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    Sa proie peut mettre des années

    avant de se rendre compte du processus de destruction dont elle est l'objet.

     

     

    Au commencement ce sont des brimades, des phrases anodines avec des sous entendus blessants.

    La victime de son côté, donne énormément d'elle, mais ce n'est jamais assez.

    Toujours irréprochable à ses propres yeux, le pervers narcissique considère que les autres ont toujours tort.

    Il peine à voir la disproportion entre le peu qu'il donne et tout ce qu'il prend ou reçoit.

    Selon lui, l'autre ne témoigne qu'ingratitude et mesquinerie.

     

     

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    28 MAI 2017

    Fête des Mères 

     

     

    Ce n'est pas vraiment de la souffrance.

    C'est comme une amputation qui ne ferait pas mal.

     

    Résultat de recherche d'images pour "epines de roses"

     

     

    Même quand les filles se croient méchantes, elles sont encore trop gentilles !

    Elles se reprochent ce bloc de pierre qui se forme en leur cœur,

    sans penser qu'à l'origine du désamour des filles se trouve le désamour d'une mère.

    C'est de l'adulte que viennent le ton et la couleur de la relation ! Toujours !

    Les petites filles auxquelles leur maman ne joue pas de vilains tours

    continuent d'aimer leur mère et d'aimer la vie, avec insouciance.

    Oh !  bien sûr, il y a des disputes et des ras-le-bol.

    N'importe quelle mère peut dire à sa fille qu'elle est collante, mais le rejet n'est jamais massif.

    Ou, s'il l'est, il se répare dans la tendresse qui s'ensuit.

    Une relation mère-fille de qualité vit sous le règne de l'alternance avec des heurts,

    des frustrations inévitables et des réparations qui vont de soi.

    Car la mère n'a pas le cœur de laisser sa fille avec son chagrin, sa colère, sa déception...

    PATRICIA DELAHAIE

    "Etre la fille de sa mère et ne plus en souffrir."

     

     

     

     

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    Le névrosé sent vivre en lui l'âme d'un enfant qui supporte mal des restrictions

    dont le sens lui échappe et que, pourtant, il ressent comme arbitraires.

     

     

     

    Il cherche bien, il est vrai, à faire sienne la morale régnante,

    mais cela l'achemine vers une désunion et, en quelque sorte, vers une guerre civile avec lui même ;

    car il veut à la fois d'une part se libérer, et d'autre part s'opprimer ;

    c'est précisément cette lutte intestine qu'on appelle névrose.

     

    JUNG, Psychologie de l'inconscient.

     

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    Les signes de la dépression...

     

    Suite de l'histoire... Février 2013

     

    - Perte d'intérêts dans les activités quotidiennes

    -Perte ou gain de poids (variation de plus de 5 % sur un mois)

    - Insomnie ou Hypersomnie

    - Perte d'énergie

    - Perte de confiance en soi

    - Problèmes de concentration

    -Irritabilité

    - Maux de dos, de tête, de ventre.

    - Douleurs articulaires

    - Impression d'être "en décalage" par rapport aux autres,

    - Anxiété, angoisse, gorge serrée, sueur, oppression thoracique, palpitations, tremblements.

     

     

     

     

      

     

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    "La patience est synonyme de lâcher prise.

    Cela signifie de ne pas être en attente de ce qui va se passer aussi.

    La patience signifie non pas attendre que les événements surviennent

    mais se recentrer sur le moment présent,

    le vivre après avoir envoyé dans l'Univers ton souhait formulé de façon claire.

     

    Tu désires obtenir quelque chose ?

    Tu lances en le formulant clairement ce que tu désires et te réabsorbes alors dans ta vie présente.

    La patience est alors le temps que met le désir à être obtenu.

    Chaque fois que la pensée revient, tu la chasses en te recentrant dans le moment présent."

     

    Dr Daniel Dufour

    "les Barrages Inutiles".

     

     

     

     

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    "Mon expérience m'a conduit à reconnaître

    que des patients dépendants ou profondément régressés

    peuvent en apprendre plus à l'analyste sur la première enfance

    que ce qu'il peut tirer de l'observation directe des nourrissons

    et du contact avec des mères qui s'occupent de leur nourrisson.

     

    Toutefois,

    le contact clinique avec les expériences normales et anormales de la relation mère-nourrisson

    influence la théorie analytique du psychanalyste, étant donné que ce qui se passe dans le transfert

    (dans les phases de régression de certains patients)

    est une expression de cette relation mère-nourrisson.

     

     

    Les patients en analyse qui régressent dans le transfert jusqu'à un sérieux état de dépendance

    comblent cette lacune

    en dévoilant au cours de ces phases de dépendance leurs attentes et leurs besoins"

     

    DONALD W.WINNICOTT

    .

     

     

     

     

     

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    SCHIZOIDIE

     

    Constitution mentale ou mieux, structure de la personnalité aux limites du pathologique,

    caractérisée par une tendance à l'introversion, l'intériorisation des affects, le repli sur soi

    pouvant aller jusqu'à l'isolement, la rêverie, l'attrait pour les abstractions.

      

     

     

    Défenses Schizoïdes

     

    1) Dépersonnalisation

    Altération de la conscience,

    caractérisée par le sentiment de ne plus se reconnaître soi-même et où l'on ressent son corps comme irréel.

    Cet état s'accompagne souvent d'anxiété, d'impression d'étrangeté du monde extérieur.

     

    2) Déréalisation

    Altération de la perception du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel et extérieur.

    Il s'agit d'un symptôme retrouvé dans différentes affections psychiatriques plus ou moins sévères.

    C'est un symptôme dissociatif qui peut également être vécu lors de périodes de stress intense et prolongé.

    Des semaines, parfois des mois sont parfois nécessaires

    pour récupérer une vision "normale" du monde extérieur après une telle expérience.

    Ressenti  ; "je suis là mais pas là, je suis avec vous mais ailleurs. C'est comme s'il y avait un voile,

    une sorte de brume entre le monde et moi".

     

    3) Clivage  (se couper pour ne pas éclater)

    C'est une sorte de filtre qui a pour fonction la protection de la personne,

    un mécanisme de défense fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité.

    "Le moi est comme cassé, il se scinde en deux parties.

    L'une reste en contact avec la réalité alors que l'autre construit une réalité de remplacement, une néo réalité.

    C'est une opération de survie, de défense contre un éclatement, une angoisse de morcellement,

    provoquée par la confrontation avec des expériences qui n'ont pu être ni assimilées ni subjectivées.

     

    4) Division entre vrai et faux selfs 

    Le self est à la fois le Moi, Le ça et une partie du Surmoi.

    C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est elle qui imagine, qui joue.

    C'est ce qui nous donne le sentiment d'exister, il nous donne l'impression de notre identité.

    Il se développe dans le contact avec l'environnement.

     

    Vrai self :

    Quand la personne a intégré les exigences instinctuelles .

    L'individu a suffisamment confiance en lui et en l'environnement

    pour s'accepter lui-même et accepter de le montrer.

     

    Faux Self :

     Il se construit prioritairement comme adaptation à l'environnement.

    Le faux self est favorisé très tôt au cours du développement lorsque la mère,

    incapable de répondre aux manifestations spontanées de son bébé,

    imposera ses choix et le contraindra à s'y soumettre. 

    Une attitude sociale toujours polie, de bonnes manières dans les rapports aux autres...

    L'individu a investi son apparence, protégeant son Moi derrière un écran social rigide.

     

    5) Troubles de la pensée (imagination, jugement et raisonnement).

     

    En psychiatrie le trouble de la pensée ou le désordre de la pensée

    survient lorsqu'un individu souffre de problèmes émotionnels ou comportementaux.

    Les symptômes peuvent inclure une fausse idée de soi-même, de la paranoïa,

    entendre ou voir ce que d'autres individus ne perçoivent pas,

    et une pensée ou une parole déconnectée de la réalité.

     

     

     

     

     

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    Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons.

    Nous supposons que les autres pensent comme nous pensons,

    qu'ils ressentent les choses comme nous les ressentons,

    qu'ils jugent comme nous jugeons.

    Voilà la supposition la plus importante que font les humains.

    C'est la raison pour laquelle nous craignons d'être nous-mêmes avec les autres,

    car nous pensons qu'ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer,

    comme nous le faisons nous-mêmes.

     

     

    Ne faites pas de suppositions....

     

     

    C'est pourquoi, avant même que les autres puissent nous rejeter,

    nous nous sommes déjà rejetés nous-mêmes.

    Voilà comment fonctionne l'esprit humain.

     

    DON MIGUEL RUIZ.

     

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    Les barrag"es inutiles - Dr Daniel Dufour

     

     

    La maladie et l'inconfort physique, 

    ces signes indéniables de mal-être, sont des messages d'alerte que notre corps nous envoie.

    Comment parvenir à surmonter et à guérir ces maux ?

    En limitant les pensées nocives, qui, à la manière d'un barrage retenant l'eau,

    nous empêchent de vivre dans le moment présent les émotions qui nous submergent.

    Seule l'expression de nos émotions peut ouvrir la brèche au lâcher prise et au pardon,

    les deux clés de la guérison.

    En développant le respect et l'amour de soi,

    nous pouvons parvenir non seulement à contourner les obstacles à notre bonheur,

    mais aussi à donner libre cours à la créativité et à l'intuition qui sommeillent en nous.

    Les barrag"es inutiles - Dr Daniel Dufour

    Le Dr Daniel Dufour est médecin depuis 1979.

    Ses années passées au service du Comité international de la Croix Rouge l'ont mené en Asie et au Moyen-Orient.

    Il pratique une médecine globale dans laquelle les causes de la maladie sont traitées autant que les symptômes.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les Deuil à faire

     

    LE DEUIL DU PARENT TOUJOURS VIVANT

    Ce qu'il faut combler,

    ce sont LES VIDES de la déficience de ce parent....

     

     

    LE DEUIL DE LA RELATION  

    Il s'agit de faire le deuil de la relation,

    de ce que vous étiez en droit d'attendre, des efforts que vous avez fournis pour que "ça aille mieux" ,

    de ce lien auquel vous teniez car, malgré tout, c'était votre parent ou, en tout cas, il était censé l'être...

    Il arrive très souvent que les enfants de MPN s'en veuillent d'avoir mis tant de temps à comprendre,

    à ouvrir les yeux et à accepter qu'il n'y avait rien à faire.

     

     

    LE DEUIL DE L'ESPOIR 

    Si, en tant qu'enfant de MPN,

    vous aviez mis longtemps à admette, à comprendre ou à voir que votre parent était toxique,

    c'est parce que vous aviez toujours l'espoir de le changer.

    Animés et habités par leur bon sens et leur espoir,

    les enfants de MPN ne peuvent pas imaginer qu'une personne qu'ils considèrent comme intelligente

    ne puisse pas avoir le même bon sens qu'eux, qu'elle continue à nier l'évidence.

    Les enfants de MPN sont les rois de l'espoir :

    espoir que leur parent change, espoir de se faire aimer, espoir d'être acceptés tels qu'ils sont,

    espoir de se faire comprendre, espoir de la justice et de la réparation.

     

     

    LE DEUIL DE L'AMOUR INCONDITIONNEL DE SON PARENT

    La société Judéo-chrétienne dans laquelle nous vivons ne donne pas le droit de penser cela. 

    Pourtant il est évident qu'un parent MPN n'aime pas  son enfant.

    Ne pas se sentir aimé pour ce que l'on est

    et accepter que ça ne sera jamais le cas est un processus douloureux.

     

     

    LE DEUIL DES PARTIES DE SOI BLESSEES

    Les blessures sont nombreuses, l'ego souffre.

    Grandir avec un parent MPN, c'est se construire en tentant d'éviter les balles, mais en en prenant quand même.

    Il faut bien comprendre que les enfants de MPN

    n'ont pas le droit d'avoir des besoins, des émotions, des envies autres que celles de leur parent.

    Ils ont tendance à grandir et à se développer en fonction des attentes de leur parent MPN,

    et non en fonction de ce qu'ils sont vraiment.

     

     

    LE DEUIL DE LA RECONNAISSANCE

     

     

    LE DEUIL DE L'ENTOURAGE ENCORE SOUS EMPRISE.

    En plus de faire le deuil de son parent,

    il doit faire celui de ses freres et sœurs, de sa famille, de son entourage.

    Il sera incompris et jugé, culpabilisé et rejeté.

    Dans ces cas-là, les enfants (devenus adultes) ressentent un grand et profond sentiment de solitude.

     

     

    JULIE ARCOULIN

    extrait de....

     

    Les Deuils à faire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    ALCOOL, cause ou conséquence ?

     

     

    LES ADDICTIONS : L'alcool 

     

    L'excès d'alcool intervient fréquemment au cours des réactions dépressives,

     s'installent insidieusement, durent et finissent par imprégner plus ou moins complètement un mode de vie.

    L'abus d'alcool ou de tout toxique n'est souvent qu'un symptôme au milieu de difficultés plus complexes.

    Mais tant que cet excès n'est pas réglé, toute évolution favorable est impossible.

     

     

     

     

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    Journal de confinement par Lionel Tillieu

     

    Le confinement revisité... Sourions un peu

     

     

     

    JOUR 1

    Mercredi 18 mars.

    Premier jour à quatre à la maison.

    Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin.

    Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j'imagine qu'il faut le temps de s'organiser.

    Ce midi, apéritif en famille, jeux l'après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter.

    Petit air de vacances !

     

     

    JOUR 2

    Jeudi 19 mars.

    Première tonte de l'année ! J'adore l'odeur de l'herbe coupée.

    Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre,  

              les premiers jours de printemps sont toujours agréables !

    Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours.    

          La vie s'organise tranquillement.

     

     

    JOUR 3

    Vendredi 20 mars.

    Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme...

    Léa fait des dessins pour papa et maman.

    Trop mignon.

     

     

    JOUR 5

    Dimanche 22 mars.

    Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre !

    Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop !

    Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c'est moche pour la planète.

    Côté divisions, on rame...

     

     

    JOUR 7

    Mercredi 25 mars.

    Si Mathis  me demande encore une fois ce qu'est un dividende, je lui fais manger son cahier !

    Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée.

    Mathilde s'est lancée dans la confection d'un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux.

    Est-ce vraiment une bonne idée ?

    Le temps commence à sembler long.

     

      

    JOUR 10

    Samedi 28 mars.

    Je crois que mon fils est con, j'ai abandonné la division. 

    On a une semaine de retard sur le travail envoyé par la maîtresse.

    J'ai vomi le gâteau aux marrons.

     

     

    JOUR 11

    Dimanche 29 mars.

    La caisse à outil est nickel, j'ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids.

    J'ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips...

    Je commence à voir flou.

     

     

    JOUR 14

    Mercredi 1er avril.

    On continue sur le passé simple. La décence m'oblige à me taire.

     

     

    JOUR 15

    Je rédige une lettre à l'attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils.

    J'ai envie d'écouter Céline Dion en passant l'aspirateur dans le garage.

    Je crois que ça va pas le faire.

     

     

    JOUR 16

    Vendredi 3 avril.

     "Les enfant prenâmes le goûter sur la terrasse".

    Bon c'est fois-ci c'est clair, Mathis n'aura pas non plus le prix Nobel de littérature...

    J'ai envie d'épouser sa maîtresse... je crois que je commence à délirer...

    Léa regarde la télé H 24.

    Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je le sens pas trop.

    J'ai déjà pris cinq kilos...

     

     

    JOUR 17

    Samedi 4 avril.

    Je crois que j'ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce putain de passé simple de merde !

    la pièce montée s'est cassé la gueule.

    J'ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !

     

     

    JOUR 18

    Dimanche 5 avril.

    Pour la première fois de ma vie, j'ai prié Dieu...

     

     

    JOUR 19

    J'ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé...

     

     

    JOUR 20

    Passé la journée à chercher le chien, on l'a perdu !

     

     

    JOUR 21

    Merde, c'est vrai, on n'a pas de chien !

    J'attaque ma cinquième bière de la journée.

    Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.

     

     

    JOUR 30

    36 mars.

    Je suis sûr d'avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous :

    elle promenait son Bescherelle en laisse.

    Je vais reprendre un Ricard.

     

     

    JOUR 31

    J'ai les dents qui grattent, je transpire des yeux.

    Je me rends compte que mon slip est à l'envers.

    Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j'ai l'air encore plus con.

     

     

    JOUR 32

    An 3020 après ma belle mère.

    Plus de farine dans les magasins,

    Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four.

    Mathis essaye de diviser le passé simple.

    Léa bave devant la télévision.

    Les stocks de Ricard sont épuisés.

    Au secours....

     

     

    JOUR 40

    37 avril 2028.

    Oh putain on a remonté le temps !

    Il se passe des trucs bizarres...

    Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c'est.

    Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file les jetons.

    De toute façon je ne sais plus comment je m'appelle. Je ne sais même plus pourquoi j'écris.

    C'est la fin...

     

     

    JOUR 50

                                                                                  Il s'est passé quelque chose.

    Il y a des gens partout, on entend "c'est fini !", "C'est fini !", "Plus de confinement !".

    Je ne sais pas ce qu'il se passe.

    Je sors pour voir.

    Je m'y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée.

    Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes.

    Direction les urgences.

     

     

    JOUR 60

    Vendredi 15 mai.

     

    Reprise du travail depuis une semaine.

    Mathilde, Mathis et Léa vont bien.

    La vie a repris son cours normal, si ce n'est que j'ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité

    (mon double ne parle qu'au passé simple et cherche à diviser tout ce qu'il peut, c'est un peu pénible...)

    Mais bon nous en sommes sortis vivants !

    Rendez-vous demain chez le psy? 15H30....

     

     

     

     

      

      

     

     

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