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Cependant il arrive que le mental soit utile
comme pour se protéger d'agressions insupportables, notamment pendant l'enfance.
Il permet alors à l'enfant de survivre en le coupant de ses émotions.
A plus long terme, cette coupure produit cependant des tensions extrêmes
qui se révéleront être des bombes à retardement
et se traduiront par un mal être profond et des maladies au cours de la vie ultérieure.
Le mental est le non amour par excellence.
Non seulement il nous coupe de nous mêmes en nous projetant ailleurs qu'ici et maintenant
en nous empêchant de vivre ce qui fait la base de la vie : nos émotions,
mais encore il exerce une intense activité en tant que censeur, jugeant de tout, nous comparant aux autres,
le plus souvent en notre défaveur et essayant de nous réduire à l'état de mouton bêlant.
Il émet constamment des ordres nous intimant de jeter aux orties notre personnalité
afin de revêtir les oripeaux de la masse.
Il nous fait vivre avec des "il faut" et des "je dois" au lieu de "j'ai envie".
Il fait tout pour que nous n'existions qu'au travers des autres en nous oubliant totalement ;
il est la force qui nous empêche de dire non à l'autre par peur d'être rejeté ou abandonné.
C'est le bavard qui ne nous permet pas d'appréhender le silence et ses richesses ;
c'est celui qui nous entraîne à faire plus, plutôt qu'à être plus.
C'est donc la bagarre entre le mental et nous-mêmes
qui produit les tensions que nous ressentons dans notre corps.
Ce dernier nous transmet divers messages afin de nous prévenir de l'intervention du mental
pour que nous le fassions taire et nous détendions.
Tant que le mental est actif, la perspective d'aller bien ou mieux est pure illusion...
Source : "Dr Daniel Dufour"
Extrait de "Rebondir"
Un livre que je vous recommande.
FAUSTINE.
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