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La DIP ou Dépression Infantile Précoce
http://faustine78.eklablog.com/la-depression-et-la-dip-a117557268
peut rester quelquefois en sommeil durant des années, comme un volcan,
si aucun traumatisme ne vient l'asticoter.
Elle risque de se ranimer, en revanche,
parfois brutalement, suite à un bouleversement émotionnel
qui produit de façon inattendue des déflagrations violentes
tout à fait disproportionnées eu égard au facteur déclencheur.
SOURCE : Monsieur Moussa Nabati
Renouer avec sa bonté profonde
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"Mon expérience m'a conduit à reconnaître
que des patients dépendants ou profondément régressés
peuvent en apprendre plus à l'analyste sur la première enfance
que ce qu'il peut tirer de l'observation directe des nourrissons
et du contact avec des mères qui s'occupent de leur nourrisson.
Toutefois,
le contact clinique avec les expériences normales et anormales de la relation mère-nourrisson
influence la théorie analytique du psychanalyste, étant donné que ce qui se passe dans le transfert
(dans les phases de régression de certains patients)
est une expression de cette relation mère-nourrisson.
Les patients en analyse qui régressent dans le transfert jusqu'à un sérieux état de dépendance
comblent cette lacune
en dévoilant au cours de ces phases de dépendance leurs attentes et leurs besoins"
DONALD W.WINNICOTT
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Il est rare que nous écoutions vraiment.
Nous attendons plutôt poliment notre tour de prendre la parole en préparant notre intervention.
Ce sont des monologues qui s'enchainent .
Il n'y a pas de rencontre
et c'est ce qui explique qu'il y ait si peu de conversations nourrissantes, stimulantes, énergisantes :
nous ne parlons pas vrai. Nous nous croisons. Nous nous manquons.
C'est là le manque fondamental dont nous souffrons tant.
Nous manquons de la présence nourrissante qui naît de la rencontre vraie.
Nous manquons à la fois de la rencontre avec nous-mêmes et de la rencontre avec les autres...
très juste .....
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L'enfant face à la détresse de son parent, va vouloir combler ou réparer ses blessures.
Le parent MPN va utiliser la culpabilisation, le chantage affectif, le chantage au suicide
et sa position de victime pour obtenir l'aide et le soutien de son enfant.
Celui-ci se retrouve donc enfermé dans un lien de dépendance,
tiraillé entre son envie d'aider son parent et son incapacité à le faire,
car un parent MPN n'a aucun intérêt à aller mieux et à reconnaître l'aide de son enfant.
La peur de ne "plus" être aimé par son parent, de le décevoir,
la peur qu'il mette ses menaces de suicide à exécution vont placer l'enfant dans un rôle qui n'est pas le sien.
JULIE ARCOULIN.
D'après ce livre que je vous recommande vivement...
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L'alcool aide à rester de bonne humeur
et les drogues dures se montrent encore plus efficaces en la matière.
Mais comme ces émotions ne sont pas authentiques, ne concordent pas avec la véritable histoire du corps,
l'effet de tels produits est nécessairement temporaire,
et il faut bientôt des doses de plus en plus élevées pour combler le trou laissé par l'enfance.
ALICE MILLER.
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La seule différence de taille entre une famille saine et une famille toxique,
c'est le degré de liberté qu'ont les membres de la famille pour s'exprimer en tant qu'individus.
Les familles saines encouragent l'individualité, la responsabilité personnelle et l'indépendance.
Elles encouragent leurs enfants à cultiver leurs capacité et leur respect de soi.
Les familles malsaines découragent l'expression individuelle.
Chacun doit se conformer aux pensées et aux actions des parents toxiques.
Une façon de promouvoir la fusion, de gommer les limites personnelles,
de souder ensemble les membres de la famille.
Au niveau de l'inconscient, les membres de la famille ont du mal à savoir où finit l'un et où commence l'autre.
Dans leurs efforts pour être proches, ils étouffent souvent mutuellement leur individualité.
Chacune des décisions que vous prenez devient inextricablement mêlée au reste de la famille.
Vos sentiments, vos comportements et vos décisions ne vous appartiennent plus.
Vous n'êtes plus vous même, vous êtes un appendice de votre système familial.
C'est comme si être différent était mal.
Susan Forward
"Parents Toxiques".
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La notion de pardon est issue de la pensée judéo-chrétienne.
Pardonner à ses ennemis est une tâche relativement aisée, car nous n'en attendons pas grand-chose ;
il est beaucoup plus difficile de pardonner à ses proches,
ceux que l'on aime et que nous avons investis d'espoirs et d'attentes.
Mais faut-il pardonner ? Est une nécessité afin de se guérir ?
Quels sont les résultats d'une démarche de pardon initiée par le mental ?
L'émotion reste entière, non vécue, enterrée au fond de notre être, bloquée par notre mental.
Ce blocage sur lequel nous aurons mis une couche de pardon
crée une tension qui peut entraîner des symptômes et des maladies.
Nous constatons que, au nom de règles mal comprises ou mal enseignées par des personnes de pouvoir,
la victime va se retrouver non seulement victime de l'autre mais en plus d'elle-même,
et tout cela au nom d'un pseudo-amour rimant avec soumission, perte d'identité et destruction.
Pour mettre en œuvre le vrai pardon, dans un premier temps,
il s'agit de se donner le droit d'avoir été blessé au plus profond de soi
par l'insulte, les coups, l'acte ou le non acte déclencheurs de la blessure ressentie.
Cela signifie admettre qu'il y a une blessure provoquée par l'autre,
reconnaître que nous ne sommes pas aussi forts que nous désirerions l'être,
accepter que nous sommes vulnérables.
Afin de parvenir à cela, il nous faut nous remettre dans le moment présent,
ce qui suppose d'éteindre le mental.
Se retrouver dans son corps physique et sensoriel
va permettre de dresser un bilan complet des dégâts causés par la personne qui nous a blessés.
Il est souvent difficile de franchir cette première étape.
En effet, le mental va tout faire afin de minimiser les atteintes réelles,
"oublier" certains dégâts ou en amplifier certains autres, juger telle ou telle autre chose,
relativiser certains points et tout faire pour que
ce bilan puisse rester dans les "normes" admissibles et acceptables
pour le système auquel nous appartenons....
Dr Daniel DUFOUR
"Les Barrages Inutiles - Ces pensées qui rendent malade".
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L'inconscient,
aussi appelé "ombre" par le psychiatre suisse Carl G.Jung,
est comme une "autre personne" qui vit en nous.
Elle a ses propres projets, émotions, envies.
Elle prend des décisions à notre place.
Ses décisions sont en général contraires à ce que notre "moi conscient" a décidé de faire.
Ainsi nous avions fermement décidé
de passer tout le week-end à réviser pour un examen important le lundi matin.
Mais le dimanche soir arrive et nous ne nous sommes toujours pas mis au travail.
Nous avons l'impression d'être faible, pas à la hauteur.
Nous sommes frustrés, déçus par nous-même.
Si nous ne prenons pas conscience de la puissance de notre ombre,
nous risquons de tomber dans l'auto critique, l'auto dévaluation, voire l'auto détestation.
Nous finissons par être habités par une voix qui nous explique en permanence que nous sommes nuls,
faibles, lâches, trop gros, trop bêtes, trop tristes...
Notre ombre est constituée de tous les interdits, les tabous,
les choses de notre histoire que nous n'osons pas nous reconnaître à nous-même,
en particulier parce qu'elles peuvent être dangereuses pour nous,
car elles pourraient aboutir à ce que nous soyons rejetés par notre entourage.
Notre ombre est donc forgée par l'histoire de notre famille,
l'époque où nous vivons et notre personnalité héritée de nos ancêtres.
Nous ne l'avons donc pas choisie volontairement.
C'est important de le savoir pour ne pas éprouver un sentiment de honte exagéré en découvrant notre ombre.
Connaître son ombre, c'est reconnaître des aspects sombres que nous ne voulions pas voir,
mais aussi des aspects lumineux de nous-même que notre milieu nous avait interdit de voir.
Quels sont les compliments qui vous touchent le plus ?
Quelles sont les qualités dont vous êtes le plus fier,
celles que vous aimez le plus que les autres remarquent et qu'elles soient publiquement reconnues ?
Certains dirons : "j'aime qu'on me dise que je suis beau."
d'autres diront "j'aime qu'on me dise que je suis généreux".
Prenez l'exact contraire de ces compliments qui vous touchent, c'est ce que votre ombre pense.
En effet, s'il est si important et si plaisant qu'on vous dise que vous êtes beaux, par exemple,
c'est probablement parce que, au fond, vous n'en êtes pas convaincu.
Vous avez donc besoin qu'on vous le dise.
Notre ombre se révèle encore lorsque nous "sur-réagissons" à des événements.
Quand la vivacité de nos réactions nous surprend nous-même.
Observer ces réactions, les noter, puis y réfléchir, en parler avec un interlocuteur de confiance,
permet de découvrir de larges territoires de notre ombre,
dont l'existence nous serait restée inconnue autrement.
Quels sont les compliments que j'ai du mal à accepter ?
Ce point est particulièrement subtil, et donc très important à explorer.
Il permet d'accéder aux parties les mieux enfouies de notre ombre.
Ainsi les gens vous complimentent sur vos talents mais vous rejetez chaque fois ces compliments
en supposant que les gens vous disent cela "pour vous faire plaisir", "par politesse",
ou alors carrément qu'ils se trompent parce que le mérite en reviendrait à quelqu'un d'autre...
Et pourtant, la plupart du temps, les compliments que l'on vous fait ont une base de sincérité et de vérité.
Ne pas accepter les compliments, c'est en réalité chercher à camoufler une partie de son ombre,
à savoir un ardent désir d'être admiré pour cette chose,
mais que vous ne vous permettez pas de ressentir, car on vous a empêché de le faire.
Oser explorer les parties sombres de votre être
vous permet de vous réconcilier avec votre ombre.
SOURCE : SANTE NATURE INNOVATION -
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"Aujourd'hui, je suis seul. Je n'ai plus rien, plus de frères, de soeurs, de père, ni de mère.
La justice m'a donné tort mais je sais aussi que je ne dois pas me taire."
LAURENT DE VILLIERS
Deux millions de personnes en France déclarent avoir subi des abus dans le cadre familial.
Moins de 30 % osent porter plainte, sans qu'il y ait le plus souvent de poursuites judiciaires.
Ce témoignage est emblématique du parcours d'obstacles se dressant devant ceux qui revendiquent
leur statut de victime.
Dans le cas de Laurent de Villiers,
après avoir ordonné en mai 2010 le renvoi aux Assises de son agresseur présumé,
la justice s'est ravisée et a prononcé un non-lieu en appel.
Il a décidé de se pourvoir en cassation.
Laurent De Villiers
Guillaume De Villiers et ses "parents"
"Une affaire de famille"
"Ceux qui n'ont rien compris à l'affaire opposant de clan De Villiers à l'un de ses fils,
sur fond d'accusation d'inceste entre frères,devraient se plonger dans Tais-toi et pardonne !
Ce livre est une pièce à conviction, au sens large du terme.
Car on en sort convaincu que Laurent de Villiers y dit sa vérité, quoi qu'en jugent les tribunaux.
Une vérité qu'on ne peut réduire à un règlement de comptes, ni à un témoignage poignant
sur l'un de ces dérapages sordides qu'on commet en famille.
Certes c'est l'histoire d'un abus sexuel.
Mais, bien plus que cela, c'est l'histoire très française
d'une famille catho taraudée par le sens du péché, d'un milieu aristocratique arrimé à sa nostalgie royaliste,
d'un clan politique flirtant avec l'extrême droite,
et d'un père, Philippe de Villiers qui règne à l'époque sur son département
grâce au conseil général qu'il préside et au succès du Puy-du-Fou, son tremplin.
La profondeur du récit de Laurent de Villiers réside dans la façon fine, émue et en fait retenue
qu'il a de montrer à quel point toutes ces dimensions ont contribué à décupler le drame.
Sans doute le jeune Villiers, chouchou déchu de son père,
n'aurait-il jamais porté plainte contre son aîné Guillaume
si son trouble, le poids du secret et la honte d'avoir servi de jouet avaient été gérés par ses parents
avec générosité, habilité et tendresse.
Lorsque la vérité sourd dans la famille, à l'initiative de Guillaume qui, avant son mariage, se confesse à sa mère,
c'est la victime qui est bâillonnée par le culte collectif rendu au père et à Dieu.
Il ne faut pas que cela se sache. Il faut quêter la rédemption auprès des prêtres et des moines".
Jacqueline Remy.
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"Ce qui est demeuré incompris fait retour ;
telle une âme en peine, il n'a pas de repos jusqu'à ce que soient trouvées résolution et délivrance "
Sigmund Freud - Le Petit Hans
Si nous considérons un symptôme comme véhiculant une information,
alors, au lieu de tenter de le gommer, nous chercherons à l'entendre.
Tout symptôme est porteur d'une information.
Toute crise permet de dégager de l'énergie.
Les violences visibles sont faciles à repérer.
S'il est un avantage, c'est qu'elles pourront être nommées.
Pouvoir dire c'est déjà être sur le chemin de la résilience.
A contrario, les violences invisibles sont, par définition, difficiles à repérer.
Elles peuvent être administrées avec le sourire par des personnes d'une telle gentillesse
que si vous vous plaignez à votre entourage, ils vous considéreront comme paranoïaque.
Il n'est d'ailleurs pas rare de rencontrer des personnes qui ont été victimes de malveillances invisibles
et deviennent leur propre bourreau : "Est-ce que je n'ai pas rêvé ?",
"Est-ce que je surinterprète ?", "Suis-je fou ? paranoïaque ?"
Une fois que le "virus" est installé, il est très difficile d'y échapper.
C 'est pour ça qu'il est important de bien étudier le sujet, d'assainir son entourage,
de revenir à ses valeurs fondamentales, de se rencontrer...
Alors, même si l'épreuve est difficile, à l'instar de ces alchimistes qui transforment le plomb en or,
nous en ressortirons grandis, plus proches de nos vraies valeurs que nous avions peut-être perdues.
En fait, grâce à cette épreuve, nous avons la possibilité de nous retrouver.
Le véritable sujet n'est pas cet autre qui vous a fait souffrir ;
le véritable sujet, c'est vous !
Extrait du livre
Les violences invisibles- JC Bouchoux
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"Imaginez un individu qui se définit en tant que parent
"je suis mère/père avant tout" et qui exprime son autorité à la maison.
Il ne supportera pas de voir son enfant s'émanciper.
C'est sans doute celui qui crie : "Tu ne vas pas y arriver... ", "Ne va pas avec eux, c'est dangereux...",
"tu n'es vraiment qu'un bon à rien..."
L'enfant est infantilisé, empêché de grandir.
En empêchant l'enfant d'accéder à sa juste place, le parent est assuré de garder la sienne.
Il est une chose que nous devons comprendre :
nous avons réussi, le jour où nous ne servons plus à rien.
Ca a l'air difficile à entendre dans une société où il faut toujours plus, et encore plus et plus.
Un parent suffisamment bon aime voir partir ses enfants ;
un thérapeute qui ne souhaite pas perdre son pouvoir accompagne ses patients dans la maladie,
il ne les accompagne pas dans la guérison."
Extrait du livre "Les violences invisibles"
Jean Charles Bouchoux
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