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    Les signes de la dépression...

     

    Suite de l'histoire... Février 2013

     

    - Perte d'intérêts dans les activités quotidiennes

    -Perte ou gain de poids (variation de plus de 5 % sur un mois)

    - Insomnie ou Hypersomnie

    - Perte d'énergie

    - Perte de confiance en soi

    - Problèmes de concentration

    -Irritabilité

    - Maux de dos, de tête, de ventre.

    - Douleurs articulaires

    - Impression d'être "en décalage" par rapport aux autres,

    - Anxiété, angoisse, gorge serrée, sueur, oppression thoracique, palpitations, tremblements.

     

     

     

     

      

     


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    "La patience est synonyme de lâcher prise.

    Cela signifie de ne pas être en attente de ce qui va se passer aussi.

    La patience signifie non pas attendre que les événements surviennent

    mais se recentrer sur le moment présent,

    le vivre après avoir envoyé dans l'Univers ton souhait formulé de façon claire.

     

    Tu désires obtenir quelque chose ?

    Tu lances en le formulant clairement ce que tu désires et te réabsorbes alors dans ta vie présente.

    La patience est alors le temps que met le désir à être obtenu.

    Chaque fois que la pensée revient, tu la chasses en te recentrant dans le moment présent."

     

    Dr Daniel Dufour

    "les Barrages Inutiles".

     

     

     

     


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    "Mon expérience m'a conduit à reconnaître

    que des patients dépendants ou profondément régressés

    peuvent en apprendre plus à l'analyste sur la première enfance

    que ce qu'il peut tirer de l'observation directe des nourrissons

    et du contact avec des mères qui s'occupent de leur nourrisson.

     

    Toutefois,

    le contact clinique avec les expériences normales et anormales de la relation mère-nourrisson

    influence la théorie analytique du psychanalyste, étant donné que ce qui se passe dans le transfert

    (dans les phases de régression de certains patients)

    est une expression de cette relation mère-nourrisson.

     

     

    Les patients en analyse qui régressent dans le transfert jusqu'à un sérieux état de dépendance

    comblent cette lacune

    en dévoilant au cours de ces phases de dépendance leurs attentes et leurs besoins"

     

    DONALD W.WINNICOTT

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    SCHIZOIDIE

     

    Constitution mentale ou mieux, structure de la personnalité aux limites du pathologique,

    caractérisée par une tendance à l'introversion, l'intériorisation des affects, le repli sur soi

    pouvant aller jusqu'à l'isolement, la rêverie, l'attrait pour les abstractions.

      

     

     

    Défenses Schizoïdes

     

    1) Dépersonnalisation

    Altération de la conscience,

    caractérisée par le sentiment de ne plus se reconnaître soi-même et où l'on ressent son corps comme irréel.

    Cet état s'accompagne souvent d'anxiété, d'impression d'étrangeté du monde extérieur.

     

    2) Déréalisation

    Altération de la perception du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel et extérieur.

    Il s'agit d'un symptôme retrouvé dans différentes affections psychiatriques plus ou moins sévères.

    C'est un symptôme dissociatif qui peut également être vécu lors de périodes de stress intense et prolongé.

    Des semaines, parfois des mois sont parfois nécessaires

    pour récupérer une vision "normale" du monde extérieur après une telle expérience.

    Ressenti  ; "je suis là mais pas là, je suis avec vous mais ailleurs. C'est comme s'il y avait un voile,

    une sorte de brume entre le monde et moi".

     

    3) Clivage  (se couper pour ne pas éclater)

    C'est une sorte de filtre qui a pour fonction la protection de la personne,

    un mécanisme de défense fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité.

    "Le moi est comme cassé, il se scinde en deux parties.

    L'une reste en contact avec la réalité alors que l'autre construit une réalité de remplacement, une néo réalité.

    C'est une opération de survie, de défense contre un éclatement, une angoisse de morcellement,

    provoquée par la confrontation avec des expériences qui n'ont pu être ni assimilées ni subjectivées.

     

    4) Division entre vrai et faux selfs 

    Le self est à la fois le Moi, Le ça et une partie du Surmoi.

    C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est elle qui imagine, qui joue.

    C'est ce qui nous donne le sentiment d'exister, il nous donne l'impression de notre identité.

    Il se développe dans le contact avec l'environnement.

     

    Vrai self :

    Quand la personne a intégré les exigences instinctuelles .

    L'individu a suffisamment confiance en lui et en l'environnement

    pour s'accepter lui-même et accepter de le montrer.

     

    Faux Self :

     Il se construit prioritairement comme adaptation à l'environnement.

    Le faux self est favorisé très tôt au cours du développement lorsque la mère,

    incapable de répondre aux manifestations spontanées de son bébé,

    imposera ses choix et le contraindra à s'y soumettre. 

    Une attitude sociale toujours polie, de bonnes manières dans les rapports aux autres...

    L'individu a investi son apparence, protégeant son Moi derrière un écran social rigide.

     

    5) Troubles de la pensée (imagination, jugement et raisonnement).

     

    En psychiatrie le trouble de la pensée ou le désordre de la pensée

    survient lorsqu'un individu souffre de problèmes émotionnels ou comportementaux.

    Les symptômes peuvent inclure une fausse idée de soi-même, de la paranoïa,

    entendre ou voir ce que d'autres individus ne perçoivent pas,

    et une pensée ou une parole déconnectée de la réalité.

     

     

     

     

     


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    Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons.

    Nous supposons que les autres pensent comme nous pensons,

    qu'ils ressentent les choses comme nous les ressentons,

    qu'ils jugent comme nous jugeons.

    Voilà la supposition la plus importante que font les humains.

    C'est la raison pour laquelle nous craignons d'être nous-mêmes avec les autres,

    car nous pensons qu'ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer,

    comme nous le faisons nous-mêmes.

     

     

    Ne faites pas de suppositions....

     

     

    C'est pourquoi, avant même que les autres puissent nous rejeter,

    nous nous sommes déjà rejetés nous-mêmes.

    Voilà comment fonctionne l'esprit humain.

     

    DON MIGUEL RUIZ.

     


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    Les barrag"es inutiles - Dr Daniel Dufour

     

     

    La maladie et l'inconfort physique, 

    ces signes indéniables de mal-être, sont des messages d'alerte que notre corps nous envoie.

    Comment parvenir à surmonter et à guérir ces maux ?

    En limitant les pensées nocives, qui, à la manière d'un barrage retenant l'eau,

    nous empêchent de vivre dans le moment présent les émotions qui nous submergent.

    Seule l'expression de nos émotions peut ouvrir la brèche au lâcher prise et au pardon,

    les deux clés de la guérison.

    En développant le respect et l'amour de soi,

    nous pouvons parvenir non seulement à contourner les obstacles à notre bonheur,

    mais aussi à donner libre cours à la créativité et à l'intuition qui sommeillent en nous.

    Les barrag"es inutiles - Dr Daniel Dufour

    Le Dr Daniel Dufour est médecin depuis 1979.

    Ses années passées au service du Comité international de la Croix Rouge l'ont mené en Asie et au Moyen-Orient.

    Il pratique une médecine globale dans laquelle les causes de la maladie sont traitées autant que les symptômes.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les Deuil à faire

     

    LE DEUIL DU PARENT TOUJOURS VIVANT

    Ce qu'il faut combler,

    ce sont LES VIDES de la déficience de ce parent....

     

     

    LE DEUIL DE LA RELATION  

    Il s'agit de faire le deuil de la relation,

    de ce que vous étiez en droit d'attendre, des efforts que vous avez fournis pour que "ça aille mieux" ,

    de ce lien auquel vous teniez car, malgré tout, c'était votre parent ou, en tout cas, il était censé l'être...

    Il arrive très souvent que les enfants de MPN s'en veuillent d'avoir mis tant de temps à comprendre,

    à ouvrir les yeux et à accepter qu'il n'y avait rien à faire.

     

     

    LE DEUIL DE L'ESPOIR 

    Si, en tant qu'enfant de MPN,

    vous aviez mis longtemps à admette, à comprendre ou à voir que votre parent était toxique,

    c'est parce que vous aviez toujours l'espoir de le changer.

    Animés et habités par leur bon sens et leur espoir,

    les enfants de MPN ne peuvent pas imaginer qu'une personne qu'ils considèrent comme intelligente

    ne puisse pas avoir le même bon sens qu'eux, qu'elle continue à nier l'évidence.

    Les enfants de MPN sont les rois de l'espoir :

    espoir que leur parent change, espoir de se faire aimer, espoir d'être acceptés tels qu'ils sont,

    espoir de se faire comprendre, espoir de la justice et de la réparation.

     

     

    LE DEUIL DE L'AMOUR INCONDITIONNEL DE SON PARENT

    La société Judéo-chrétienne dans laquelle nous vivons ne donne pas le droit de penser cela. 

    Pourtant il est évident qu'un parent MPN n'aime pas  son enfant.

    Ne pas se sentir aimé pour ce que l'on est

    et accepter que ça ne sera jamais le cas est un processus douloureux.

     

     

    LE DEUIL DES PARTIES DE SOI BLESSEES

    Les blessures sont nombreuses, l'ego souffre.

    Grandir avec un parent MPN, c'est se construire en tentant d'éviter les balles, mais en en prenant quand même.

    Il faut bien comprendre que les enfants de MPN

    n'ont pas le droit d'avoir des besoins, des émotions, des envies autres que celles de leur parent.

    Ils ont tendance à grandir et à se développer en fonction des attentes de leur parent MPN,

    et non en fonction de ce qu'ils sont vraiment.

     

     

    LE DEUIL DE LA RECONNAISSANCE

     

     

    LE DEUIL DE L'ENTOURAGE ENCORE SOUS EMPRISE.

    En plus de faire le deuil de son parent,

    il doit faire celui de ses freres et sœurs, de sa famille, de son entourage.

    Il sera incompris et jugé, culpabilisé et rejeté.

    Dans ces cas-là, les enfants (devenus adultes) ressentent un grand et profond sentiment de solitude.

     

     

    JULIE ARCOULIN

    extrait de....

     

    Les Deuils à faire

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    ALCOOL, cause ou conséquence ?

     

     

    LES ADDICTIONS : L'alcool 

     

    L'excès d'alcool intervient fréquemment au cours des réactions dépressives,

     s'installent insidieusement, durent et finissent par imprégner plus ou moins complètement un mode de vie.

    L'abus d'alcool ou de tout toxique n'est souvent qu'un symptôme au milieu de difficultés plus complexes.

    Mais tant que cet excès n'est pas réglé, toute évolution favorable est impossible.

     

     

     

     


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    Journal de confinement par Lionel Tillieu

     

    Le confinement revisité... Sourions un peu

     

     

     

    JOUR 1

    Mercredi 18 mars.

    Premier jour à quatre à la maison.

    Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin.

    Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j'imagine qu'il faut le temps de s'organiser.

    Ce midi, apéritif en famille, jeux l'après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter.

    Petit air de vacances !

     

     

    JOUR 2

    Jeudi 19 mars.

    Première tonte de l'année ! J'adore l'odeur de l'herbe coupée.

    Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre,  

              les premiers jours de printemps sont toujours agréables !

    Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours.    

          La vie s'organise tranquillement.

     

     

    JOUR 3

    Vendredi 20 mars.

    Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme...

    Léa fait des dessins pour papa et maman.

    Trop mignon.

     

     

    JOUR 5

    Dimanche 22 mars.

    Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre !

    Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop !

    Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c'est moche pour la planète.

    Côté divisions, on rame...

     

     

    JOUR 7

    Mercredi 25 mars.

    Si Mathis  me demande encore une fois ce qu'est un dividende, je lui fais manger son cahier !

    Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée.

    Mathilde s'est lancée dans la confection d'un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux.

    Est-ce vraiment une bonne idée ?

    Le temps commence à sembler long.

     

      

    JOUR 10

    Samedi 28 mars.

    Je crois que mon fils est con, j'ai abandonné la division. 

    On a une semaine de retard sur le travail envoyé par la maîtresse.

    J'ai vomi le gâteau aux marrons.

     

     

    JOUR 11

    Dimanche 29 mars.

    La caisse à outil est nickel, j'ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids.

    J'ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips...

    Je commence à voir flou.

     

     

    JOUR 14

    Mercredi 1er avril.

    On continue sur le passé simple. La décence m'oblige à me taire.

     

     

    JOUR 15

    Je rédige une lettre à l'attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils.

    J'ai envie d'écouter Céline Dion en passant l'aspirateur dans le garage.

    Je crois que ça va pas le faire.

     

     

    JOUR 16

    Vendredi 3 avril.

     "Les enfant prenâmes le goûter sur la terrasse".

    Bon c'est fois-ci c'est clair, Mathis n'aura pas non plus le prix Nobel de littérature...

    J'ai envie d'épouser sa maîtresse... je crois que je commence à délirer...

    Léa regarde la télé H 24.

    Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je le sens pas trop.

    J'ai déjà pris cinq kilos...

     

     

    JOUR 17

    Samedi 4 avril.

    Je crois que j'ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce putain de passé simple de merde !

    la pièce montée s'est cassé la gueule.

    J'ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !

     

     

    JOUR 18

    Dimanche 5 avril.

    Pour la première fois de ma vie, j'ai prié Dieu...

     

     

    JOUR 19

    J'ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé...

     

     

    JOUR 20

    Passé la journée à chercher le chien, on l'a perdu !

     

     

    JOUR 21

    Merde, c'est vrai, on n'a pas de chien !

    J'attaque ma cinquième bière de la journée.

    Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.

     

     

    JOUR 30

    36 mars.

    Je suis sûr d'avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous :

    elle promenait son Bescherelle en laisse.

    Je vais reprendre un Ricard.

     

     

    JOUR 31

    J'ai les dents qui grattent, je transpire des yeux.

    Je me rends compte que mon slip est à l'envers.

    Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j'ai l'air encore plus con.

     

     

    JOUR 32

    An 3020 après ma belle mère.

    Plus de farine dans les magasins,

    Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four.

    Mathis essaye de diviser le passé simple.

    Léa bave devant la télévision.

    Les stocks de Ricard sont épuisés.

    Au secours....

     

     

    JOUR 40

    37 avril 2028.

    Oh putain on a remonté le temps !

    Il se passe des trucs bizarres...

    Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c'est.

    Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file les jetons.

    De toute façon je ne sais plus comment je m'appelle. Je ne sais même plus pourquoi j'écris.

    C'est la fin...

     

     

    JOUR 50

                                                                                  Il s'est passé quelque chose.

    Il y a des gens partout, on entend "c'est fini !", "C'est fini !", "Plus de confinement !".

    Je ne sais pas ce qu'il se passe.

    Je sors pour voir.

    Je m'y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée.

    Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes.

    Direction les urgences.

     

     

    JOUR 60

    Vendredi 15 mai.

     

    Reprise du travail depuis une semaine.

    Mathilde, Mathis et Léa vont bien.

    La vie a repris son cours normal, si ce n'est que j'ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité

    (mon double ne parle qu'au passé simple et cherche à diviser tout ce qu'il peut, c'est un peu pénible...)

    Mais bon nous en sommes sortis vivants !

    Rendez-vous demain chez le psy? 15H30....

     

     

     

     

      

      

     

     


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    Pour faire suite au livre fiction  d'Irvin Yalom, et Nietzsche a pleuré....

     

     

     

    Dr Josef Breuer

     

    Mais qui étaient ils ?

     

    Le Docteur Josef Breuer est né à Vienne le 15 janvier 1842 et mort le 25 juin 1925.

    C'est un médecin et physiologiste autrichien.

    Il s'intéressa à l'hystérie et est surtout connu pour avoir pris en charge la patiente Bertha Pappenheim .

     Cette patiente est atteinte entre autres, d'hallucinations, de paralysies et de troubles de la vision.  

    Breuer déclare être parvenu à soigner sa patiente par la narration sous hypnose,

    d'événements traumatiques survenus dans le passé.

    Cet épisode clinique, que l'on appellera méthode cathartique, influença considérablement Sigmund Freud.

     

     

    Friedrich Nietzsche

     

    Mais qui étaient ils ?

     

    Il naît à Röcken, en Prusse le 15 octobre 1844, dans une famille pastorale luthérienne.

    Son père et son grand père ont enseigné la théologie.

     L'époque de son entrée au collège en 1858 est marquée par les premières questions angoissées sur son avenir,

    par de profonds troubles religieux et philosophiques, et par les premiers symptômes violents de la maladie.

    Pendant ses années d'enseignement, il se lie d'amitié avec Richard Wagner.

    Vers 1875, Nietzsche tombe gravement malade, et, à la suite de plusieurs malaises,

    ses proches le croient à l'agonie. Presque aveugle, subissant des crises de paralysie, de violentes nausées,

    l'état d'esprit de Nietzsche se dégrade au point d'effrayer ses amis,

    dans un cynisme et une noirceur qu'ils ne lui connaissaient pas.

    En 1879 il obtient une pension  car son état de santé l'oblige à quitter son poste de professeur.

    Il commence alors une vie errante à la rechercher d'un climat favorable  aussi bien à sa santé qu'à sa pensée.

    En avril 1882, il fait la connaissance de Lou Andreas Salomé dont il tombe éperdument amoureux

    Nietzsche s'effondre le 3 janvier 1889 à Turin.

    Croisant une voiture dont le cocher fouette violemment le cheval, il s'approche de l'animal, enlace son encolure,

    éclate en sanglots et interdit à quiconque d'approcher le cheval.

    Il sombre dans la folie et meurt le 25 août 1900 à l'âge de 55 ans.

    Quelques œuvres :

    l'Antéchrist 1895, Le gai savoir 1882, Humain trop Humain 1878, Crépuscule des idoles 1889

     

     

     

    Lou Salomé

     

    Mais qui étaient ils ?

    Née le 12 février 1861 à Saint Pétersbourg et morte le 5 février 1937 à Göttingen.

    Femme de lettres germano russe, elle est l'une des premières femmes psychanalystes.

    Elle est aussi connue pour ses relations complexes et passionnées avec Friedrich Nietzsche

    ainsi que pour sa rencontre avec Sigmund Freud qui change le cours de sa vie.

    Lou a une santé fragile.

    Lors d'un séjour en Italie, elle fait la rencontre de Friedrich Nietzsche, elle a 21 ans lui 38.

    Avec elle, le philosophe vit sa seule véritable histoire d'amour.

    Mais c'est une relation à trois, incluant Paul Rée, une riche philosophe allemand

    qui demande en vain Lou en mariage.

    La jeune femme propose de "constituer une sorte de trinité intellectuelle"

    et pour sceller le pacte, ils se font photographier en mai 1882 dans une mise en scène qui fera scandale :

    "Nietzsche et Rée attelés à une charrette dont Lou tient les rênes".

     

    Mais qui étaient ils ?

    Lou Andreas Salomé, Paul Rée et Nietzsche en 1882.

     

    La psychanalyse marque un tournant dans la vie de Lou Salomé,

    déjà familière de la philosophie de Spinoza et pénétrée par le concept de l'inconscient

    ainsi que par la théorie de la libido.

     

     

     

    Bertha Pappenheim (Anna O)

     

    Mais qui étaient ils ?

    Bertha Pappenheim est née à Vienne le 27 février 1859  et est  décédée le 28 mai 1936.

    Sous le nom d'Anna O l'histoire de Bertha Pappenheim constitue l'un des "mythes fondateurs de la psychanalyse.

    Le récit de la prise en charge de Bertha par Josef Breuer

    est exposé en 1895 par ce dernier dans les Etudes sur l'hystérie, ouvrage cosigné par Sigmund Freud

    et où Bertha est désignée sous le pseudonyme d'Anna O.

    (formé à partir de la lettre précédant ses initiales : BP/AO).

    Ce cas a donné lieu à une abondante littérature aussi bien de la part d'historiens que de cliniciens

    et l'on a pu attribuer à Anna O l'invention de la psychanalyse du fait qu'elle ait désignée par Talking cure,

    une cure par la parole et par Chimney sweeping une forme de remémoration que Breuer nomma Catharsis.

    Son cas est exposé dans les Etudes sur l'hystérie,

    où elle est décrite comme "très sérieuse", "très intelligente",

    douée pour la poésie, les langues et sensible au sort des plus démunis.

    A travers divers symptômes, Breuer a identifié, dans cet ouvrage,

    son cas comme relevant de celui d'une hystérie à la suite de la maladie et du décès de son père.

    Sa personnalité se dédouble, moment où intervient la talking cure et le "ramonage de cheminée".

     

     

     

     

     

      

     

     

     


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    Citation

     

    Avant de porter un jugement sur la vie de quelqu'un,

    mettez ses chaussures, parcourez son chemin, vivez son chagrin, ses doutes, ses fou-rires.

    Parcourez les années qu'il a parcouru et trébuchez où il a trébuché,

    Relevez vous tout comme il l'a fait.

    Et seulement là vous pourrez le juger.

     

     


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    Roman d'Irvin D.Yalom, professeur émérite de psychiatrie à l'université Stanford,

    et psychothérapeute existentialiste.

     

    Le livre se déroule principalement à Vienne, en Autriche, au cours de l'année 1882,

    et raconte la rencontre fictive, orchestrée par Lou Salomé, entre le docteur Josef Breuer

    et le philosophe Friedrich Nietzsche. C'est une évocation romanesque de la naissance de la psychanalyse

    et de celle de la philosophie de Nietzsche. On y rencontre certaines des principales personnalités

    de la fin du X1Xe siècle à Vienne.

     

    Irvin Yalom - Et Nietzsche a pleuré

    Venise 1882.

    La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche.

    Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde

    due à ses relations orageuses avec Lou  Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée.

    Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe.

    Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse.

    Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud.

    Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin.

    Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ?

    Et c'est à une nouvelle naissance de la psychanalyse, intense, drôle et machiavélique,

    que nous convie Irvin Yalom.

     

     

     

     

     


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