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    "Ma rencontre avec lui devenait l'affaire la plus importante de la journée,

    de la semaine, et même de la vie"

     

    Ferdinando Camon, La Maladie Humaine.

     

     

    Thérapie, ces questions que l'on se pose...

     

    Extraits du livre de Dominique Dyens - Cet autre Amour...

     

    Je tenais à les partager ici,

    car ils sont la représentation exacte de mes ressentis lors de ma première thérapie...

    FAUSTINE.

     

     

     

    "Durant la première année, mon souhait de poursuivre l'analyse

    alors même que, pensais-je, j'avais dépassé, voire résolu les problèmes factuels qui m'avaient amenée à consulter

    devenait un problème.

    Avais je le droit de vouloir creuser davantage ?

    Etais-je suffisamment névrosée pour postuler à une analyse à durée indéterminée ?

    Et si j'agissais par pur narcissisme ?

    Pour le plaisir de me montrer et aussi de me plaindre, car au fond chez un psychanalyste,                                    on se plaint parfois, de la vie et des gens. Ne suis-je pas en train d'usurper la place d'un autre qui aurait davantage besoin de ce créneau horaire que moi ? ...

    Je n'ai pas envie de vous quitter, j'ai simplement besoin d'être autorisée à demeurer".

     

    --------------

    "Sur les notes de mon iPhone, je consigne mes séances.

    L'écriture me sert d'exutoire et m'aide à classer et clarifier mes pensées.

    Et ce n'est qu'une fois la séance couchée sur le papier et mes émotions calmées que je peux m'en aller".

     

    ------------------

    "Le transfert c'est une comète. Un espace spatio-temporel accessible aux seuls analysants.

    Un objet affectif non identifié, un truc sidérant qui m'a propulsée dans une dimension émotionnelle

    dont jusqu'à présent j'ignorais tout. Même s'il m'asservit dans un état de joie et de souffrance

    dont je désespère de pouvoir sortir un jour...

    Le transfert est en train de me faire vivre une expérience humaine unique,

    si forte et si bouleversante qu'il me semble que je ne m'en remettrai jamais."

     

    ----------------

     

    "Si auparavant je ne m'autorisais à lire que ce que je pouvais comprendre,

    j'essaie à présent de lire ce que je ne comprends pas.

    La corrélation étroite entre psychanalystes et écrivains me fascine..

    Je suis avide d'apprendre mais également très frustrée de l'étendue de mon ignorance.

    J'aimerais tant rattraper les années, que je vais dans tous les sens".

     

     

     

     

     

     

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    Mais qu'est ce que c'est vraiment qu'une psychothérapie ?

     

    (Explication très claire de Chantal Rialland)

     

     

     

     


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    Les pervers narcissiques se protègent.

    Ils ont en eux un secret qui ne doit pas être percé à jour et encore moins divulgué.

    Ils ont une faiblesse, leur orgueil démesuré,

    un manque, l'empathie et l'affect,

    une faille, leur manque de construction, leur régression infantile

    à la moindre contrariété 

     

    Le Lourd Secret du Manipulateur Pervers

     

     

    Leur susceptibilité est sans limite,

    et comme un enfant, ils se mettront dans une colère noire si vous leur faites le moindre reproche :

    tout autant ils se plaindront si vous ne vous occupez pas d'eux comme on s'occupe d'un petit enfant.

    Mais là où un enfant pleurera, va taper du pied,

    ils useront de leur force verbale pour vous critiquer, vous blesser, vous dénigrer.

    Et si la forme peut être très calme, écoutez le fond.

    Les mots dits posément peuvent faire de plus grands ravages que les grosses colères.

     

    Et vous vous sentirez à votre tour comme un enfant,

    un enfant puni, incompris, un enfant rejeté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Haine éprouvée par la mère

    ou haine inconsciente et refoulée de la mère ? 

     

    Les enfants paraissent capables de faire face à la haine à leur égard et cela n'est, bien sûr,

    qu'une façon de dire qu'ils peuvent affronter et utiliser l'ambivalence que ressent et manifeste la mère.

     

     

    Ce qu'ils ne peuvent pas utiliser de façon satisfaisante dans leur développement affectif,

    c'est la haine inconsciente refoulée de la mère

    qu'ils ne rencontrent dans leurs expériences vécues qu'à l'état de formations réactionnelles.

    Au moment où la mère hait, elle manifeste une tendresse particulière.

    Il n'y a aucun moyen pour un enfant de faire face à ce phénomène.

     

    D.W.WINNICOTT

     

     

     

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     ...ou La réparation du Karma familial....

     

     

     

    Les soi-disant "moutons noirs" de la famille sont, en fait,

    des chercheurs nés de chemins de libération pour l'arbre généalogique.

    Les membres de l'arbre qui ne s'adaptent pas aux normes et aux traditions du système familial,

    ceux qui, depuis tout petit, cherchent constamment à révolutionner les croyances,

    allant à l'encontre des chemins marqués par les traditions familiales,

    ceux critiqués, jugés et même rejetés,

    sont généralement appelés à libérer l'arbre d'histoires répétitives,

    qui frustrent des générations entières.

     

     

    Les brebis noires, celles qui ne s'adaptent pas, celles qui crient rébellion,

    réparent, désintoxiquent et créent une nouvelle branche...

    Innombrables désirs réprimés, rêves non réalisés, talents frustrés de nos ancêtres

    se manifestent dans leur rébellion à la recherche de réalisation.

     

    L'arbre généalogique, par inertie, voudra continuer à maintenir le cours castrateur et toxique de son tronc,

    ce qui fait de sa tâche un travail difficile et conflictuel...

     

    Mais que personne ne vous fasse douter ! ...

     

    Prenez soin de votre "rareté" comme la fleur la plus précieuse de votre arbre...

    Vous êtes le rêve réalisé de tous vos ancêtres....

     

     

    BERT HELLINGER.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Un patient qui aurait refoulé de la haine contre un parent

    aurait beaucoup de difficultés à ressortir ce sentiment.

     

    Prenons le cas d'une femme qui, pendant son enfance et son adolescence,

    aurait caché une agressivité envers sa mère en manifestant un amour exagéré.

     

    Elle ne pouvait pas montrer son agressivité, puisque sa mère représentait un tabou.

     

     

    Or l'amour qu'elle éprouvait envers sa mère était du faux amour.

     

     

     

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    Le rejet touche directement notre peur primale de l'abandon.

    Qui dit rejet, dit baisse de l'estime de soi.

     

    On attribue une bonne part des dépressions à ce sentiment d'isolement,

    au fait que l'on se sente à part ou exclus.

    Le problème est que pour certaines personnes hypersensibles,

    il est très difficile de faire la part des choses.

    Pour elles, la peur de rejet est un problème énorme.

    Leur "baromètre social" ne fonctionne pas correctement

    et elles reçoivent constamment des messages d'alertes indiquant qu'elles sont rejetées.

     

    Ce dérèglement témoigne d'une blessure profonde, qui vient toujours de l'enfance.

    Avoir peur du rejet, c'est être passif et attendre des autres, un signe, une ouverture.

    C'est accorder une importance démesurée à l'opinion des autres

    et à s'estimer en fonction du regard que les autres ont sur nous.

     

    C'est au bout du compte être à la merci des autres.

     

    Le Rejet

     

     

     

     

    Il faut donc apprendre à exister sans le regard de l'autre,

    apprendre à reconnaître nos forces et nos faiblesses,

    à s'accepter tel que l'on est.

     

    Peur du rejet et estime de soi sont intimement liées.

    Vaincre la peur du rejet est donc un processus long et profond.

     

     

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    Si le sujet va mal,

    c'est précisément parce qu'il a trop sollicité et trop actionné le frein de la volonté,

    du coup usé jusqu'à la corde, devenue inopérante et improductive.

    Cela signifie qu'il a, durant des années, livré un combat aveugle et sans merci contre lui-même,

    qu'il a refusé de s'écouter, qu'il s'est négligé et rigidifié, qu'il a fui et refoulé les émotions qui l'interpellaient.

     

    Refoulement

     

    Les parents veulent modeler l'enfant selon telle ou telle norme.

    Souvent l'enfant déclenche une réaction d'opposition.

    Que se passe-t-il si cette opposition se heurte à des parents qui la brisent net,

    parce qu'ils sont trop exigeants ou tyranniques.

    Puisque l'enfant se heurte à un mur, nous tombons dans les haines sournoises,

    les fausses soumissions cachant de froides déterminations de vengeance etc.

    Mais nous trouvons surtout les refoulements. C'est très important de la petite enfance à la vieillesse.

     

    Une partie du passé reste vivace, une autre est soi-disant "oubliée", une autre est profondément refoulée.

     

    Un patient qui aurait refoulé de la haine contre un parent,

    aurait beaucoup de difficultés à ressortir ce sentiment.

    Prenons le cas d'une femme qui, pendant toute son enfance et son adolescence,

    aurait caché une agressivité considérable envers sa mère en manifestant un amour exagéré.

    Elle ne pouvait pas montrer son agressivité, puisque sa mère représentait un tabou.

    Or l'amour qu'elle éprouvait envers sa mère était du faux amour.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le concept du défaut fondamental

     

    M. Balint l'introduit en relevant l'écart qu'il peut y avoir

    entre les besoins de l'enfant dans ses premiers mois ou ses premières années

    et les soins qu'il a reçus à cette époque.

    De même, chaque fois que l'individu sera amené à prendre conscience de la limitation que la réalité lui impose,

    il y aura une blessure narcissique plus ou moins importante.

    Le Concept du Défaut Fondamental...

    Le défaut fondamental  ne peut être ni supprimé, ni résolu, ni défait ;

    il peut éventuellement se cicatriser, laissant une trace indélébile de son existence dans  le passé.

    Le processus de deuil envisagé  est relatif à l'abandon définitif

    de tout espoir d'atteindre l'idéal de soi sans défaut ;

    Un traitement réussi doit aboutir à accepter l'existence en soi d'un défaut fondamental,

    et à s'adapter avec réalisme à cet état de choses.

     

    D'après les travaux de Mr Michael BALINT.

     

    Pour info

    les Groupes Balint ont été créés par Michaël et Enid Balint.

    Ce sont des séminaires de supervision et de réflexion destinés aux médecins généralistes

    afin de les aider à penser la relation d'aide avec leurs patients.

    La pratique Balint s'est ensuite élargie à d'autres professionnels du soin et de la relation,

    dans une perspective de régulation.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    En tant que personne libre, je suis entièrement responsable des actes que je choisis de réaliser...

    Je choisis mes actions et mes gestes, je dois donc en assumer les conséquences.

    Je suis responsable à 100 % de mes actes, de mes paroles, de mes pensées et de mes sentiments.

    je ne suis aucunement responsable des actes, des paroles, des pensées et des sentiments des autres.

     

    DE LA RESPONSABILITE A LA CULPABILITE

     

    La position de victime n'est pas à confondre avec l'état de victime.

    La première est un comportement adopté par un individu alors que le second est la conséquence d'un fait extérieur.

    * Position de victime = comportement adopté par un individu

    * Etat de victime = conséquence d'un fait extérieur.

     

     

     

     

     

    La culpabilité est le sentiment de celui qui se juge coupable,

    c'est à dire qui estime avoir commis une faute ou causé du tort à quelqu'un.

    Que la faute soit avérée ou non n'y change rien, c'est l'impression subjective qui est déterminante.

    Ainsi la personne qui est convaincue d'être la cause des émotions d'autrui

    ne peut que se culpabiliser lorsque celles ci sont de nature désagréable.

     

    * Culpabilité saine résultant d'un préjudice réellement causé

    * Culpabilité morbide découlant uniquement d'une prise de responsabilité exagérée

    (ex se sentir responsable des malheurs qui surviennent à nos proches... )

     

     

    Celui qui se culpabilise de façon morbide prend plus de responsabilités qu'il ne faudrait

    mais il ne prend pas les bonnes (c'est à dire les siennes).

    Celles ci ne lui confèrent aucune prérogative, ne lui sont d'aucune utilité pour amorcer le moindre changement.

    Elles contribuent en définitive à victimiser celui qui les adopte, à le confiner dans l'impuissance.

     

    Celui qui se positionne en victime

    n'accepte pas d'endosser la responsabilité de ses gestes, de ses paroles ou de ses émotions.

    Il faut donc que quelqu'un d'autre les assume à sa place.

    Lorsqu'un geste est posé, une parole énoncée, quelqu'un doit en ssumer la responsabilité ;

    si ce n'est pas son initiateur, une autre devra s'en charger qui se culpabilisera.

     

     

    Yves Alexandre THALMANN

    Responsable oui ! Coupable, non !

     

     

    ----------------

     

    Responsable mais non coupable....

    Un cheminement bien à propos ...

    FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Toute la difficulté pour l'enfant confronté à une mère perverse narcissique réside dans un paradoxe ;

    sa souffrance est d'autant plus gigantesque que tous les signes extérieurs de son développement

    ne laissent transparaître aucune faille,

    aucune souffrance, mais renverrait même l'image d'une famille quasi parfaite

    dans laquelle l'enfant se développe et grandit dans l'harmonie sans jamais poser de problème.

    Par conséquent cet enfant n'a aucun moyen direct de crier son malaise,

    aucune accroche possible dans cette illusion d'harmonie et cette réalité factice,

    aucune place pour une quelconque révolte : le piège est bien ficelé, l'image renvoyée est lisse,

    socialement correcte.

    C'est un peu comme avoir un révolver braqué dans le dos et être obligé de faire bonne figure

    pour éviter que celui qui le pointe tire.

     

     

     

    ETRE L'ENFANT D'UNE MERE PERVERSE NARCISSIQUE

     

     

     

     

    - Isolement et solitude

    Le pervers narcissique vit avec son enfant mais ne partage rien,

    sécheresse affective absolue, un gouffre infini les sépare.

    La plaie de l'enfant est à l'intérieur comme sa solitude.

    Que sa mère soit donc rassurée pour l'heure tout semble normal.

    Un dernier aspect du sentiment d'isolement est directement lié à l'autre parent, le conjoint,

    sur lequel le PN exerce une emprise considérable.

     

    SENTIMENT CHEZ L'ENFANT :

     

    - Affirmation de soi très délicate :

    il sait qu'il doit se glisser dans le costume étroit qu'on a confectionné pour lui, sinon il deviendra un étranger.

    Il n'y a pas d'espace pour la contestation, qui serait immédiatement étouffée et violemment réprimée.

    La discrète mais réelle dictature ambiante ne laisse évidemment pas de place à la discussion

    à l'échange de points de vue différents puisque rien ne doit risquer de menacer l'ordre établi.

    L'enfant ne s'oppose pas de front au PN,

     il se réfugie souvent dans le silence ce qui lui vaut alors d'être défini comme un enfant sage et bien élevé.

     

    POURQUOI JE REPOUSSAIS MES PARENTS

    L'enfant dans sa famille témoigne d'une raideur forte vis-à-vis du contact physique.

    Les rares étreintes avec le parent ne sont pas chaleureuses,

    comme si l'enfant se préservait de manière inconsciente d'une dangereuse contamination.

     

    SOURCE : Yvonne Poncet-Bonnissol.

     

     

     

     

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