•  

    "J'ai essayé de me fabriquer de bons sentiments et d'ignorer les mauvais,

    pour rester en accord avec la morale et le système de valeurs que j'avais acceptés,

    en réalité, pour être aimée en tant que fille.

     

     

    Ce fut en pure perte :

    Au bout du compte, il m'a bien fallu reconnaître

    que je ne puis créer d'amour sur commande".

     

    ALICE MILLER.

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Tellement vrai....   FAUSTINE

     

    Tellement vrai.... Faustine

     

    L'absence psychologique de la mère a pour conséquence

    de rendre le sujet absent à lui-même, à la vie et aux autres,

    d'où cette sensation extrêmement pénible d'inexister,

    c'est à dire de n'être ni vivant ni compter dans le cœur d'autrui.

    Dans un tel contexte d'abandon et de solitude, synonyme de détresse,

    le sujet met en place une stratégie de survie,

    dans le but de se préserver, en repoussant la situation anxiogène.

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    "Il peut être déchirant pour toute femme,

    de reconnaître que sa mère ne l'a pas aimée, ou mal.

    Dans leur tristesse,

    certaines disent qu'il leur semble par moments être au fond d'une rivière noire et profonde

    et qu'elles ne remonteront jamais à la surface.

    D'autres paniquent devant l'intensité de leur tristesse.

    Mais je les rassure sur le fait qu'elles ne sont pas en train de devenir folles,

    qu'elles sont simplement en deuil.

    Elle ne vont pas se briser en mille morceaux.

    Leurs larmes leur permettent en fait de guérir.

     

     

    Le chagrin, comme la dépression, est une chose dont on a toujours l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais.

    Nous craignons de rester dans cet état jusqu'à la fin de nos jours,

    ce qui peut nous pousser à afficher un sourire de façade et à faire semblant que tout aille bien.

    Si nous ne nous confrontons pas à notre chagrin en lui faisant courageusement face,

    il va continuer à nous dominer.

    Il nous faut traverser le chagrin, pas simplement le contourner ou passer par dessus.

    Il faut vraiment entrer dedans.

    Ce qui demande énormément de courage".

     

    SUSAN FORWARD.

     

     

    "J'ai publié cet article le 7 septembre 2016 pour la première fois.

    Il correspondait alors vraiment à ce que je ressentais, à ce que je vivais.

    "Etre au fond d'une rivière noire et profonde et ne jamais pouvoir remonter à la surface".

    Je rassure ceux qui se reconnaitront,

    avec une aide professionnelle solide, on s'en sort...

    La liberté et le bonheur sont vraiment au bout de ce chemin....

    FAUSTINE - Décembre 2023

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     

     

     

     

    J'ai aimé ma mère. 

    D'aussi loin que je puisse me souvenir et très jeune déjà, 

    je l'ai soutenue et ai tout fait pour la voir heureuse... En vain.

    Elle n'a pas eu une enfance facile

    et c'est certainement pour cela que je n'ai rien pu faire pour lui donner le sourire.

     A l'adolescence, mystérieusement, elle m'a considérée comme sa rivale, son mauvais objet.

    Au mieux j'étais transparente à ses yeux.

     

    Ma mère

     

     

     

    J'ai très vite senti  qu'elle me manquait en quelque chose

    mais je ne suis jamais parvenue à identifier le vide qu'elle laissait en moi.

    C'est une femme à deux facettes... Les gens en connaissent une, moi une autre.***

    Faire le deuil d'une mère vivante me prendra des années....

     

     

    Ma mère

    Ce que j'ai compris :

    Le propre du pervers narcissique est qu'il a plusieurs visages. Il passe d'une facette à l'autre en quelques secondes.Il a deux fonctionnements différents en fonction du public face auquel il se trouve. Il sera ouvert et agréable devant les gens et se transformera en véritable bourreau lorsque vous serez en tête à tête. 

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    "La différence dans la façon dont votre mère perçoit les attitudes de votre frère et les vôtres

    est à mettre en rapport avec une rivalité ou compétition entre la mère et la fille.

    Cette compétition est malsaine parce que la mère ne devrait pas en faire partie.

    Il est possible qu'une enfant veuille entrer en compétition avec sa mère. 

    Mais le contraire est abject, pathologique et malheureusement bien trop fréquent.

     

     

    C'est votre mère qui vous a fait croire que vous pouviez être abandonnée.

    Par une omission empreinte d'un soupçon de négligence voire de cruauté.

    Et notre fille pleure alors on la traite d'idiote... C'est la réaction de choix... Brillant.

     

     

    PASCALE CLAIRE - L'ENVOL DU CYGNE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

    28 MAI 2017

    29 MAI 2022

    4 juin 2023

     

    Fête des Mères 

     

     

    Ce n'est pas vraiment de la souffrance.

    C'est comme une amputation qui ne ferait pas mal.

     

    Résultat de recherche d'images pour "epines de roses"

     

     

    Même quand les filles se croient méchantes, elles sont encore trop gentilles !

    Elles se reprochent ce bloc de pierre qui se forme en leur cœur,

    sans penser qu'à l'origine du désamour des filles se trouve le désamour d'une mère.

    C'est de l'adulte que viennent le ton et la couleur de la relation ! Toujours !

    Les petites filles auxquelles leur maman ne joue pas de vilains tours

    continuent d'aimer leur mère et d'aimer la vie, avec insouciance.

    Oh !  bien sûr, il y a des disputes et des ras-le-bol.

    N'importe quelle mère peut dire à sa fille qu'elle est collante, mais le rejet n'est jamais massif.

    Ou, s'il l'est, il se répare dans la tendresse qui s'ensuit.

    Une relation mère-fille de qualité vit sous le règne de l'alternance avec des heurts,

    des frustrations inévitables et des réparations qui vont de soi.

    Car la mère n'a pas le cœur de laisser sa fille avec son chagrin, sa colère, sa déception...

    PATRICIA DELAHAIE

    "Etre la fille de sa mère et ne plus en souffrir."

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Si la mère est névrosée, comment va réagir l'enfant ?

     

     

     

     

     

    L'enfant va se heurter à des contradictions profondes ;

    la mère ne correspond pas au symbole que l'enfant se fait d'elle.

    L'enfant a affaire à une mère qui a peur, qui aime puis cesse d'aimer.

    D'où réaction de l'enfant : angoisse puis réactions contre cette angoisse.

    De toute façon, l'enfant ne peut pas se laisser aller "vers sa mère". C'est évident.

    Il observe des marques extérieures d'amour, mais il ne se sent pas aimé.

    Pour retrouver une sécurité, l'enfant peut :

    * se soumettre pieds et poings liés à toutes les volontés, toutes les tyrannies et tous les caprices de sa mère.

    * Refouler certaines pulsions ; il est évident que l'hostilité, voire la haine, apparaitront rapidement. 

     

    Pierre Daco.

     

     

     

     

                                                                           

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Une mère dépressive

     

    Rien n'est plus déprimant que de vivre avec un déprimé.

    La dépression comme l'angoisse est très contagieuse.

    Cet enfant n'est pas regardé par sa mère qui, comme tous les dépressifs, est narcissique ;

    elle ramène tout à elle, incapable de voir hors d'elle.

     

    P.DELAROCHE

     

    Une mère dépressive

       

     

    Les appels téléphoniques incessants, même quand la mère blesse,

    sonnent comme une façon de se dédouaner de ce délit commis à l'entrée dans l'âge adulte :

    être parti, avoir choisi sa vie.

    D'une façon générale, les enfants ont du mal à réaliser la pathologie de leurs parents.

    Ils ont tendance à s'auto accuser de crimes imaginaires.

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    A un moment donné au moins, la petite fille en moi a dû ou devra être en colère contre sa mère,

     sinon le processus de deuil de ce qu'elle n'a jamais reçu de sa mère ne pourra pas commencer.

    Je me souviens avoir été très en colère contre ma mère, il y a trois ans,

    lorsque les souvenirs me sont revenus en mémoire.

    Cela m'a surtout fait très mal.

    Et en parallèle je me suis sentie envahie de besoins affectifs incroyables.

     

     

     

    J'avais en moi une rage incroyable.

    La conclusion que je tire de tout cela,

    c'est que la petite fille en moi a été très en colère contre sa mère et que cette colère s'est apaisée.

    Maintenant, et ce sans doute déjà depuis longtemps, elle n'attend plus rien de sa mère.

     

    PASCALE CLAIRE.

    L'ENVOL DU CYGNE.

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Le problème de l'enfant qui se fait abuser par les humeurs des autres,

    n'est pas tellement dans l'abus de soi,

    mais dans le fait qu'il n'en fut pas protégé par le parent le plus important pour l'enfant.

    En l'occurrence pour la petite fille comme pour la jeune fille, la mère est le parent le plus important.

    De même, c'est le vide ou l'absence de présence maternelle de la mère

    qui fait que la fille se fait plus facilement traumatiser par l'action des autres.

     

     

     

    La mère, le parent le plus important...

     

     

    Il dépend souvent que la mère ne soit pas une eau trouble.

    Or beaucoup de mères sont névrosées ou ignorent complètement les mécanismes de l'angoisse enfantine.

    L'idéal reste donc : savoir qu'on est névrosé, l'accepter et, ensuite, tout faire pour en sortir.

    Si la personnalité de la mère est normale,

    toutes les chances sont données pour que les réactions de l'enfant soient saines

    et pour que sa personnalité s'épanouisse harmonieusement.

    Dans ce cas, l'enfant possède des atouts qui lui permettront de devenir ce qu'il est.

     

    Ainsi dans les tout premiers ages de la vie, règne un personnage incomparable en soi :

    la mère qui devrait être une auberge.

    Quand l'auberge est fermée,

    elle impose à l'enfant son inquiétude, son angoisse, une sensation perpétuelle de danger,

     ses humeurs, ses rancunes.

    Elle supporte difficilement qu'un enfant possède sa personnalité propre.

    Elle éprouve le besoin qu'on lui montre qu'on l' aime, qu'on lui est soumis, qu'on la respecte.

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     

     

     

     

    L'enfant Thérapeute

     

     

    Le parent peut prendre une position abandonnique

    qui laisse l'enfant en attente perpétuelle d'une attention qui ne vient pas.

     

    En raison de l'attachement qu'il nourrit pour ses parents et du besoin vital

    qu'il a de leur amour et leurs soins,

    l'enfant est au cours de ses premières années naturellement attentif à ses parents.

     

    Pour dire les choses plus précisément,

    chaque enfant a l'espoir de guérir ses parents de leurs tourments

    afin de s'assurer en retour de leur amour et de leur aide indéfectible.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    La psyché humaine est comme une éponge qui s'imbibe,

    aussi bien d'eau pure que polluée.

    Il ne faut pas oublier qu'un enfant est une sorte de "parasite". Il vit au dépend de sa mère pour commencer.

     

     

     On croit que le cordon ombilical est rompu à la naissance ?

    Physiquement oui, mais mentalement loin de là.

    Il n'y a rien de plus dangereux pour un enfant et un adolescent

    que d'avoir une mère angoissée ou rigide,

    qui ne peut donc transmettre autre chose que ses angoisses, ses peurs et ses principes sclérosés.

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique