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    Un enfant n'a pas le choix ; si faute de témoin secourable,

    il se trouve totalement à la merci de ses persécuteurs, il est contraint au refoulement.

    Ce n'est que plus tard, à l'âge adulte, s'il a la chance de rencontrer un témoin lucide, qu'il aura une alternative.

    Il pourra accéder à sa vérité, cesser de s'apitoyer sur son bourreau,

    renoncer à s'efforcer de le comprendre et de ressentir à son égard des sentiments qu'il n'a pas vécus.

     

     

    Si nous réussissons à abandonner cet espoir,

    les attentes se dissiperont d'elles mêmes, et nous lèverons le mensonge de notre prime enfance.

    Nous cesserons de croire que nous n'étions pas dignes d'être aimés.

    Nous n'étions pas en cause. Le fond du problème était la situation de nos parents,

    ce qu'ils avaient fait des traumatismes de leur enfance, dans quelle mesure

    ils étaient ou non parvenus à les intégrer psychiquement, et cela, nous ne pouvons rien y changer....

     

    ALICE MILLER.

     

     

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