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    Le tatouage porte atteinte au corps, le blesse, le modifie, donc le désacralise.

    La marque est désormais choisie et non subie ; mon corps m'appartient et j'en fais ce que je veux.

    Au même moment, ce corps devient messager et retranscrit ce qui n'est pas exprimé

    mais qui prend une forme symbolique.

    Le tatouage est devenu une forme de communication.

     

    Le tatouage et la scarification

    sont deux façons de marquer le corps et relèvent de pratiques bien différentes. 

    Le terme "scarification" est utilisé pour indiquer des pratiques d'automutilation,

    des incisions effectuées sur certaines parties du corps.

    La scarification est effectuée par des sujets en souffrance avec plus ou moins de violence, 

    c'est une sorte d'exutoire corporel à une douleur psychique.

    La scarification peut être une manière de passer par l'acte quand la parole est défaillante.

     

    Le tatouage est une inscription en surface.

    Il permet  de retravailler ce corps

    qu'ont donné les parents, d'en reprendre le contrôle d'une certaine façon.

    Se faire tatouer est souvent une manière de démontrer son indépendance.

    Le désir de se faire tatouer est indissociable de la relation parentale et au besoin d'individualisation.

    Le tatouage incarne généralement une profonde volonté d'affirmation de soi.

    Frontière entre le monde intérieur et extérieur,

    la peau dit aux autres ce que l'on est, ou ce que l'on désire être.

    Le choix du motif, jamais anodin, exprime une valeur intime...

     

     

    SOURCE

    La Cabane Psychologique

    Le Net


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    LA DEPRESSION : UNE EPREUVE POUR GRANDIR.

     

    Le choc du facteur déclenchant (licenciement, rupture sentimentale, perte d'un être cher),

    ne joue que le rôle d'un déclic, d'une étincelle mais ne crée pas la dépression.

    L'origine de celle-ci se situe toujours dans l'ailleurs et avant,

    c'est-à-dire dans l'enfance.

     

     

     

     

    Un autre regard sur la dépression.

     

     

     

      La dépression, loin d'être une maladie à soigner avec acharnement,

    représente une chance une occasion privilégiée de transformation et de changement.

     

    Elle vient en effet guérir une personnalité déjà et depuis longtemps mal en point.

    Elle s'accompagne certes d'une souffrance, mais celle-ci n'est jamais inutile.

    Elle représente le prix à payer pour renaître, c'est-à-dire devenir enfin soi,

    celui qu'on a toujours été mais qu'on n'a jamais osé être par peur de nuire, par crainte de se sentir coupable.

    La dépression est un signal d'alarme, un miroir qui réfléchit un mal-être provenant de loin.

     

    Ce nouvel état d'esprit permet de ne plus envisager sa dépression comme un ennemi intérieur,

    à combattre à l'aide de toutes sortes de drogues et de médicaments.

    Plus on comprime un ressort, plus on augmente sa force.

    Il encourage au contraire, à l' accueillir de façon plus sereine et plus optimiste

    comme étant porteuse d'un message, comme un tremplin, comme un mal d'où jaillit un grand bien.

     

     

    EXTRAIT DU LIVRE DE

    MOUSSA NABATI

    LA DEPRESSION UNE EPREUVE POUR GRANDIR.

     

     

     

     


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    L'analyste n'a pas à satisfaire immédiatement et inconditionnellement tous les besoins du patient,

    mais il doit être en mesure de montrer qu'il peut le comprendre et travailler en harmonie en accord avec lui.

     

    Tous les patients en état de régression paraissent extrêmement sensibles aux humeurs de l'analyste

    et plus la régression du patient est profonde, plus cette sensibilité augmente.

    Ce qu'un patient normal ou névrosé ne remarquerait même pas,

    souvent affecte ou, plus exactement, perturbe profondément un patient en état de régression.

     

    Pour éviter que cela ne se produise, l'analyste doit être "en accord" avec son patient.

    Tant qu'il y parvient, le travail analytique peut progresser à un rythme constant,

    à la manière d'une croissance régulière.

    Mais s'il ne réussit pas à rester en accord,

    le patient risque de réagir par de l'angoisse, par des symptômes agressifs très bruyants ou par du désespoir.

    De temps à autre l'analyste doit prendre ses distances vis-à-vis de son patient

    pour faire un examen "objectif" de la situation

    et peut-être même pour donner une interprétation soigneusement pesée.

     

    Michael Balint - Le défaut fondamental.

     

    La régression

    REGRESSION A LA DEPENDANCE

     

    Il faut que le patient puisse revenir avec l'analyste

    à la situation de dépendance primordiale qui a été la sienne lorsqu'il était nourrisson,

    afin de restaurer le narcissisme primaire qui n'a pu s'établir à l'époque, en raison de la défaillance maternelle.

    La situation analytique reconstitue les conditions d'un "maternage suffisamment bon".

     

    Le modèle du changement chez Winnicott est donc celui d'un retour, par une régression contrôlée,

    à la situation primitive de carence et, à partir de là,

    d'une reprise de la maturation en suivant les étapes naturelles du développement.

    Il s'agit au départ d'aménager une situation thérapeutique sécurisante,

    qui puisse donner confiance au patient, le soutenir et dans laquelle il se sente libre de régresser complètement.

    La régression est ici un retour organisé à une dépendance primitive

    où l'analyste tient la place de "la mère suffisamment bonne".

    Il y a "dégel" de la situation de carence :

    le Soi se sentant fortifié dans sa nouvelle position,

    il peut ressentir et exprimer dans le présent sa frustration et sa colère relative aux carences primitives.

     

    Pendant tout ce processus, l'analyste accompagne et soutient le patient par une attitude empathique

    et s'efforce de répondre à ses besoins profonds.

     

    D.W WINICOTT.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    J'ai regardé vos vitrines et les trouve superbes.

    Vous avez du talent et le sens de la mise en scène.

    J'ai particulièrement aimé le thème de l'école si bien rendu avec la phrase de morale au tableau.

    La vitrine de la danse me plait bien ainsi que toutes les autres.

    Vous devriez faire une exposition, je suis sûr que vous auriez du succès.

    Continuez à créer, c'est aussi une forme de thérapie...

    Bonne fin de semaine.

     

    Bien Cordialement

    J-Pierre Bègue.

     

    Développement Personnel...

    Merci à vous....

     

     

     


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    UNE PAUSE S'IMPOSE...

     

     

     

     

    BLOG EN COURTE PAUSE

     

     


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    Quand un pervers narcissique ou un manipulateur

    se retrouvent dans la sphère familiale et que l'on doit vivre avec,

    comment gérer cette relation si complexe ?

     

    Le Pervers Narcissique se caractérise par deux traits de personnalité très distincts :

    "la personnalité narcissique est extrêmement égocentrique d'une part,

    et d'autre part il a une grande immaturité émotionnelle. 

    Son âge émotionnel s'est figé à 5-6 ans.

    Il est attiré par les extrêmes, "je t'aime très fort", "je te déteste".

    Il a une incapacité à gérer les frustrations,

    une image de soi primordiale, un caractère boudeur, il punit, il râle"

    explique Geneviève Schmitt, thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des victimes de manipulateur.

    Enfant, il est assez difficile (voir impossible) de se rendre compte qu'un de ses parents se comporte ainsi.

    La prise de conscience est souvent très longue. 

     

     

    Que faire face à un parent toxique...

     

     

     

    Vivre avec un parent Pervers Narcissique est un vrai combat et s'en défaire est extrêmement compliqué

    car cela peut rapidement nous faire perdre tous nos repères, toute confiance en soi.

    A l'âge adulte, il est important de faire un travail de reconstruction :

    "un individu qui a une bonne image de soi retrouvée, une stabilité,

    pourra trouver la bonne position par rapport au parent toxique".

    Pour se défaire de cette relation étouffante, il n'existe pas beaucoup de solutions :

    "Soit on s'éloigne du parent toxique, on met des distances, on coupe les ponts mais sans culpabiliser.

    Soit on agit avec suffisamment de recul, presque comme si c'était une personne étrangère,

    comme un infirmier qui gère un malade mais cela demande beaucoup de stabilité émotionnelle.

    En somme, il faut partir ou agir mais surtout parvenir à se défaire de cette emprise,

    qui parfois relève de la manipulation affective :

    " le parent toxique peut se faire passer pour victime, ou se montrer comme s'il avait besoin de l'autre.

    L'enfant, même à l'âge adulte, va se sentir responsable du bonheur et du bien-être du parent toxique

    et va essayer d'aider ses parents qu'il n'arrivera en réalité, jamais à aider.

     

    Face à un parent toxique,

    le réel risque est de passer à côté de sa propre vie pour s'occuper de sa mère ou de son père...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'inconscient,

    aussi appelé "ombre" par le psychiatre suisse Carl G.Jung,

    est comme une "autre personne" qui vit en nous.

     

     

    Notre inconscient, aussi appelé "Ombre".

     

    Elle a ses propres projets, émotions, envies.

    Elle prend des décisions à notre place.

    Ses  décisions sont en général contraires à ce que notre "moi conscient" a décidé de faire.

    Ainsi nous avions fermement décidé

    de passer tout le week-end à réviser pour un examen important le lundi matin.

    Mais le dimanche soir arrive et nous ne nous sommes toujours pas mis au travail.

     

    Nous avons l'impression d'être faible, pas à la hauteur.

    Nous sommes frustrés, déçus par nous-même.

    Si nous ne prenons pas conscience de la puissance de notre ombre,

    nous risquons de tomber dans l'auto critique, l'auto dévaluation, voire l'auto détestation.

    Nous finissons par être habités par une voix qui nous explique en permanence que nous sommes nuls,

    faibles, lâches, trop gros, trop bêtes, trop tristes...

     

    Notre ombre est constituée de tous les interdits, les tabous,

    les choses de notre histoire que nous n'osons pas nous reconnaître à nous-même,

    en particulier parce qu'elles peuvent être dangereuses pour nous,

    car elles pourraient aboutir à ce que nous soyons rejetés par notre entourage.

     

    Notre ombre est donc forgée par l'histoire de notre famille,

    l'époque où nous vivons et notre personnalité héritée de nos ancêtres.

    Nous ne l'avons donc pas choisie volontairement.

    C'est important de le savoir pour ne pas éprouver un sentiment de honte exagéré en découvrant notre ombre.

     

    Connaître son ombre, c'est reconnaître des aspects sombres que nous ne voulions pas voir,

    mais aussi des aspects lumineux de nous-même que notre milieu nous avait interdit de voir.

     

     

    Quels sont les compliments qui vous touchent le plus ?

     Quelles sont les qualités dont vous êtes le plus fier,

    celles que vous aimez le plus que les autres remarquent et qu'elles soient publiquement reconnues ?

     

    Certains dirons : "j'aime qu'on me dise que je suis beau."

    d'autres diront "j'aime qu'on me dise que je suis généreux".

    Prenez l'exact contraire de ces compliments qui vous touchent, c'est ce que votre ombre pense.

    En effet, s'il est si important et si plaisant qu'on vous dise que vous êtes beaux, par exemple,

    c'est probablement parce que, au fond, vous n'en êtes pas convaincu.

    Vous avez donc besoin qu'on vous le dise.

     

    Notre ombre se révèle encore lorsque nous "sur-réagissons" à des événements.

    Quand la vivacité de nos réactions nous surprend nous-même.

    Observer ces réactions, les noter, puis y réfléchir, en parler avec un interlocuteur de confiance,

    permet de découvrir de larges territoires de notre ombre,

    dont l'existence nous serait restée inconnue autrement.

     

    Quels sont les compliments que j'ai du mal à accepter ?

    Ce point est particulièrement subtil, et donc très important à explorer.

    Il permet d'accéder aux parties les mieux enfouies de notre ombre.

    Ainsi les gens vous complimentent sur vos talents mais vous rejetez chaque fois ces compliments

    en supposant que les gens vous disent cela "pour vous faire plaisir", "par politesse",

    ou alors carrément qu'ils se trompent parce que le mérite en reviendrait à quelqu'un d'autre...

    Et pourtant, la plupart du temps, les compliments que l'on vous fait ont une base de sincérité et de vérité.

    Ne pas accepter les compliments, c'est en réalité chercher à camoufler une partie de son ombre,

    à savoir un ardent désir d'être admiré pour cette chose,

    mais que vous ne vous permettez pas de ressentir, car on vous a empêché de le faire.

     

    Oser explorer les parties sombres de votre être

    vous  permet de vous réconcilier avec votre ombre.

     

     

     

    SOURCE : SANTE NATURE INNOVATION -

     

     

     

     

     

      

     


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    On parle d'enfant, alors qu'on devrait entendre l'enfant en l'adulte.

    Car il y a dans l'adulte un enfant,

    un  enfant éternel toujours en état de devenir,

    jamais terminé,

    qui aurait besoin constamment de soins, d'attentions et d'éducation.

     

    CARL GUSTAV JUNG

    "L'âme et la vie"

     


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    La crise touche autant l'entourage que le jeune lui même :

    "au désarroi des adolescents répond souvent celui des parents, tout aussi intense.

    Le désarroi des parents provient des sentiments mitigés ou isolés d'angoisse, d'impuissance,

    de déception et de tristesse ressentis sourdement face à un jeune qu'ils ne saisissent plus,

    qui devient comme un étranger indifférent à combler leurs espoirs et leurs attentes".

    Il réactive chez eux des conflits anciens mal résolus ou des blessures mal cicatrisées,

    des sentiments d'être abandonnés ou d'avoir perdu l'amour de leur enfant.

    Ils peuvent y répondre en cherchant à conserver le lien antérieur

    par la complaisance et l'identification aux goûts et activités des adolescents

    ou par une crispation autoritaire et un besoin de contrôle qui ne fait qu'exaspérer les conflits.

    La tâche des parents est alors d'accompagner l'adolescent dans sa marche vers l'autonomie,

    d'accepter la transformation du lien sans chercher à le culpabiliser ou à le retenir,

    et de le rassurer sur leur présence à ses côtés quand elle est sollicitée.

     

    "Aimer son enfant,

    c'est l'aider à trouver l'estime de soi nécessaire

    pour qu'il nous quitte dès qu'il se sentira prêt".

     

    Marcel RUFO

     

     

     

     

     


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    Imaginez que vous lisiez un article à propos d'une pilule qui,

    prise une fois par jour, réduirait votre anxiété et accroîtrait votre bien-être.

    La prendriez vous ?

     

    Imaginez maintenant que cette pilule ait de nombreux effets secondaires, tous positifs :

    augmentation de l'estime de soi, de l'empathie et de la confiance ;

    elle améliorerait même la mémoire !

     

    Imaginez pour finir que cette pilule soit entièrement naturelle et ne coûte rien.

    A présent, la prendriez vous ?

    Cette pilule existe. Il s'agit de la médiation.

     

      

    La pilule du bonheur....

     

     

    Jonathan Haidt, l'hypothèse du bonheur.

     


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    Illustration tirée du livre de R. Fiammeti :

    les cartes du langage émotionnel du corps.

     

     

    Quand on rencontre la souffrance que l'on a occultée et surtout imprimée dans son corps,

    ce corps réagira démesurément.

    Les vertèbres jouent le rôle de fusibles.

    Si la tension est trop forte, les fusibles "sautent". La  vertèbre se met en lésion.

    Chaque vertèbre possède une signification émotionnelle.

    Elles est la partie visible, palpable de nos émotions enfouies au plus profond de nos tissus.

    Emotions imprimées car pas exprimées.

     

    Il est fréquent de rencontrer des individus

    qui ont totalement occulté un événement trop douloureux

    et qui retrouvent cette mémoire suite au traitement de libération des tissus du corps

    et des émotions par l'Approche Somato Emotionnelle.

     

    ROGER FIAMMETTI.

     

    Je confirme - FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Une bonne introduction pour une nouvelle rubrique

    "Déviance Sectaire"

     

     

     

    EMPRISE MENTALE, QUAND LA THERAPIE DERAPE.

     

    EMPRISE MENTALE, QUAND LA THERAPIE DERAPE.

     

     

     

     

    Plus de 2500 plaintes contre les thérapeutes déviants sont enregistrées chaque année.

    Ils seraient en réalité des dizaines de milliers à exercer une emprise mentale sur leurs patients.

    Un vide juridique a favorisé l'émergence de thérapies conçues par ces gourous pour manipuler leurs patients,

    en induisant par exemple l'émergence de faux souvenirs.

    Leur motivation : l'argent, le sexe ou le pouvoir.

    Jusqu'en 2010, l'exercice de la psychothérapie n'était pas réglementé.

    C'est toujours le cas pour la psychanalyse.

    Ce documentaire tente de comprendre les mécanismes en jeu

    et donne la parole aux victimes et à ceux qui luttent contre ces gourous.

     

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    La mission interministérielle met en garde

    contre les nombreuses dérives sectaires des psychothérapies nouvelles.

    Tout professionnel doit être en mesure de vous fournir un n° ADELI.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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