un cadre rassurant,

    ou d'une "mauvaise", le temps que le patient défoule son agressivité.

    Il s'agit surtout d'amener le patient à changer.

     

    Le "transfert" au sens propre du terme,

    concerne la psychanalyse ou les thérapies classiques inspirées de la psychanalyse.

     

     

    Source : psychologie magazine 11/2015

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'Approche analytique :

     

    Une analyse ou une psychothérapie analytique travaillent en profondeur sur l'inconscient

    à partir de l'association d'idées, de rêves, de lapsus.

    En revivant par le biais de la parole les traumatismes de l'enfance,

    l'analysant parvient à dénouer ses conflits intérieurs et à les dépasser.

    Ce travail nécessite plusieurs années, à raison d'une à plusieurs séances par semaine.

     

     

     

    L'Approche comportementale :

     

    Elle est plus courte et plus ciblée sur une difficulté.

    Elle ne se préoccupe pas du passé du patient

    et propose des techniques concrètes pour se débarrasser d'un symptôme.

    Sa limite ?

    Elle ne s'attaque pas aux causes comme le fait la psychanalyse.

     

     

     

    L'Approche corporelle :

     

    Elle vise à relier le corps et l'inconscient, dans le but de prendre en compte la globalité de la personne.

    Nos émotions, nos affects ont une inscription corporelle aussi bien que psychique.

    La thérapie permet d'en prendre conscience et de lever les éventuels blocages.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • PN

     

    Se faire déposséder d'années de sa vie par le Pervers Narcissique est déjà monstrueux à assimiler,

    mais l'hémorragie qui peut suivre sera des plus terribles.

     

     

    Comment obtenir de l'aide lorsque tout le monde connaît ce que vous qualifiez de monstre

    comme un être super sympa, l'ami indispensable, le collègue amusant, la mère parfaite...

    C'est quasiment impossible au risque de passer pour fou aux yeux  de tous

    avec un isolement social comme psychologique absolument terrifiant.

     

     


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  •  

     

    "La différence dans la façon dont votre mère perçoit les attitudes de votre frère et les vôtres

    est à mettre en rapport avec une rivalité ou compétition entre la mère et la fille.

    Cette compétition est malsaine parce que la mère ne devrait pas en faire partie.

    Il est possible qu'une enfant veuille entrer en compétition avec sa mère. 

    Mais le contraire est abject, pathologique et malheureusement bien trop fréquent.

     

     

    C'est votre mère qui vous a fait croire que vous pouviez être abandonnée.

    Par une omission empreinte d'un soupçon de négligence voire de cruauté.

    Et notre fille pleure alors on la traite d'idiote... C'est la réaction de choix... Brillant.

     

     

    PASCALE CLAIRE - L'ENVOL DU CYGNE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    40 % des dépressifs sont des bipolaires qui s'ignorent.

    Le premier symptôme est l'alternance de phases euphoriques et de phases dépressives.

    Autres symptômes :

    - Auto-mutilation

    - Appétit sexuel excessif

    - Jalousie excessive

    - période d'achats compulsifs.

    - Pour une personne sur deux, addiction à l'alcool

     

     

    En phase euphorique, le patient ne ressent plus la douleur,

    se sent fort et invincible. Il est dans un état second...

    Il ne garde aucun souvenir des actes inconsidérés qu'il peut être amené à réaliser.

     

    Que ce soit en phase dépressive ou euphorique, le suicide est possible

    Le traitement consiste en la prescription de régulateurs de l'humeur

    (et en aucun cas d'anti dépresseurs qui risquent de multiplier les phases euphoriques).

     

    En France, le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué ;

    en moyenne on constate 10 ans de retard au diagnostic.

     

    Dans la plupart des cas  le bipolaire a une vie psychique et sociale tout à fait normale.

     

    Personnes célèbres qui souffrent de cette pathologie :

    - Vincent Van Gogh

    - Napoléon

    - Britney Spears

    - Robin Williams

    ce qui explique certains de leurs débordements....

     

    SOURCE : Notes prises lors de l'émission

    "Ca commence aujourd'hui" sur A2

     

     

     

     

     

     

     


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    Bien que dérangeante,

    la scarification n'en est pas moins  apaisante,

    et agit comme un fusible pour  ne pas franchir le pas fatidique.

     

     

    La Scarification

     

     

    La douleur ressentie est une présence réconfortante, un compagnon,

    qui face au malaise psychique permet de ne pas se sentir seul.

    Addictive, la scarification comble un vide existentiel, calme la colère, la peine qui vous  submergent.

    La douleur physique étouffe la douleur psychique.

     

    FAUSTINE.

     

     


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    La dépression et la Mort

     

     

     

    La mort est toujours présente dans la pensée dépressive,

    allant de quelques évocations qui traversent l'esprit de temps à autre,

    à la volonté de mourir, longuement ruminée et préméditée.

     

    Ce peut être une sorte de soulagement face au constat d'échec de vie que crée la dépression ;

    c'est quelquefois le terme d'une souffrance intolérable liée à la pensée de ruine et d'incurabilité ;

    c'est aussi, dans  l 'esprit de certains déprimés convaincus de leur indignité et de leur culpabilité,

    une issue obligée et méritée.

     

    L'idée de mort dans l'esprit du déprimé, peut se limiter à un concept vague, sans précision,

    demeurer une éventualité acceptée, une sorte de sommeil prolongé :

    "si demain je pouvais ne pas me réveiller".

    La pensée peut se concentrer sur les moyens précis de réaliser la mort.

    Enfin l'idée de mort et le passage à l'acte suicidaire peuvent apparaître brutalement et en même temps :

    volonté brutale de mourir qui déborde le sujet

    incapable de prendre le recul nécessaire vis-à-vis de ses propres pensées,

    incapable de différer son projet soudainement apparu.

    Ces suicides étonnent l'entourage par leur caractère imprévu et brutal.

     

    SOURCE : DR HENRI CUCHE ET DR ALAIN GERARD 

    "JE VAIS CRAQUER"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Si le patient est prêt à accepter cette vérité d'un genre bizarre

    que ce dont il n'a pas encore fait l'épreuve s'est cependant produit dans le passé,

    la voie est alors ouverte pour que l'angoisse disséquante soit éprouvée dans le transfert,

    en réaction aux faillites et aux erreurs de l'analyste.

    Le patient peut se débrouiller avec ces erreurs, quand elles sont à dose raisonnable ;

    quant à chaque faillite technique, le patient peut la mettre au compte du contre-transfert.

    Autrement dit, il recueille peu à peu la faillite originelle de l'environnement facilitateur

    dans l'aire de son omnipotence et dans l'expérience de l'omnipotence propre à l'état de dépendance

    (fait transférentiel).

     

     

    Tout cela est très difficile, c'est douloureux, cela prend du temps

    mais en tout cas ce n'est pas vain.

     

    (Je confirme - FAUSTINE)

     

    D.W.WINNICOTT

     

     


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  • Je voulais que ce blog soit immortalisé...

    C'est chose faite...

     


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    Les Deuil à faire

     

    LE DEUIL DU PARENT TOUJOURS VIVANT

    Ce qu'il faut combler,

    ce sont LES VIDES de la déficience de ce parent....

     

     

    LE DEUIL DE LA RELATION  

    Il s'agit de faire le deuil de la relation,

    de ce que vous étiez en droit d'attendre, des efforts que vous avez fournis pour que "ça aille mieux" ,

    de ce lien auquel vous teniez car, malgré tout, c'était votre parent ou, en tout cas, il était censé l'être...

    Il arrive très souvent que les enfants de MPN s'en veuillent d'avoir mis tant de temps à comprendre,

    à ouvrir les yeux et à accepter qu'il n'y avait rien à faire.

     

     

    LE DEUIL DE L'ESPOIR 

    Si, en tant qu'enfant de MPN,

    vous aviez mis longtemps à admette, à comprendre ou à voir que votre parent était toxique,

    c'est parce que vous aviez toujours l'espoir de le changer.

    Animés et habités par leur bon sens et leur espoir,

    les enfants de MPN ne peuvent pas imaginer qu'une personne qu'ils considèrent comme intelligente

    ne puisse pas avoir le même bon sens qu'eux, qu'elle continue à nier l'évidence.

    Les enfants de MPN sont les rois de l'espoir :

    espoir que leur parent change, espoir de se faire aimer, espoir d'être acceptés tels qu'ils sont,

    espoir de se faire comprendre, espoir de la justice et de la réparation.

     

     

    LE DEUIL DE L'AMOUR INCONDITIONNEL DE SON PARENT

    La société Judéo-chrétienne dans laquelle nous vivons ne donne pas le droit de penser cela. 

    Pourtant il est évident qu'un parent MPN n'aime pas  son enfant.

    Ne pas se sentir aimé pour ce que l'on est

    et accepter que ça ne sera jamais le cas est un processus douloureux.

     

     

    LE DEUIL DES PARTIES DE SOI BLESSEES

    Les blessures sont nombreuses, l'ego souffre.

    Grandir avec un parent MPN, c'est se construire en tentant d'éviter les balles, mais en en prenant quand même.

    Il faut bien comprendre que les enfants de MPN

    n'ont pas le droit d'avoir des besoins, des émotions, des envies autres que celles de leur parent.

    Ils ont tendance à grandir et à se développer en fonction des attentes de leur parent MPN,

    et non en fonction de ce qu'ils sont vraiment.

     

     

    LE DEUIL DE LA RECONNAISSANCE

     

     

    LE DEUIL DE L'ENTOURAGE ENCORE SOUS EMPRISE.

    En plus de faire le deuil de son parent,

    il doit faire celui de ses freres et sœurs, de sa famille, de son entourage.

    Il sera incompris et jugé, culpabilisé et rejeté.

    Dans ces cas-là, les enfants (devenus adultes) ressentent un grand et profond sentiment de solitude.

     

     

    JULIE ARCOULIN

    extrait de....

     

    Les Deuils à faire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Trop souvent, nous préférons chercher secours auprès des médicaments, de la drogue ou de l'alcool,

    aboutissant à bloquer encore un peu plus l'accès à notre vérité.

    Pourquoi donc ?

    Parce qu'il est douloureux de le reconnaître ?

     

     

    Oui c'est incontestable.

    Mais ces souffrances sont temporaires et avec un bon accompagnement,

    elles restent supportables.

    Le problème réside plutôt, à mon avis, dans la pénurie de tels accompagnateurs,

    car presque tous les professionnels de la santé,

    semblent imprégnés par les préceptes de la morale traditionnelle

    et sont dans l'incapacité de se ranger du côté de l'ancien enfant

    et admettre les effets de ses blessures précoces.

     

    ALICE MILLER

     

     

     


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