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    "Lorsque nous cessons de parler à un membre de la famille, c'est souvent pour des raisons qui le justifient.

    Ce n'est ni quelque chose de simple, ni une décision que l'on prend  de manière impulsive du jour au lendemain.

    L'éloignement familial est souvent l'écho de tensions, de désaccords chroniques,

    de blessures non soignées et du refus d'effectuer un changement pour voir la situation s'améliorer.

     

     

    Lorsque nous cessons de parler à un membre de la famille...

     

     

    Les experts en dynamiques de famille nous disent que ces prises de distance

    répondent à l'une des réalités les plus douloureuses que l 'être humain puisse vivre.

    Mais la souffrance ne vient pas toujours de cette décision de marquer des limites.

    Qui plus est, il arrive parfois que cet acte procure un grand soulagement.

    Le véritable mal-être se concentre sur l'expérience passée, celle qui a motivé cette décision.

     

    Il faut savoir qu'une chose se produit assez souvent.

    Notre société juge très sévèrement ceux qui, à un moment donné, décident de s'éloigner de leur famille.

    Au moment où cette décision est prise, des étiquettes font leur apparition :

    le "mauvais fils", le "mauvais petit fils", la "mauvaise sœur"...

    On ne laisse que peu d'espace au doute ou à l'empathie

    pour se demander pourquoi la personne a pris cette décision.

     

    Par ailleurs, il est important de signaler que beaucoup de personnes,

    même après avoir franchi ce cap, continuent à ressentir de la souffrance.

    Elles ont besoin de soutien psychologique pour affronter,

    gérer et défaire le nœud d'un passé qui leur fait toujours du mal.

    Un passé qui ne s'efface pas et dont la trace devient plus visible et douloureuse au fil du temps.

     

    Nous cessons de parler à un membre de la famille quand nous sentons que nous avons atteint nos limites.

    Quand les désaccords créent des murs,

    quand les émotions négatives s'emparent de chaque situation, circonstance et mot.

    Cependant, et même si cette décision marquera un avant et un après,

    la prise de distance s'est déjà produite des années plus tôt.

    Encore une fois, cette décision est loin d'être facile.

    Personne ne la prend à la légère. "

     

    SOURCE : Nos pensées.fr

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "Un jour enfin, j'ai osé lui répondre.

     

    Vous ne pouvez pas décemment vous rendre deux fois par semaine chez votre psy

    sans modifier votre attitude le reste de la semaine.

    Le travail se poursuit les autres jours.

     

     

    Lire, c'est retrouvé son histoire dans les mots des autres....

     

    Ce jour-là, nous avions une réunion de famille à Paris.

    J'ai parlé à mon père d'une façon telle qu'il a compris que j'allais voir une psychanalyste.

    Il m'a lancé :

    "Le jour où tu arrêteras de claquer ton fric chez les psys, tu iras sans doute mieux !"

    Je lui ai répondu :

    "Des millions de dollars ne parviendront pas à réparer l'enfance que je n'ai pas eue".

    Ensuite je lui ai balancé  ce que j'avais sur le cœur.

    Vous imaginez, à cinquante ans, j'osais pour la première fois de ma vie lui parler !

    Je n'en revenais pas de pouvoir le faire.

    En n'ayant plus peur de lui j'entrais enfin dans l'âge adulte."

     

     

    Clara, 58 ans, comédienne.

    RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL

     

     

     

     

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    Pour eux, l'enfant n'est qu'un prolongement d'eux mêmes, un faire valoir.

    Ils l'idolâtrent s'il répond à leurs attentes et flattent leur vanité ;

    mais ils peuvent tout autant le rejeter lorsqu'il le déçoit, qu'il ne se révèle pas assez beau,

    assez brillant ou assez docile pour que les parents puissent en être fiers.

    L'enfant n'est pas aimé pour lui-même mais pour ses qualités visibles :

    son physique, sa réussite scolaire, ses aptitudes, sa capacité à briller en société.

    C'est l'enfant à qui l'on demande de jouer du piano, de réciter une poésie ou de chanter devant les amis.

    Plus tard, il n'est apprécié qu'en raison de sa réussite professionnelle et sociale.

     

     

    Les parents narcissiques

     

    L'enfant de parents narcissiques, une fois devenu adulte, ne vit pas pour lui même

    mais pour plaire à ses parents intériorisés et avoir leur approbation.

    Il redoute inconsciemment de se voir retirer leur amour si sa réussite n'est pas suffisamment éclatante,

    ce qui entretient chez lui une angoisse latente de l'échec

    et une recherche épuisante de performance et de perfection.

     

    Les parents narcissiques peuvent aussi être des parents possessifs et tyranniques.

    De tels parents considèrent leur enfant comme un objet qui leur appartient

    et qui doit être entièrement soumis à leur autorité et à leur volonté.

    L'emprise peut prendre des formes diverses :

    autoritarisme, intimidation, dévalorisation, menaces, chantage effectif, manipulation.

     

    La manipulation est insidieuse.

    Elle consiste à exercer une emprise sur l'enfant en en cachant les véritables motifs

    et en le persuadant que c'est pour son bien .

    Le parent prétend tout faire pour son enfant, vouloir l'aider, se sacrifier pour lui

    et le taxera d'ingratitude s'il revendique un peu d'autonomie.

    Lorsque l'enfant se soumet à l'emprise parentale, il se sent craintif, faible et incapable.

    Il a peur de ne pas pouvoir se débrouiller seul s'il prend de la distance.

    Cette crainte ne fait que renforcer sa dépendance et l'empêche de se libérer et de grandir.

     

    UN AMOUR QUI GUERIT

    Jenny Locatelli

    Edmond Marc.

     

     

     

     

     


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    Je ne veux pas me lier à des gens qui ont abandonné tout espoir de dialogue à cœur ouvert ;

    J'ai envie de rencontrer d'autres  personnes avec qui je peux parler de mon enfance.

     

     

    La plupart prendront peur, probablement, en m'entendant évoquer ce passé,

    mais  l'une ou l'autre sera peut être amenée à se confier également.

     

    ALICE MILLER

     


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    TENIR UN JOURNAL INTIME

     

     

     

     

    Tenir un journal est libérateur ;

    J'écris quand "je vais mal".

    Ecrire est complémentaire à la parole...

    Je consigne chaque semaine,

    ce qui ressort de mes séances de thérapie.

    Lorsque je fais un retour en arrière,

    je me réjouis du chemin parcouru.

    De plus, je note au fil de la journée, tous mes ressentis, toutes mes émotions.

    C'est en définitive, une thérapie à plein temps.

    Chaque soir, je mets le tout par écrit,

    sorte de condensé de mes émotions

    et de ce que je découvre à travers mes lectures.

    J'ai ainsi l'impression de me consolider...

     

     

     

     

     


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    L'amour de transfert est un amour vrai, réel,

    capable d'élans passionnels et, en même temps,

    quelque chose fait sentir qu'il n'est pas vrai,

    qu'il est le produit d'une illusion.

     

     

     

     

    A. Green

    "Illusions et désillusions du travail psychanalytique".

     

     


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    Les prises en charges psychologiques s'avèreront à son grand désarroi

    indispensables auprès de psychiatres ou psychologues.

    Les différentes thérapies proposées à la personne PN et sa fille et qu'elle aura elle-même sollicitées,

    resteront sans effets car non investie, niée, en clair sabotée et donc rapidement abrégée.

    En effet, la personne PN est en danger

    lorsque celle ci doit envisager qu'un professionnel s'immisce dans sa sphère intime

    mais surtout pathologique pour "comprendre".

    L'enfant sera une seconde fois sacrifié sur l'hôtel du socialement et familialement correct.

    On note là encore cette ambivalence ravageur de la Personne PN.

    "Occupez vous de ma fille mais je vous le dis vous ne toucherez à rien ! Et je ne vous en donnerai pas les moyens".

    La personne PN est en danger à travers la prise en charge de sa fille

    et pourrait se trouver face à une réalité qui la ferait décompenser.

     

    Thérapie et parent pervers narcissique

     

    Pour ce qui est de la prise en charge de sa souffrance psychique,

    pour l'heure, l'enfant devra patienter à moins que pour certains d'entre eux,

    et dans une dynamique de révolte adolescente, dans un ultime réflexe de survie,

    il n'ait la chance de pouvoir aller vivre loin de ce parent

    et ainsi mettre à distance cette relation des plus toxiques.

     

    Texte de Marc Denis, source internet.

     


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    On ne se méfie jamais assez des êtres qui semblent tout accepter en silence et parfois même en souriant.

    Leur soumission parait sans limite, leur tolérance inépuisable,

    puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent une porte et c'est définitif.

    On ne peut plus rien pour les retenir.

    Intérieurement, ils ont fait tout le chemin, bloqué les comptes,

    ils ne sont déjà presque plus là quand ils annoncent qu'ils vont partir.

     

    Anny Duperey

    "Allons voir plus loin, veux-tu ?"


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    YASMINE LIENARD - LES PSY SE CONFIENT...

     

     

     

    Vocation

     

     

    "Je me demande si je ne suis pas devenue psychiatre également pour me soigner,

    intriguée par la souffrance mais pas encore consciente que c'était la mienne qui m'intriguait.

    Je suis certaine que beaucoup de thérapeutes

    le deviennent pour justifier de se soigner

    tout en maintenant une bonne insertion sociale".

     


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    Le syndrome d'abandon ou abandonnisme

     

    est un état psychologique de sentiment d'insécurité permanente lié à une peur irrationnelle d'être abandonné.

    La personne qui souffre d'un état d'abandonnisme est en demande d'affection pour combler un manque originel.

    Le sentiment d'abandon n'est pas une émotion et il peut être plus ou moins bien supporté suivant la personne.

     

    Le syndrome d'abandon

     

    Mais ce sont le renoncement à soi-même et le repli sur soi-même qui prédomine avant tout.

    La personne qui éprouve le sentiment d'abandon va se sentir "mise à l'écart", autant dire indigne.

    L'abandonné ressent aussi souvent de la culpabilité et un grand sentiment de dévalorisation de lui-même.

     

    Le sentiment d'abandon se traduit par toutes sortes de manifestations,

    repli sur Soi, dépression, conduites d'anxiété, agressivité, automutilation,

    sentiments d'injustice, d'impuissance et d'insécurité, car le souvenir d'un abandon mal vécu,

    non surmonté ou trop vite refoulé dans la petite enfance a des répercussions dans l'âge adulte,

    il peut amener à une dépendance extrême et infantilisante.

     

    Inutile de chercher à l'extérieur ce qui vous manque à l'intérieur.

    Vous cherchez éperdument à compenser le manque de nourriture affective

    en essayant de puiser ou de soutirer aux autres des bribes d'affection.

    Guérir du syndrome d'abandon est complexe et doit être étudié au cas par cas,

    même s'il coéxiste des généralités de comportements.

     

     

     


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    Quand vous vous sentez coupable sans raison objective,

    que vous ressentez un incompréhensible malaise

    et que vous vous dévalorisez,

    cherchez autour de vous,

    un pervers n'est pas loin.

    Il aura su vous transfuser sa négativité et sa culpabilité...

     

     

    Le Pervers Narcissique cherche à détruire sa proie en lui inoculant sa toxine.

    Il la transfère sur sa proie qu'il va annexer et dévaloriser après l'avoir ferrée.

    Il fait croire à l'autre que ses actes et ses décisions sont personnels,

    alors qu'ils sont dictés par sa perversité.

    La proie est télécommandée, elle ne le sait pas et elle va mal...

    Donc moins on parle au pervers, moins on se justifie,

    et plus on commence à se porter mieux.

    C'est le début du décrochage.

     

     

     

     

     


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    SIA - COURAGE TO CHANGE

     

     

     


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