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    Rechercher l'amour maternel, la tendresse, l'affection, le réconfort,

    un lien privilégié avec une personne que l'on ne connaît pas vraiment,

    mais qui nous a frappé par sa gentillesse, sa personnalité

    et sur qui nous faisons un transfert affectif.

     

     

    Le Transfert Maternel - définition.

     

     

     

    Voilà ce qu'est le transfert maternel....

     

     

     


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    Certains ont peur du transfert car ils craignent de tomber dans une addiction à la thérapie

    mais il faut passer par ce temps de dépendance pour revenir parler de semaine en semaine ;

    on ne guérit pas du mal de vivre en six mois ou avec un livre de psycho.

    Mais il n'est pas stupide d'en avoir peur :

    certains psys mal analysés ou pervers abusent réellement du pouvoir que leur confère le transfert.

     

     

    Transfert ; faut il en avoir peur ?

     

    A la fin de la thérapie, le transfert est "liquidé".

    Cela arrive au moment où le patient en sait suffisamment sur lui-même.

    Les thérapeutes comparent souvent cette phase

    au moment où un parent lache la main d'un enfant pour le laisser marcher seul.

    Mais même longtemps après la fin de la thérapie,

    il reste toujours des sentiments, un petit plus qui fait que le psy sera toujours quelqu'un de pas ordinaire.

     

     


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    En vertu de leur rôle privilégié, de leur accès aux sentiments profonds et à l'information secrète,

    les réactions qu'on  attribue aux thérapeutes sont toujours exagérément grossies.

    Il est presque impossible aux patients de les voir tels qu'ils sont réellement.

     

     

    IRVIN YALOM

     

     

     

     


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    Je partage ici un extrait de ce superbe livre ;

    La résolution du transfert d'une façon tout à fait imagée...

    Bonne lecture.

     

     

     

     

    "L'attachement d'un petit à son objet transitionnel

    rappelle la façon dont Sophie s'est comportée avec moi, son psy.

    Encore le fameux transfert !

    Oui, c'est le sens de la "séance ininterrompue" qui fut la nôtre pendant si longtemps.

     

     

    Résolution du Transfert...

     

     

     

    Si j'ai été pour elle ce qu'est Doudou pour l'enfant, un avenir terrible m'attend.

    Pour que notre thérapie soit réellement terminée, il faudra qu'à l'instar de Doudou,

    je me salisse, que je perde la vue, mes pattes puis mes oreilles

    et que je devienne encore plus chauve et qu'enfin, à mon tour, je tombe !

     

    Ainsi faut-il que je cesse d'être pour Sophie un parent protecteur et un psy tout puissant.

    Il est indispensable que je devienne "moi", le psy faillible,

    un homme ordinaire appartenant à une autre famille que la sienne, sans confusion  possible.

    Il faut qu'elle me voie comme je suis, bien plus vieux qu'elle, sans aucun intérêt sentimental ou sexuel.

    C'est ce qu'on appelle la résolution du transfert."

     

     

     

     


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  • Le transfert se manifeste aussi par de la sympathie,

    de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter,

    de l'anxiété quand il s'absente,

    le besoin de lui parler.

     

    Le Transfert

     

     

     

     

     

    Dans les thérapies non psychanalytiques,

    telles que les thérapies cognitives et comportementales,

    techniques qui se situent dans l'ici et maintenant,

    le transfert est immédiatement repéré et analysé.

    Le thérapeute assume consciemment le rôle de "bonne mère" offrant un cadre rassurant,

    ou d'une "mauvaise", le temps que le patient défoule son agressivité.

    Il s'agit surtout d'amener le patient à changer.

     

    Le "transfert" au sens propre du terme,

    concerne la psychanalyse ou les thérapies classiques inspirées de la psychanalyse.

     

     

    Source : psychologie magazine 11/2015

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le transfert, c'est de l'amour infantile et inconscient.

    Il provient d'une période ancienne où la dépendance aux figures parentales était totale.

     

     

    Le transfert, du faux amour....

     

     

    C'est ce qui rend le transfert opérant.

    Le patient déplace sur son analyste la charge émotionnelle de ses rêves,

    de ses fantasmes et de ses désirs enfouis depuis son plus jeune âge,

    qui sont toujours présents, toujours agissants à son insu et que la cure va permettre de révéler.

    Le psychanalyste va être l'objet d'amour et de haine,

    celui sur qui projeter les émotions et les pensées inconciliables

    qui ont provoqués blocages et symptômes et grâce à qui tout l'impensable peut être pensé,

    et tout amour, lorsqu'on l'éprouve, est du vrai amour.

     

    SOPHIE CARQUAIN MARYSE VAILLANT

    RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL.

     

     


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    Prenons les débuts de la psychanalyse.

     

    En 1880, le docteur Joseph Breuer, psychiatre, confrère de Freud,

    reçoit une jeune patiente, connue dans les annales psychanalytiques sous le nom d'Anna O.

    Elle tombe passionnément amoureuse de lui, au point de concevoir une grossesse nerveuse.

    Littéralement affolé, l'homme de science abandonne le traitement.

    Pour se remettre de ses émotions, il part en voyage à Venise, où il fera un enfant à son épouse.

    Celui que désirait Bertha ?

     

    Transfert - historique

     

    ANNA O ET SIGMUND FREUD.

     

    Quelques années plus tard, Sigmund Freud,

    qui n'en est qu'aux débuts de sa découverte de l'inconscient

    est assailli par une patiente qui lui saute au cou et lui déclare sa flamme....

    Intrigué par ses élans amoureux sans fondement,

    il en vient à développer la théorie du transfert, ce lien si spécial qui se noue entre le patient et son thérapeute.

    Moteur de toutes les thérapies,

    il remet le patient en contact avec l'enfant qu'il a été et qui conditionne sa vie d'adulte.

    Le psy devient le père, la mère ou le parent idéal qui nous a manqué ;

    c'est le passé qui fait son retour dans le présent.

    Parallèlement du coté du psy se développe un contre-transfert qui se traduit par des réactions émotionnelles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le transfert...

     

    Pas de thérapie sans transfert.

    Cette relation si spéciale qui unit le patient et le thérapeute,

    faite de désir, d'agressivité, est la condition du changement.

     

    La situation thérapeutique produit un déplacement spatiotemporel, un transfert.

    Le patient déplace sur son psy des émois, des attentes,

    des frustrations qu'il ne digère pas et l'empêchent d'avancer.

    Il demande au psy ce qu'il a demandé à son père, à sa mère

    auprès desquels il a appris à aimer, à être aimé ou à se sentir en trop.

    C'est le moteur de la thérapie.

     

    Pour mieux comprendre Faustine...

     

    En même temps que le patient se soigne, il est en apprentissage.

    Le patient se trompe de cible en prenant le psy pour l'objet de sa flamme

    mais l'amour transférentiel est bien réel,

    tout amour étant une réédition de faits anciens, une répétition de réactions infantiles.

     

    Le transfert se met en place

    dès que le patient croit avoir trouvé la personne capable de saisir la raison de ses maux.

    Même si certains débuts de thérapie s'avèrent angoissants au commencement,

    c'est presque toujours l'idylle : le thérapeute est un être merveilleux.

    Plus le patient a la sensation de progresser, plus il estime que son psy est bon.

    Mais qu'une difficulté survienne et soudain, il est accusé de ne rien entendre,

    d'être abandonnique, frustrant, sourd.

     

    A la fin de la thérapie, le transfert est (en principe) liquidé.

    Cela arrive au moment où le patient en sait suffisamment sur lui-même.

    Les thérapeutes comparent souvent cette phase

    au moment où un parent lâche la main d'un enfant pour le laisser marcher seul.

     

    Mais même longtemps après la fin de la thérapie,

    il reste toujours des sentiments,

    un petit plus qui fait que le psy sera toujours quelqu'un de pas ordinaire.

     

     

    Psychologie magazine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "Ma rencontre avec lui devenait l'affaire la plus importante de la journée,

    de la semaine, et même de la vie"

     

    Ferdinando Camon, La Maladie Humaine.

     

     

    Thérapie, ces questions que l'on se pose...

     

    Extraits du livre de Dominique Dyens - Cet autre Amour...

     

    Je tenais à les partager ici,

    car ils sont la représentation exacte de mes ressentis lors de ma première thérapie...

    FAUSTINE.

     

     

     

    "Durant la première année, mon souhait de poursuivre l'analyse

    alors même que, pensais-je, j'avais dépassé, voire résolu les problèmes factuels qui m'avaient amenée à consulter

    devenait un problème.

    Avais je le droit de vouloir creuser davantage ?

    Etais-je suffisamment névrosée pour postuler à une analyse à durée indéterminée ?

    Et si j'agissais par pur narcissisme ?

    Pour le plaisir de me montrer et aussi de me plaindre, car au fond chez un psychanalyste,                                    on se plaint parfois, de la vie et des gens. Ne suis-je pas en train d'usurper la place d'un autre qui aurait davantage besoin de ce créneau horaire que moi ? ...

    Je n'ai pas envie de vous quitter, j'ai simplement besoin d'être autorisée à demeurer".

     

    --------------

    "Sur les notes de mon iPhone, je consigne mes séances.

    L'écriture me sert d'exutoire et m'aide à classer et clarifier mes pensées.

    Et ce n'est qu'une fois la séance couchée sur le papier et mes émotions calmées que je peux m'en aller".

     

    ------------------

    "Le transfert c'est une comète. Un espace spatio-temporel accessible aux seuls analysants.

    Un objet affectif non identifié, un truc sidérant qui m'a propulsée dans une dimension émotionnelle

    dont jusqu'à présent j'ignorais tout. Même s'il m'asservit dans un état de joie et de souffrance

    dont je désespère de pouvoir sortir un jour...

    Le transfert est en train de me faire vivre une expérience humaine unique,

    si forte et si bouleversante qu'il me semble que je ne m'en remettrai jamais."

     

    ----------------

     

    "Si auparavant je ne m'autorisais à lire que ce que je pouvais comprendre,

    j'essaie à présent de lire ce que je ne comprends pas.

    La corrélation étroite entre psychanalystes et écrivains me fascine..

    Je suis avide d'apprendre mais également très frustrée de l'étendue de mon ignorance.

    J'aimerais tant rattraper les années, que je vais dans tous les sens".

     

     

     

     

     

     

     


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    "Ma rencontre avec lui devenait l'affaire la plus importante de la journée,

    de la semaine, et même de la vie"

     

    Ferdinando Camon, La Maladie Humaine.

     

     

    Thérapie, ces questions que l'on se pose...

     

    Extraits du livre de Dominique Dyens - Cet autre Amour...

     

    Je tenais à les partager ici,

    car ils sont la représentation exacte de mes ressentis lors de ma première thérapie...

    FAUSTINE.

     

     

     

    "Durant la première année, mon souhait de poursuivre l'analyse

    alors même que, pensais-je, j'avais dépassé, voire résolu les problèmes factuels qui m'avaient amenée à consulter

    devenait un problème.

    Avais je le droit de vouloir creuser davantage ?

    Etais-je suffisamment névrosée pour postuler à une analyse à durée indéterminée ?

    Et si j'agissais par pur narcissisme ?

    Pour le plaisir de me montrer et aussi de me plaindre, car au fond chez un psychanalyste,                                    on se plaint parfois, de la vie et des gens. Ne suis-je pas en train d'usurper la place d'un autre qui aurait davantage besoin de ce créneau horaire que moi ? ...

    Je n'ai pas envie de vous quitter, j'ai simplement besoin d'être autorisée à demeurer".

     

    --------------

    "Sur les notes de mon iPhone, je consigne mes séances.

    L'écriture me sert d'exutoire et m'aide à classer et clarifier mes pensées.

    Et ce n'est qu'une fois la séance couchée sur le papier et mes émotions calmées que je peux m'en aller".

     

    ------------------

    "Le transfert c'est une comète. Un espace spatio-temporel accessible aux seuls analysants.

    Un objet affectif non identifié, un truc sidérant qui m'a propulsée dans une dimension émotionnelle

    dont jusqu'à présent j'ignorais tout. Même s'il m'asservit dans un état de joie et de souffrance

    dont je désespère de pouvoir sortir un jour...

    Le transfert est en train de me faire vivre une expérience humaine unique,

    si forte et si bouleversante qu'il me semble que je ne m'en remettrai jamais."

     

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    "Si auparavant je ne m'autorisais à lire que ce que je pouvais comprendre,

    j'essaie à présent de lire ce que je ne comprends pas.

    La corrélation étroite entre psychanalystes et écrivains me fascine..

    Je suis avide d'apprendre mais également très frustrée de l'étendue de mon ignorance.

    J'aimerais tant rattraper les années, que je vais dans tous les sens".

     

     

     

     

     

     


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      Tout travail psychologique,

    qu'il soit en surface ou en profondeur,

    est une relation humaine entre le psychologue et son patient et vice et versa.

    Ils sont des compagnons de route.

     

    Le travail thérapeutique.

     

    L'analyste représente le monde tel que le patient voudrait qu'il fût, parce qu'il ne juge jamais.

    Souvent le patient se relie comme un enfant à son père analytique.

     

    L'analyste entend souvent :

    "Je ne vis qu'en fonction de ma séance d'analyse",

    "Je n'ai que vous au monde",

    "Si vous m'abandonnez, je suis perdue".

     

    Il y a donc fixation temporaire du patient sur l'analyste.

    Or pour progresser, cette fixation doit cesser harmonieusement,

    au fur et à mesure que la personnalité adulte du patient se renforce.

     

                                                                                Pierre DACO.

     

     

     

     

     

     

     


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