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Lire, c'est retrouver son histoire dans les mots des autres....
"Un jour enfin, j'ai osé lui répondre.
Vous ne pouvez pas décemment vous rendre deux fois par semaine chez votre psy
sans modifier votre attitude le reste de la semaine.
Le travail se poursuit les autres jours.
Ce jour-là, nous avions une réunion de famille à Paris.
J'ai parlé à mon père d'une façon telle qu'il a compris que j'allais voir une psychanalyste.
Il m'a lancé :
"Le jour où tu arrêteras de claquer ton fric chez les psys, tu iras sans doute mieux !"
Je lui ai répondu :
"Des millions de dollars ne parviendront pas à réparer l'enfance que je n'ai pas eue".
Ensuite je lui ai balancé ce que j'avais sur le cœur.
Vous imaginez, à cinquante ans, j'osais pour la première fois de ma vie lui parler !
Je n'en revenais pas de pouvoir le faire.
En n'ayant plus peur de lui j'entrais enfin dans l'âge adulte."
Clara, 58 ans, comédienne.
RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL
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Commentaires
Un peu de mon vecu mais quand j'ai voulu crier a mon pere le mal qu'il m'avait fait,il m'a giflé.J'avais 48 ans.
Ce qui m'a aide c'est mon EMI en 2014.
Je revis!
Bisous
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Vendredi 22 Avril 2016 à 13:35
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Il faut un jour vider son sac si on veut se soulager de sa charge, le tout après et de prendre la précaution de ne pas le laisser se recharger ce sac
Amicalement
Claude
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Mercredi 30 Janvier 2019 à 13:08
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Bravo à cette femme... Il n'est jamais trop tard pour clarifier une situation avec ses parents, jamais !