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    L'autorité n'est pas obligatoirement un mal.

    Lorsqu'une mère retient son petit enfant d'aller vagabonder dans la rue,

    on ne la traite pas de mère dominatrice, on dit qu'elle est prudente.

    Elle exerce un contrôle qui est adapté à la réalité,

    justifié par le fait que son enfant a besoin d'être guidé et protégé.

    Le contrôle approprié devient abusif

    lorsque la mère retient son enfant dix ans plus tard,

    bien après qu'il est parfaitement capable de traverser la rue seul.

    Les enfants que l'on n'encourage pas à agir, à essayer, à explorer, à maîtriser un comportement

    et à risquer l'échec se sentent souvent faibles  et incapables.

     

    Les Parents Dominateurs...

     

    Abusivement contrôlés par des parents craintifs et anxieux,

     ces enfants deviennent souvent eux-mêmes craintifs et anxieux. 

    A cause de cela ils ont des difficultés à mûrir.

    Au cours de l'adolescence et de l'âge adulte, leur développement, pour beaucoup d'entre eux,

    ne leur permet jamais de se passer des conseils et du contrôle de leurs parents.

    Le résultat, c'est que leurs parents continuent à envahir leur vie, à la manipuler et souvent à la dominer.

     

     

     

    Susan Forward

    Extrait de ce livre

    "Parents Toxiques" 

     

    Les Parents Dominateurs... 

     

     

     

     

     

     

     


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    La scarification et l'automutilation sont un langage.

     

    La première fonction d'une scarification semble être celle d'un cran d'arrêt à la souffrance,

    d'une tentative de trouver un soulagement,

    même si ce soulagement passe par une violence retournée contre soi.

    La scarification vient tenter de stopper une souffrance envahissante.

    Sa fonction est bien d'arrêter de souffrir.

     

     

    Autrement dit "d'avoir mal, ça fait moins mal" (Nakov)

    Une douleur peut arrêter la souffrance, un remède paradoxal qui fait mal, pour souffrir moins...

    Comme si une douleur visible, autogérée, maîtrisée,

    pouvait à la fois rendre compte et signifier l'incommensurable de la souffrance psychique.

    Raccourci saisissant qui met en exergue combien de sentiments éprouvés "du dedans",

    sont loin de ce qui semble pouvoir être lu "du dehors".

    Une scarification, c'est l'expression matérialisée d'un mal être.

    L'indicible voire l'impensable vient s'inscrire sur la peau, à défaut d'être autrement symbolisé.

     

    Cette mise à distance sur la peau serait une façon de se défaire d'une tension,

    en l'exprimant, sous forme de fissure, d'une saignée.

    Répondre à ce débordement de haine, de rage et d'angoisse par un exutoire à portée de main.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Journal de mon Analyse avec Freud

     

    Etre analysé par le père de la psychanalyse, comment était-ce ?

    Très peu de patients du Dr Freud ont gardé des traces écrites de leur analyse

    et plus rares encore sont ceux qui les ont publiées.

    Les souvenirs intimes réunis dans ces pages

    constituent l'un des premiers témoignages d'une analyse conduite par Sigmund Freud.

     

    Le Dr Smiley Blanton, professeur, psychiatre

    et cofondateur de la Fondation américaine pour la Religion et la Psychiatrie,

    a conservé soigneusement des notes et un journal intime de ses rencontres avec Freud.

    Le lecteur en vient ainsi à connaître la personnalité de Freud aussi bien que celle du Dr Blanton.

    On apprend également (ce qui est plus important) de quelle façon Freud travaillait :

    ce qu'il disait, ses diverses réactions, comment le patient était questionné, etc...

     

    Le journal retrace l'analyse du Dr Blanton de septembre 1929 à juin 1930

    et durant trois périodes ultérieures : en 1935, 1937 et 1938.

     

    Des notes biographiques et une introduction de Margaret Gray Blanton, veuve de l'auteur,

    complètent le journal et le replacent dans un contexte historique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA DIP

     

     

    LA DEPRESSION ET LA DIP

     

    La dépression est en réalité révélatrice de la DIP,

    en sommeil jusqu'ici et réveillée, révélée, démasquée, dévoilée par le facteur déclencheur.

    Celui-ci ne constitue d'ailleurs pas une donnée décisive, obligatoirement présente dans tous les tableaux dépressifs.

    Il ne renvoie pas toujours non plus à une épreuve douloureuse mais parfois à des faits plutôt dérisoires.

     

    Ce qui empêche l'enfant d'habiter pleinement son enfance pour pouvoir poursuivre sainement sa croissance

    est dû à l'émergence d'une dépression infantile précoce (DIP).

    Celle-ci se produit lorsque le petit humain, impressionnable,

    subit une carence narcissique importante,

    une privation significative d'amour et de sécurité durant cette période si décisive de son existence

    où la chaleur et l'enveloppement constituent sa nourriture affective privilégiée.

    A certains moments, il a dû assister en témoin impuissant aux souffrances de ses parents frappés par la maladie.

    Dans ces conditions, ses géniteurs, bien que physiquement présents deviennent psychologiquement absents

    voire inexistants, absorbés par leurs soucis et difficultés.

    L'enfant est convaincu chaque fois, en dépit des évidences,

    qu'il est coupable de tout ce qui arrive de négatif à lui-même et à ses proches, qu'il est donc mauvais, nocif et, par conséquent, indigne d'être aimé.

     

     

     


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    L'acting out

    est un terme de psychologie lié aux mécanismes de défense et d'autocontrôle.

     

    L'acting out

     

    Ce terme signifie qu'on effectue une action au lieu d'y résister ou de maîtriser ses pulsions.

    L'action va habituellement au-delà des règles sociales et peut prendre des formes diverses :

    s'abandonner à une dépendance (alcool, drogue, vol) ou, inconsciemment ou partiellement consciemment,

    attirer l'attention par des provocations ou des comportements anormaux.

    De manière générale, l'action est auto destructive ou dérangeante envers autrui

    et empêche le développement de réponses plus appropriées aux sentiments ressentis.

     

     

     


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    Le Hygge est estompé, rustique et lent...

      

     

    En danois, le mot rabat-joie" se dit Lyseslukker,

    ce qui signifie littéralement "celui qui éteint les bougies", et ce n'est pas un hasard.

    Le moyen le plus rapide de créer du Hygge, c'est bien d'allumer quelques bougies ou,

    comme on les appelle ici, des lumières vivantes.

     

    Le Hygge est devenu un véritable art de vivre et il fait partie intégrante de l'identité et de la culture danoise.

    Le Hygge est l'antidote  à l'hiver froid, aux jours de pluie et à l'épaisseur de l'obscurité.

    Même si on peut créer du Hygge toute l'année, en hiver il devient plus qu'une nécessité :

    c'est une stratégie de survie.

     

    Le lieu de travail des Danois est parfois comparé au générique de début dans le dessin animé Les Pierrafeu :

    quand 17 heures sonnent, tout le monde est déjà parti.

    En général, les parents s'arrêtent à 16 heures, les autres à 17 heures.

    Tout le monde rentre à la maison pour préparer le dîner.

     

    Le Hygge se caractérise également par une grande prévenance spontanée.

    Personne ne se met en avant ou ne domine la conversation pendant trop longtemps.

    L'égalité est un élément important du Hygge

    (une caractéristique profondément ancrée dans la culture danoise)

    et elle se manifeste aussi par un partage total des corvées lors des soirées hyggelig.

    Ce qui est toujours plus hyggeligt, c'est de préparer tous ensemble le repas,

    plutôt que de laisser l'hôte tout seul dans la cuisine.

     

    Etre avec d'autres personnes est un élément clé du Hygge,

    mais ces liens sociaux sont probablement l'ingrédient le plus important du bonheur.

    Il est largement admis que les relations sociales sont essentielles au bonheur.

      

     

    Les Meilleurs Choses dans la Vie sont gratuites...

    Une vilaine paire de chaussettes en laine n'a rien de tendance, de cher ou de luxueux

    et c'est une caractéristique essentielle du Hygge. Le Hygge est humble et lent.

    C'est choisir le rustique au lieu du neuf.

    De manière générale, le Hygge est la version danoise d'un mode de vie lent et simple.

    Le Hygge c'est regarder le Seigneur des Anneaux en pyjama la veille de Noël,

    c'est s'asseoir sur le rebord de la fenêtre

    et regarder le ciel dehors, en savourant une tasse de son thé préféré,

    c'est regarder le feu de joie d'un solstice d'été, entouré de ses amis et sa famille,

    pendant que votre baguette enroulée cuit lentement.

    La simplicité et la modestie sont essentielles au Hygge.

    Le Hygge, c'est apprécier les plaisirs simples de la vie.

    Les petites étincelles et les crépitements vifs du bois qui brûle

    sont probablement les sons les plus hyggelige qui existent.

    En fait, le hygge est plutôt une affaire de silence,

    permettant d'entendre même les bruits les plus faibles,

    comme les gouttes de pluie sur le toit, le vent qui souffle contre la fenêtre,

    le bruissement des arbres ondulant dans le vent ou les planchers en bois qui craquent sous nos pas.

     

     

    Le Hygge, c'est se sentir en sécurité.

    Ainsi le hygge traduit la confiance que vous accordez aux personnes avec qui vous êtes

    et au lieu où vous vous trouvez.

    Et le sentiment de Hygge traduit le plaisir que vous éprouvez quand quelqu'un vous dit d'écouter votre instinct,

    que vous avez élargi votre zone de confort pour inclure d'autres personnes

    et sentez que vous pouvez être entièrement vous même en leur compagnie.

     

     

    Article extrait de ce livre que je vous recommande...

    FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Souffrant d'un profond sentiment d'insécurité et très préoccupée d'elle-même,

    elle a un besoin insatiable d'admiration et une notion démesurée de son importance.

    Elle doit être le centre de l'attention et trouve toujours le moyen

    de se placer sous les projecteurs dès qu'elle les sent passer d'elle à vous.

    Elle traite parfois sa fille en rivale en sabotant sa confiance en elle,

    en son charme et en sa féminité.

    La critique et l'esprit de compétition fusent dès  que cette mère se sent menacée,

    en particulier, lorsque sa fille, devenue adulte, commence à s'épanouir.

     

    SUSAN FORWARD.

     

    La Mère maladivement Narcissique...

     

     

    "A l'adolescence, mystérieusement, elle m'a considérée comme sa rivale, son mauvais objet.

    Au mieux, j'étais transparente à ses yeux.

    J'ai très vite senti qu'elle me manquait en quelque chose

    mais je ne suis jamais parvenue à identifier le vide qu'elle laissait en moi.

    C'est une femme à deux facettes...

    Les gens en connaissent une, mois une autre.

    Faire le deuil d'une mère vivante me prendra des années.

     

    Extrait de "Les Petits Maux de Faustine"

    Le Fil d'Ariane...

    FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'alcool aide à rester de bonne humeur

    et les drogues dures se montrent encore plus efficaces en la matière.

     

     

     

     

    Mais comme ces émotions ne sont pas authentiques, ne concordent pas avec la véritable histoire du corps,

    l'effet de tels produits est nécessairement temporaire,

    et il faut bientôt des doses  de plus en plus élevées pour combler le trou laissé par l'enfance.

     

    ALICE MILLER.

     


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    Réussir à se libérer de leur emprise nocive.

     

    Parents Toxiques - Susan Forward

     

     

    Qu'est ce qu'un parent "toxique" ?

    Il s'agit d'un père ou d'une mère qui a été dominateur, critique, manipulateur,

    parfois démissionnaire ou, pire encore, violent physiquement.

     

    Des attitudes, des paroles, des gestes ont pu causer des traumatismes émotionnels avec lesquels,

    une fois adulte, il faut apprendre à vivre.

    Ces blessures ont grandi avec l'adulte, modelant sa personnalité et ayant des répercussions

    dans sa vie famille, sentimentale et même professionnelle.

     

    Peut-on se libérer d'un parent "toxique" ?

    Oui !

    il existe de nombreux moyens de s'en sortir.

    Susan Forward, grâce à sa longue expérience en clinique,

    analyse de nombreux cas d'adultes victimes de tels parents

    et propose les méthodes qui lui semblent avoir le mieux aidé

    ces adultes à se libérer de leur emprise nocive.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La dénégation est à la fois le plus primitif  et le plus puissant

    des systèmes de défense psychologiques.

     

     

    "Le soulagement conféré par la dénégation n'est au mieux que temporaire,

    et le prix à payer pour ce soulagement est élevé.

    La dénégation est le couvercle de notre cocotte-minute émotionnelle :

    plus longtemps nous le laissons  fermé, plus nous faisons monter la pression.

    Tôt ou tard, la pression fait inévitablement sauter le couvercle et nous avons une crise émotionnelle

    Quand cela arrive, il nous faut affronter les vérités que nous avons si désespérément évitées.

    La Dénégation

    Malheureusement, votre propre dénégation n'est probablement pas la seule avec laquelle vous ayez à lutter.

    Vos parents ont des systèmes de dénégation qui leur sont propres.

    Lorsque vous vous efforcez avec peine de rétablir la vérité sur votre passé,

    vos parents sont capables de répéter avec insistance

    que "ce n'était pas si grave", que "ça ne s'est pas passé comme ça", ou même que "ça n'est pas arrivé du tout".

    De telles déclarations ont le pouvoir de décourager vos tentatives pour reconstituer votre histoire personnelle,

    en vous faisant douter de vos propres souvenirs et de vos propres impressions.

    Ils minent la confiance que vous avez en votre capacité de percevoir la réalité,

    avec pour effet de rendre encore plus difficile la réhabilitation de votre estime personnelle".

     

    Susan Forward

    "Parents toxiques, comment échapper à leur emprise"

     

    La Dénégation

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La Victime préférée du manipulateur :

    Une Rose sans épines...

    Le bon côté des choses....

    Regard pétillant, sourire sincère.

    souriante et enjouée, la victime est une personne naturelle et agréable.

    C'est une personne gorgée de vitalité qui déborde d'énergie.

    Elle aime rire, partager, s'amuser...

    C'est une bonne vivante qui sait apprécier les choses simples.

    Elle a le plus souvent une grande empathie pour les autres

    et se soucie de leur bien être....

     

     

    Le Bon Côté des Choses...

    FAUSTINE.


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    Il est frappant de voir que les biographes

    ne s'intéressent guère aux premières influences qui marquent si profondément l'existence humaine.

    A l'exception des psycho-historiens, aucun d'eux ou presque ne se penche sur l'enfance des leaders politiques,

    dont les décisions peuvent se révéler fatales pour la vie de millions de gens.

    Dans les milliers de livres écrits sur la vie des dictateurs, on ne mentionne guère les événements,

    pourtant significatifs, de leur enfance, ou, peut-être par manque de connaissances psychologiques,

    on minimise leur importance. Or ils sont riches d'enseignements, comme l'illustre, entre autres exemples,

    l'histoire de deux hommes célèbres :

    Staline et Gorbatchev

     

     

    Staline

    était le fils unique d'un  alcoolique qui, quotidiennement, le battait comme plâtre,

    et d'une mère le plus souvent absente, qui ne l'a jamais pris sous sa protection et était elle-même battue.

    Comme la mère de Hitler, elle avait perdu ses trois premiers enfants.

    Josef, venu au monde après leur mort, ne savait jamais si son père n'allait pas le tuer dans l'heure qui suivait.

    Par suite de ses terreurs refoulées, Staline, parvenu à l'âge adulte,

    devint un paranoïaque convaincu que tout le monde en voulait à sa vie.

    En conséquence, dans les années trente, il envoya dans des camps ou fit exécuter des millions de personnes.

    Tout se passe comme si, chez ce puissant dictateur, en dépit de son pouvoir et des honneurs dont il était comblé,

    un enfant sans défense luttait contre le père menaçant.

    Peut être Staline tentait-il sans relâche, dans ses procès truqués contre les intellectuels,

    souvent des esprits supérieurs au sien, d'empêcher son père d'assassiner l'enfant impuissant.

    Evidemment, il n'en avait pas conscience.

    Sinon des millions de gens n'auraient pas été condamnés à mort.

     

     

     

    Le climat était bien différent dans la famille Gorbatchev, où l'on ne maltraitait pas les enfants

    et où il était de tradition de les respecter et de pourvoir à leurs besoins.

    Les effets de cette éducation, tout un chacun peut les mesurer

    à travers le comportement de l'adulte Gorbatchev.

    Peu d'hommes d'Etat, parmi nos contemporains, ont fait preuve de pareilles qualités :

    le courage de voir les choses telles qu'elles sont et de chercher des solutions souples,

    l'estime pour autrui, le sens du dialogue.

    Il a su conserver un train de vie modeste,

    ne s'est pas laissé aller à cette hypocrisie

    si fréquente dans les discours des hommes politiques assoiffés de pouvoir,

    et ne s'est jamais laissé pousser, par pur besoin de se faire valoir, à des décisions absurdes.

     

    Ses parents, comme ses grands parents qui ont veillé sur lui pendant la guerre,

    semblent avoir été des êtres particulièrement aimants.

    Son père a souvent été décrit comme un homme paisible, entretenant de bons rapports avec les autres

    et qui ne disait jamais un mot plus haut que l'autre. Sa mère était une femme forte,

    sincère et de caractère enjoué. Même quand son fils eut accédé au pouvoir,

    elle continua à vivre dans sa petite maison rurale.

    L'enfance de Gorbatchev nous fournit, du reste, une preuve supplémentaire

    que même les pires conditions matérielles n'abiment pas la personnalité d'un enfant,

    pourvu que son intégrité n'ait pas été blessée par l'hypocrisie et les mauvais traitements,

    physiques ou psychiques.

     

     

    SOURCE :

    Extrait du livre d'Alice Miller

    Libre de savoir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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