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"Si vous n'aviez pas entrepris ce travail, vos enfants auraient été obligés de le faire...
Une histoire comme la vôtre est transgénérationnelle".
Certaines de nos racines puisent dans le passé et reproduisent le pire de ce passé,
même d'un passé personnel depuis longtemps oublié ou d'une histoire familiale qu'on croit ignorer.
La force inconsciente et la répétition familiale
s'enracine dans les douleurs et les épreuves traversées par certains membres de la famille
lors des générations précédentes.
Certaines douleurs, certains malheurs qui n'ont pas été élaborés psychiquement
restent vivants dans l'inconscient et sont ainsi transmis d'une génération à l'autre.
SOPHIE CARQUAIN MARYSE VAILLANT
RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL.
Nous sommes des réponses
à des questions non résolues de nos ancêtres.
CARL GUSTAV JUNG
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La psyché humaine est comme une éponge qui s'imbibe,
aussi bien d'eau pure que polluée.
Il ne faut pas oublier qu'un enfant est une sorte de "parasite". Il vit au dépend de sa mère pour commencer.
On croit que le cordon ombilical est rompu à la naissance ?
Physiquement oui, mais mentalement loin de là.
Il n'y a rien de plus dangereux pour un enfant et un adolescent
que d'avoir une mère angoissée ou rigide,
qui ne peut donc transmettre autre chose que ses angoisses, ses peurs et ses principes sclérosés.
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LA PAROLE EST SON INSTRUMENT DE MANIPULATION PREFERE :
- Messages contradictoires
- Détournement de la parole
- En perdant son souffre douleur dans un dédale d'informations contradictoires,
il l'empêchera de penser et de réagir sainement.
- Le pervers garde une impression de contrôle... une manière pour lui de se valoriser.
- Le pervers communique de façon paradoxale ce qui va lui permettre d'assujettir sa victime.
S'EN SORTIR :
- Expliquer les évènements et demander de l'aide aux autres.
- Arrêter de se justifier : plus on se justifie, plus le pervers se sent en position de force.
- Oser la détester
- Couper court à toute communication : s'éloigner et ne plus avoir aucun contact
Jean-Charles Bouchoux
Eyrolles 2013
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LA BLESSURE D'ABANDON
Chacun sait que donner la peur à un enfant revient à cacher un serpent dans sa poche.
Or on distille la peur, goutte à goutte, jour après jour, année après année.
C'est une peur souterraine, souvent inconsciente, qui touche les fibres les plus profondes de l'enfant, puis de l'adolescent, puis de l'adulte.
Qu'arrive-t-il si un enfant à l'impression que sa mère lui retire son amour ?
C'est la situation la plus profondément angoissante pour lui (même s'il ne s'en rend pas compte consciemment).
L'angoisse la plus grande qui puisse saisir un enfant vient de la sensation d'être abandonné,
donc de perdre toute sécurité
Il ne s'agit pas ici d'abandon physique mais d'abandon psychologique, infiniment plus profond et plus grave.
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"Je caressais le rêve d'écrire le récit de ma vie depuis longtemps, avant même de devenir psychothérapeute.
J'en avais vraiment envie.
Je ne pouvais pas dire exactement pourquoi j'avais ce désir, mais aujourd'hui je le sais :
c'est pour aider d'autres personnes qui souffrent.
Les gens aiment s'identifier à quelqu'un, surtout quand ils vivent un problème.
Ils ont besoin de ne pas se sentir seuls.
C'est ce qui m'a amené aussi, un jour, à devenir psychothérapeute.
On ne choisit pas cette activité professionnelle par vertu.
La plupart des thérapeutes que je connais ont un passé chargé,
un vécu qu'ils ont essayé de comprendre et dont ils veulent tirer profit pour aider les autres.
Le mien est marqué du signe des carences affectives, de l'alcoolisme et de la dépendance.
Ce sont ces expériences qui m'ont amené à travailler sur moi pour m'en sortir.
En 1983, j'ai rencontré la fraternité des Alcooliques Anonymes et j'ai finalement cessé de boire.
Mais où était le bonheur promis ?
J'étais encore très malheureux parce que le problème de fond n'était pas résolu.
Je me sentais vulnérable, isolé, souffrant.
L'abstinence n'avait pas mis fin à cette horrible sensation de vide intérieur que je traînais depuis des années.
Heureusement je n'ai pas rechuté, ce qui aurait facilement pu m'arriver.
Je me suis alors tourné vers la psychothérapie individuelle et vers les thérapies de groupe.
J'ai fait plusieurs démarches en ce sens.
Peu à peu, je me suis découvert et j'ai évolué vers une plus grande ouverture.
Le cheminement était cependant très lent.
Les livres de psychologie se sont accumulés sur les tablettes de ma bibliothèque.
Puis j'ai commencé des études dans cette discipline,
autant par besoin personnel que dans une perspective de réorientation professionnelle.
Il m'aura fallu beaucoup de thérapies, de démarches personnelles,
de remises en question et de réflexion pour m'en sortir.
Peu à peu, j'ai changé des choses en dedans de moi et je suis devenu autonome.
J'ai découvert que je pouvais développer une saine estime de soi
et atteindre l'autonomie affective par des efforts personnels".
DANIEL PIETRO
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Vous allez passer par une phase de deuil,
et vous allez devoir continuer à vaincre culpabilité et incertitudes.
Mais petit à petit, la douleur va disparaître.
Et vous allez sentir pousser en vous les racines d'une nouvelle vie épanouissante.
SUSAN FORWARD.
Voilà où j'en suis aujourd'hui...
FAUSTINE.
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Tout travail psychologique,
qu'il soit en surface ou en profondeur,
est une relation humaine entre le psychologue et son patient et vice et versa.
Ils sont des compagnons de route.
L'analyste représente le monde tel que le patient voudrait qu'il fût, parce qu'il ne juge jamais.
Souvent le patient se relie comme un enfant à son père analytique.
L'analyste entend souvent :
"Je ne vis qu'en fonction de ma séance d'analyse",
"Je n'ai que vous au monde",
"Si vous m'abandonnez, je suis perdue".
Il y a donc fixation temporaire du patient sur l'analyste.
Or pour progresser, cette fixation doit cesser harmonieusement,
au fur et à mesure que la personnalité adulte du patient se renforce.
Pierre DACO.
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Avant de commencer ce travail thérapeutique, je n'avais aucune notion de psychologie.
J'ai effectué depuis un chemin formidable et Lire et Ecrire me laissent une trace de cette évolution
si bien traduite au jour le jour.
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Qui ne cherche pas à te voir, ne souffre pas de ton absence.
Qui ne souffre pas de ton absence, ne t'aime pas.
Le destin choisit qui entre dans ta vie mais toi seul décide qui y reste.
La vérité blesse une seule fois, le mensonge à chaque fois que tu y penses.
Alors valorise ceux qui te valorisent et ne considère pas comme priorité
ceux qui te traitent comme une option....
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En chacun de nous se trouve un enfant qui souffre.
Nous avons tous connu des périodes difficiles
et beaucoup d'entre nous ont été fortement perturbés durant l'enfance.
Et pour nous protéger de toute cette souffrance,
la seule solution que nous ayons trouvée a été d'oublier ces épisodes douloureux.
Chaque fois que la douleur se réveille,
cette sensation nous est si insupportable
que nous refoulons nos sentiments et nos souvenirs au plus profond de notre inconscient.
A tel point que nous pouvons passer des années et des années à négliger cet enfant blessé.
Pourtant, ce n'est pas parce que nous l'ignorons que l'enfant n'est pas là.
L'enfant blessé est toujours là, et il essaie d'attirer notre attention.
Il se manifeste comme il peut.
Désireux d'atténuer notre peine, nous refusons de l'entendre et nous nous en tenons aussi éloignés que possible.
En vain, car cette fuite ne met pas fin à notre souffrance ;
bien au contraire, elle ne fait que le prolonger.
Nous nous perdons dans une quête permanente de divertissements
(télévision, cinéma, activités mondaines, alcool, drogues)
parce que nous ne voulons plus faire l'expérience de toute cette souffrance.
PRENDRE SOIN DE L'ENFANT INTERIEUR
Faire la paix avec soi.
THICH NHAT HANH
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Imaginons un enfant dont la spontanéité est sans cesse brimée par un parent autoritaire.
Supposons que cet enfant au bout d'un certain temps, se sente coupable ou stupide
chaque fois qu'il est "lui-même" (spontané).
L'enfant va donc peu à peu refouler la partie de sa personnalité dont l'expression représente un danger.
Il va se dire :
"Si je suis spontané, je me heurte à l'opinion méprisante de mon père ou de ma mère ;
je me sens coupable d'être spontané ;
je ne serai plus spontané ; je jouerai un rôle."
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Le but de la vie n'est pas de trouver le bonheur,
mais de devenir soi,
celui que l'on est depuis sa naissance mais qu'on n'a jamais eu le courage d'être,
par manque de confiance en soi.
Devenir soi permet tout d'abord de se découvrir une grande richesse intérieure.
Il serait faux de croire qu'il existe d'un côté des êtres supérieurs, intérieurement riches et intéressants,
et d'un autre des êtres inférieurs, pauvres d'esprit et rebutants.
La vraie différence consiste en ce que le premier groupe s'autorise à être soi,
vivant, branché sur son intériorité, confiant en lui-même, sans honte ni culpabilité
alors que le second s'interdit de croire en ses possibilités et de s'aimer.
D'après le livre de Monsieur Moussa Nabati
"Le bonheur d'être soi".
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