•  

    Les jeunes enfants observent attentivement ce qui se passe dans leur milieu ambiant

    et acquièrent la sagesse que leur lèguent leurs parents par le biais de leur mémoire subconsciente.

    Ils adoptent le comportement et les croyances de leurs parents.

     Les bébés sont capables d'apprendre des tâches complexes par simple observation de leurs parents.

    Ces croyances, attitudes et comportements de base observés chez les parents sont intériorisés,

    traçant des voies synaptiques dans le subconscient.

    Si le jugement tel que "tu es un imbécile" est émis par les parents,

    l'enfant mémorise cet avis comme s'il s'agissait d'une vérité absolue,

    car sa conscience n'est pas encore assez évoluée pour faire la différence entre l'absolu et les nuances.

    Une fois intégrées, ces insultes agissent comme des vérités qui modèleront le comportement

    et le potentiel de l'enfant sa vie durant, sans même qu'il en ait conscience.

     

     

    Quand ils arrivent à l'adolescence, les enfants débordent d'informations :

    savoir marcher, savoir qu'ils sont imbéciles ou le contraire ! 

    Les croyances qu'ils ont héritées de leurs parents

    se comparent à une banque de programmes destinés au décodage des signaux de l'environnement

    et à l'activation de comportements types, sans qu'interviennent ni questions ni jugements.

     Elles constituent un disque dur sur lequel s'enregistrent les expériences de vie

     

     

     Extrait de ce livre :

    Rebondir - Daniel Dufour.

     

     

     

     

     

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    "J'ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l'éducation de l'enfant.

     

     

     

    Je pense qu'il faudrait des études de base, très simples, où l'enfant apprendrait qu'il existe au sein de l'univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu'il dépend de l'air, de l'eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n'ont jamais fait que produire d'autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.

    On lui apprendrait assez du passé pour qu'il se sente relié aux hommes qui l'ont précédé, pour qu'il les admire là où ils méritent de l'être, sans s'en faire des idoles, non plus que du présent ou d'un hypothétique avenir.

    On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.

    On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n'osent plus donner dans ce pays.

    En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d'avance certains odieux préjugés.

    On  lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l'imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.

    Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes                                plus tôt qu'on ne le fait."

     

     

     

    Marguerite Yourcenar,

    Les Yeux Ouverts (1981)

     

     

     

     

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    On dit avec justesse, que la période de 0 à 7 ans est la plus importante dans la vie d'un enfant.

    C'est dans ces années là que tout se dessine, se décide,

    que se développe la connaissance de soi, l'estime de soi, la confiance de soi.

     

     

    L'enfant enregistre tout ce qui se passe autour de lui.

    Parfois consciemment, parfois inconsciemment.

    Et ce qu'il aura enregistré inconsciemment ressortira de façon claire plus tard dans sa vie.

    L'attitude des parents pour un enfant de cette tranche d'âge est importante.

    Les peurs, les manques, les blessures y prennent racine

    et il est difficile après coup de s'en départir.

     

     

    D.PIETRO

     

     

     

     

     

     

     

     

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    "Le très éminent psychanalyste anglais Donald Winnicott a remarqué, en son temps,

    que les enfants encore petits utilisent une de leurs peluches

    pour maintenir un contact continu avec leur mère.

    Le jouet représente, et remplace, la maman (ou le papa ou les deux).

    Il devient Doudou, un "objet transitionnel" chargé de maintenir la continuité de la présence maternelle.

    Pendant des années, l'enfant ne peut absolument pas se passer de son Doudou transitionnel.

    Il est, avec sa mère réelle, la seule source de réconfort qui maintienne le sentiment de sécurité du petit.

    La peluche  doit suivre l'enfant partout.

    Impossible de se déplacer ou de s'endormir sans Doudou.

    Il est le grand protecteur !

     

    Le Doudou

     

     

    Pourtant avec le temps, Doudou se salit, perd ses yeux, ses pattes et ses oreilles.

    Il sent mauvais, il devient chauve !

    Puis un jour, Doudou "tombe", dit Winnicott.

    L'enfant semble être devenu indifférent à l'objet.

    Cesse-t-il de l'aimer ? Pas tout à fait.

     

    Il aime toujours Doudou, mais il n'a plus besoin qu'il soit toujours là pour de vrai.

    La permanence de la maman, que Doudou représente, est désormais intériorisée.

    L'enfant porte sa maman "à l'intérieur" de lui et assure ainsi son sentiment de sécurité et d'autonomie".

     

     

    SOURCE : La Thérapie de la dernière chance

    Sophie Tran Van - Emmanuel Goldenberg

     

    Le Doudou

     

     

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    Pour favoriser l'épanouissement des enfants,

    il est vital de répondre à leurs besoins fondamentaux,

    amour inconditionnel, affection, tendresse physique,

    attention et encouragements,

    sécurité et protection,

    responsabilisation et autonomisation progressive,

    et aussi des limites claires, un cadre ferme et étayant

    pour leur faire comprendre

    les nécessaires règles de la vie en communauté....

     

     

     

     

     

     

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    Dès l'enfance, au sein du triangle père mère enfant,

    deux ingrédients, deux matériaux fondateurs :

    l'amour et la loi, la tendresse et l'autorité .

     

    L'autorité

     

    Ces deux notions s'avèrent complémentaires.

    De toute évidence, l'autorité n'est pas synonyme de brutalité, de sévérité excessive, de violence.

    Elle représente une forme d'amour offerte à ceux qu'on aime.

     

    MR MOUSSA NABATI - Le bonheur d'être soi.

     

     

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    L'AGRESSIVITE VISIBLE

     

    L'agressivité visible, c'est celle qu'on remarque.

    La personne est irritable, mord sans raison, riposte aigrement, même si autrui est courtois,

    veut toujours avoir raison, a un caractère entier,

    écrase les autres (de préférence ses inférieurs) sous ses reproches ou ses "hurlements".

    Cette agressivité est toujours basée sur la peur.

    L'agressivité visible est d'une forme banale et courante.

    Elle peut faire de grands ravages (parents envers enfant).

    Elle provient de sentiments d'infériorité ou de culpabilité, d'angoisses inconscientes.

     

     

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    Quelles sont les véritables conséquences d'une éducation toxique

    sur l'enfant et le futur adulte concerné ?

     

    "L'enfance est l'étape de la vie durant laquelle nous commençons à découvrir le monde,

    à nous développer et à nous habituer à vivre avec les autres.

    D'un autre côté, c'est une période où nous sommes particulièrement vulnérables et dépendants.

    Ce qui se passe pendant cette phase de notre existence

    a de grandes chances de s'ancrer dans notre esprit durablement.

     

    Cette réflexion vaut autant pour une enfance positive que pour une enfance négative,

    même si ces deux expériences ont des conséquences totalement différentes sur l'être humain.

     

    Cinq conséquences d'une éducation toxique...

     

    Un avantage ou un handicap nous est attribué durant notre enfance,

    et nous n'avons que peu de moyens de lutter contre cela.

     

    1) Ne pas avoir profité de son enfance

    Cette période ne reviendra pas une fois que nous l'aurons vécue,

    comme toutes celles qui composent notre histoire vitale.

    Une enfance toxique se traduit par une période triste, malheureuse ou compliquée.

    Le fait de ne pas avoir vécu cette étape de notre existence comme nous l'aurions souhaité,

    nous remplit bien souvent de rancœur envers les personnes pour qui nous avons des sentiments profonds.

    Les liens émotionnels de notre enfance survivent dans un entre-deux entre l'amour et la rancœur.

    Les sentiments dont nous parlons ne sont pas les fruits du hasard,

    mais de la valorisation postérieure des injustices, de la méfiance, des peurs, de l'abandon

    et de l'humiliation que nous avons pu subir durant cette période.

     

    2) Ne pas avoir appris à entretenir des relations saines avec les autres.

     

    La manière dont nous nous lions avec les autres se développe dès les premières années de notre vie.

    Nous apprenons à nous exprimer ou à rester silencieux, en fonction des situations,

    pour parvenir à établir une communication efficace.

     

    Cependant, les patrons erronés, comme la violence et la coaction sont très faciles à apprendre et à reproduire.

    Ils deviennent très difficiles à modifier une fois que nous les avons appris,

    surtout lorsque nous les voyons comme le seul moyen pour obtenir ce dont nous avons besoin.

    Même s'il est toujours possible de changer et d'acquérir les comportements sociaux qu'il nous manque,

    une éducation toxique freine le développement de notre potentiel émotionnel et communicationnel.

    Il est fort probable qu'à un moment donné de notre existence,

    nous soyons obligés de payer au prix fort les travers d'une éducation toxique.

     

    3) Ne pas savoir gérer son égo

    Une éducation toxique ne fait pas seulement référence à un manque de tendresse,

    ou au fait de subir continuellement le châtiment injustifié de l'indifférence.

    C'est également le fait d'être élevé par des personnes qui ne reconnaissent jamais leurs erreurs

    et qui surprotègent les enfants, en évitant à tout prix qu'ils soient confrontés aux erreurs qu'ils commettent

    et en projetant sur eux une image d'invulnérabilité, qu'ils ne retrouveront jamais dans le monde des adultes.

     

    L'enfant grandit alors avec une mauvaise image de lui-même, qui ne correspond pas à la réalité.

    Cette méconnaissance de lui-même lui sera très préjudiciable tout au long de sa vie.

     

    4) Manquer d'intelligence émotionnelle

    L'apprentissage de la gestion de nos émotions, ne fait partie d'aucune formation.

    Ce n'est pas enseigné de manière systématique aux enfants.

    Le fait que personne ne nous ait jamais appris à gérer nos émotions

    ne veut pas dire que nous ne pouvons pas l'apprendre par nous-mêmes.

    Cependant, nous devons faire des efforts supplémentaires, en observant les autres

    pour acquérir ce qui devrait être enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge.

    Une enfance toxique est souvent le fruit de parents, de personnes référentes et de proches

    qui ont une intelligence émotionnelle peu développée.

    Cela peut être très dangereux pour les enfants,

    car ils deviennent vulnérables sur un point fondamental de leur existence future.

     

    5) Ne pas avoir de repères éducatifs.

    Le style d'éducation que nous avons eu

    va déterminer les références sur lesquelles nous allons nous baser

    pour éduquer les enfants qui se trouvent dans notre entourage. 

    S'il est vrai que nous avons souvent tendance à répéter les patrons

    et les comportements que nous avons connus de manière inconsciente,

    il n'est pas impossible de rediriger notre vie au prix d'efforts de compréhension et de connaissance de soi.

     

    Même si les personnes qui ont vécu une enfance difficile ont plus de mal à se développer sereinement,

    elles peuvent dépasser leurs limites et réorienter complètement leur existence.

    De cette manière, elles seront fières d'avoir pu se développer malgré un départ compliqué dans la vie,

    et cette victoire aura plus d'importance que tous les traumatismes qu'elle auront pu avoir durant leur enfance".

     

     

    SOURCE : "Nos pensées".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Flavie Flament a sorti aux éditions JC Lattès son autobiographie "La Consolation "

    dans laquelle elle raconte comment elle a été violée à l'âge de 13 ans par David Hamilton,

    célèbre photographe des années 70 (Quelle époque !)

    David Hamilton, un homme que sa mère a laissé s'approcher d'elle, "aveuglée", dit-elle par sa célébrité.

    "Depuis ce drame, j'ai été obligée de me contrôler seule. De gravir la montagne seule,

    avec personne pour m'assurer la cordée. Je suis aujourd'hui protégée par mon entourage

    et par ma famille nouvelle, et j'ai dû couper les liens avec des personnes qui m'entrainaient vers le fond".

     

    Flavie Flament - La consolation

    Extrait :

    "Poupette sait pourquoi les adultes font des enfants : pour eux.

    Pour se défouler, pour passer leurs nerfs ou leur chagrin. Pour crâner, parfois.

    Pour filer des taloches, mettre des coups de pied aux fesses, humilier ou exposer comme un trophée.

    C'est selon les jours, selon les  gens, selon les circonstances.

    Un enfant, ça cause beaucoup de soucis, ça ruine des ventres et des carrières,

    ça empêche les parents de s'épanouir, les mamans d'avoir une vie, ça déçoit, la plupart du temps,

    mais ça peut servir aussi. Et c'est ça qui est pratique pour eux.

    On peut leur gueuler dessus à la maison, les humilier, jamais ils ne contrediront les parents en public,

    trop soucieux des représailles mais heureux de s'entendre dire quelques douceurs

    pour endormir la galerie.

    Poupette n'aime rien tant que quand maman l'appelle "ma biche" devant tout le monde.

    Ca lui fait oublier qu'elle était "moche" et "conne" ce matin.

    On ne sait jamais : peut-être maman ne va-t-elle plus cesser de l'aimer maintenant ?

    Les gamins, on les habille bien, on les dresse comme il faut,

    la politesse, les bonnes notes et tout, et ça fait la blague.

    Pour peu qu'ils soient beaux, on a tout gagné.

     

    On leur intime l'ordre, dans un sourire de façade mais le regard lourd de menaces,

    d'aller chanter, au bout de la table, debout sur une chaise lors des déjeuners familiaux du dimanche.

    Ca fait pleurer les vieux, et l'on peut enfin espérer obtenir la reconnaissance de ses parents

    pour leur avoir offert de si beaux petits-enfants.

     

    On exhibe fièrement le bulletin de notes de l'aîné quand il est bon, pour faire enrager la belle sœur

    mais on oublie de préciser que le petit dernier frôle l'exclusion pour mauvaise conduite en classe.

    On joue à la famille modèle, au couple uni, proche de ses enfants qui bien sûr affronte certaines épreuves

    (important, les épreuves), mais qui parvient toujours à les surmonter, à coups d 'amour et de dialogue.

    La famille est ce qui se doit d'être le plus enviable.

    Car, comme on dit, que nous reste t-il quand on n'a pas la famille ?

     

    Sur la photo, les enfants font bonne figure.

    On leur a appris à sourire, et on leur fait la gueule s'ils ne le font pas, alors ils sourient toujours.

    On leur a appris aussi à poser, à étreindre, à passer les mains autour des cous,

    à faire des bisous pour la postérité.

    Aller sur les genoux de l'oncle pervers, enlacer la vieille tante poilue qui pue,

    poser sa joue contre celle de maman...

     

    Si les photos immortalisent les réunions de famille, les anniversaires et les parties de pêche,

    elles travestissent surtout les faits, ignorent les chagrins, dissimulent les coups,

    étouffent et découragent les revendications.

    Elles ne reflètent pas grand chose, sinon le besoin de s'accrocher à une seconde magique où rien ne paraîtra.

    C'est pour cela qu'on ne garde que les plus belles et qu'on les aligne dans des albums

    que l'on feuillettera plus tard, l'œil humide et l'air satisfait :

    on s'y accroche pour ne pas voir la réalité car, face à elle, peu parviennent à soutenir le regard.

     

    Les albums photo sont les traîtres des enfants malheureux et les complices de leurs bourreaux".

     

    Flavie Flament

    Extrait de son livre "La Consolation"

    dont je vous recommande vivement la lecture.

     

     

     

     

     

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    "Le trauma n'est pas toujours flagrant.

    Le plus souvent il est insidieux et la honte acquise au cours du développement

    imprègne dans la mémoire de l'enfant un abcès diffus, une déchirure invisible.

     

    Distance affective...

      

     

    A l'occasion des interactions quotidiennes,

    il arrive qu'un parent, sans s'en rendre compte,

    manifeste des gestes et des mimiques de rejet ou de mépris.

    Quelques moulinettes verbales comme "encore toi ! Aahrr ! Ca ne m'étonne pas de toi !",

    quelques expressions faciales involontaires, comme une bouche pincée, un froncement de sourcil,

    une raideur du corps qui s'éloigne quand l'enfant veut s'y blottir,

    expriment un désir de distance affective.

    Quand ces gestes signifiants, vitaux pour un enfant, se répètent chaque jour à la moindre interaction,

    pendant des années, ils finissent par inscrire dans la mémoire du petit une sensibilité malheureuse,

    une vulnérabilité acquise, qui se manifestent par des comportements d'humilité excessive.

    L'enfant s'efface, se tait, baisse les yeux et évite tout affrontement verbal.

    Son élan affectif vers un parent rejetant lui a fait acquérir la sensation que toute affection est inaccessible.

    Il devient anormalement sage, abattu, silencieux, à l'écart.

    Les minuscules déchirures quotidiennes ont construit dans son âme

    une représentation de soi qui pourrait se dire ainsi :

    "je vois bien que je te déçois... Je ne suis pas à la hauteur de tes rêves... C'est normal que tu me méprises".

    L'enfant se mire dans le regard de sa figure d'attachement qui lui renvoie une image de dédain.

    La fratrie, les copains d'école, les enseignants, toute figure signifiante pour lui,

    possèdent le pouvoir de lui faire internaliser une image dévalorisée de lui-même.

    Etre rejeté ou méprisé par quelqu'un dont on espérait l'affection est une déchirure traumatique.

    Cette agression moins flagrante qu'un viol ou qu'une scène d'horreur est d'autant plus traumatisante que,

    mal consciente, elle est mal mentalisable et l'on s'en protège moins".

     

    BORIS CYRULNIK

    MOURIR DE DIRE - LA HONTE.

     

     

     

     

     

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    NE JUGEONS PAS.....

     

    AUCUN JUGEMENT PRECIPITE

     

     

     

    Imaginons qu'en vacances, une personne veuille prendre sa voiture et s'aperçoive qu'un des pneus est crevé.

    Cela n'est pas très grave. Elle change la roue et le soir raconte ses déboires en riant à l'apéritif.

     

    Imaginons maintenant que cette personne apprend qu'elle est licenciée et que son conjoint la quitte.

    Elle bascule dans un état de tension très important.

    Simultanément elle arrive à sa voiture et découvre que le pneu est crevé.

    Là c'est la crise de nerfs.

     

    Un témoin ne comprendra pas qu'elle s'effondre pour si peu

    (ce qui d'ailleurs, montre bien la difficulté qu'il y a à juger ce que vivent les autres).

     

     

    Jean  Charles BOUCHOUX.

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    L'autorité

     

    Imaginons un enfant dont la spontanéité est sans cesse brimée par un parent autoritaire.

    Supposons que cet enfant au bout d'un certain temps, se sente coupable ou stupide

    chaque fois qu'il est "lui-même" (spontané).

     

    L'enfant va donc peu à peu refouler la partie de sa personnalité dont l'expression représente un danger.

    Il va se dire :

    "Si je suis spontané, je me heurte à l'opinion méprisante de mon père ou de ma mère ;

    je me sens coupable d'être spontané ;

    je ne serai plus spontané ; je jouerai un rôle."

     

     

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