•  

     

     

     

     

    Le problème de l'enfant qui se fait abuser par les humeurs des autres,

    n'est pas tellement dans l'abus de soi,

    mais dans le fait qu'il n'en fut pas protégé par le parent le plus important pour l'enfant.

    En l'occurrence pour la petite fille comme pour la jeune fille, la mère est le parent le plus important.

    De même, c'est le vide ou l'absence de présence maternelle de la mère

    qui fait que la fille se fait plus facilement traumatiser par l'action des autres.

     

     

     

    La mère, le parent le plus important...

     

     

    Il dépend souvent que la mère ne soit pas une eau trouble.

    Or beaucoup de mères sont névrosées ou ignorent complètement les mécanismes de l'angoisse enfantine.

    L'idéal reste donc : savoir qu'on est névrosé, l'accepter et, ensuite, tout faire pour en sortir.

    Si la personnalité de la mère est normale,

    toutes les chances sont données pour que les réactions de l'enfant soient saines

    et pour que sa personnalité s'épanouisse harmonieusement.

    Dans ce cas, l'enfant possède des atouts qui lui permettront de devenir ce qu'il est.

     

    Ainsi dans les tout premiers ages de la vie, règne un personnage incomparable en soi :

    la mère qui devrait être une auberge.

    Quand l'auberge est fermée,

    elle impose à l'enfant son inquiétude, son angoisse, une sensation perpétuelle de danger,

     ses humeurs, ses rancunes.

    Elle supporte difficilement qu'un enfant possède sa personnalité propre.

    Elle éprouve le besoin qu'on lui montre qu'on l' aime, qu'on lui est soumis, qu'on la respecte.

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire
  •  

     

    POUR MIEUX COMPRENDRE FAUSTINE...

    (C'est tout à fait ça... Merci Annabelle Boyer)

     

    Parents manipulateurs narcissiques...

     

    Quand la limite est atteinte, il faut bien se dire que le manipulateur ne changera pas.

    Il est centré sur lui et le reste.

    Le parent PN reste dans un rapport d'autorité ;

    il n'a pas compris que vous avez murie, que vous avez grandie, vieillie et que le rapport est devenu égalitaire.

    Il n'a jamais franchi cette étape car il est incapable d'introspection,

    incapable de se rendre compte qu'il cause du tort.

    Il faut couper les ponts totalement.

     

    A chaque fois que vous acceptez de répondre au téléphone,

    à chaque fois que vous acceptez de vous rendre dans un repas de famille,

    à chaque fois que vous acceptez de l'aider ou de faire quelque chose pour lui,

    à chaque fois vous retombez dans le piège de la manipulation et tout reprend...

     

    Il va vous avoir à l'usure, il va essayer de vous demander des petits services

    et les parents manipulateurs sont excellents pour vous faire sentir coupable.

    L'enfant devenu adulte va culpabiliser comme si tout ce qui arrive à son parent était de sa faute.

    Il faut couper les ponts et gérer le sentiment de culpabilité qui va ressortir et rejaillir...

     

    Il faut accepter de vous couper de votre famille,

    il faut vous construire une autre famille, un autre réseau...

     

    Consolidez votre confiance en vous.

    Vos parents savent quand vous êtes dans une période de vulnérabilité, quand vous êtes fatiguée,

    Le manipulateur a trouvé le chemin pour se rendre à votre esprit.

    Il faut donc se consolider.

     

    Vous avez une force incroyable en vous et cette force a été écrasée par les phrases du manipulateur.

    Il faut arrêter les pensées inconscientes qui passent par votre esprit.

    Consolidez continuellement votre confiance en vous.

    C'est difficile quand ça vient d'un parent...

     

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  •  

    Un pervers narcissique,

     

    c'est quelqu'un qui emploie massivement des mécanismes pervers narcissiques,

    c'est quelqu'un qui est malade, proche de la schizophrénie.

    Pour ne pas décompenser en schizophrénie, il va créer une relation bizarre avec quelqu'un appelé la victime.

     

     

    Ce qui lui fait peur, c'est de se couper en deux,

    comme le docteur Jekyll et M.Hyde qui en fait est une seule personne.

    Il va créer une relation fusionnelle avec quelqu'un et dans la relation,

    il va dire "je suis le docteur Jekyll et tu es Mister Hyde".

    Il rentre dans un processus très particulier avec des mécanismes très précis.

    On retrouve toujours les mêmes mécanismes d'isolement de la victime,

    de collage à la victime, de critiques incessantes qui a commencé par de la séduction.

    Il va tenter de faire porter à l'autre sa propre pathologie.

    En clair, il va rendre l'autre fou à sa place.

     

    Le Pervers Narcissique peut être le conjoint, le parent, l'employeur.

    Souvent les victimes de Pervers Narcissiques restent

    parce qu'elles ont le sentiment qu'elles vont réussir à soigner l'autre, à le changer.

    Mais c'est un fantasme, et dans ce fantasme, on trouve un désir de toute puissance

    "ah si j'étais capable de soigner l'autre".

    Ce sont souvent des personnes qui ont un grand cœur et qui font des choses pour aider sincèrement l'autre.

    Mais une fois qu'on a compris comment le PN fonctionne, on a tout intérêt à partir,

    à mettre un maximum de distance même si c'est difficile.

     

     

    Comment retrouver l'estime de soi après avoir été victime ?

     

    En se regardant dans la glace !

    Nos pères nous le crient depuis 2 000 ans : "Connais toi toi-même !".

    C'est en se rencontrant soi-même que l'on n'est plus victime,

    parce qu'un PN nous reproche d'être nul, qu'on ne vaut rien...

    Il faut réussir à ne pas être blessé par les critiques malveillantes des autres.

    Un PN ne blesse que si on lui attribue la force et la capacité de dire ce que nous sommes.

    Nous serons des victimes potentielles tant que nous aurons besoin de l'autre pour certifier notre image.

     

    JEAN CHARLES BOUCHOUX.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  •  

     

     

    Le cadre thérapeutique sera attaqué de toutes les manières,

    car il s'agit bien pour lui de tester le lien,

    la solidité du thérapeute, sa ténacité, sa sincérité, sa capacité à être là.

    Nourrir le lien, maintenir le contact ici et maintenant avec le patient,

    le soutenir dans la difficile épreuve de la séparation et de l'absence

    est certainement la posture thérapeutique la plus appropriée.

     

    L'abandonique et la thérapie.

    "Ceci explique cela" 

     

    Dans la relation thérapeutique, le transfert est une étape fondamentale.

    Le thérapeute s'efforce de limiter le transfert.

    Il pourra grâce au contre transfert identifier les sentiments de colère, de rejet, de lassitude.

     

    Le thérapeute est un objet nouveau et essentiel

    sur lequel se cristallisent l'attente et l'avidité affective de l'abandonnique.

    Il devra rester attentif, respectueux, chaleureux, cultiver la patience, prendre soin de la relation.

     

    La relation thérapeutique constitue pour le patient abandonnique,

    l'expérience extraordinaire d'une relation stable.

    Il se sent accepté, compris, souvent pour la première fois de sa vie. 

     

    -----------------------------------------

     

    SOURCES : Paysages et visages de l'abandonnique par Nadia About,

    infirmière et membre de la Sté française de Gestalt.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Flavie Flament a sorti aux éditions JC Lattès son autobiographie "La Consolation "

    dans laquelle elle raconte comment elle a été violée à l'âge de 13 ans par David Hamilton,

    célèbre photographe des années 70 (Quelle époque !)

    David Hamilton, un homme que sa mère a laissé s'approcher d'elle, "aveuglée", dit-elle par sa célébrité.

    "Depuis ce drame, j'ai été obligée de me contrôler seule. De gravir la montagne seule,

    avec personne pour m'assurer la cordée. Je suis aujourd'hui protégée par mon entourage

    et par ma famille nouvelle, et j'ai dû couper les liens avec des personnes qui m'entrainaient vers le fond".

     

    Flavie Flament - La consolation

    Extrait :

    "Poupette sait pourquoi les adultes font des enfants : pour eux.

    Pour se défouler, pour passer leurs nerfs ou leur chagrin. Pour crâner, parfois.

    Pour filer des taloches, mettre des coups de pied aux fesses, humilier ou exposer comme un trophée.

    C'est selon les jours, selon les  gens, selon les circonstances.

    Un enfant, ça cause beaucoup de soucis, ça ruine des ventres et des carrières,

    ça empêche les parents de s'épanouir, les mamans d'avoir une vie, ça déçoit, la plupart du temps,

    mais ça peut servir aussi. Et c'est ça qui est pratique pour eux.

    On peut leur gueuler dessus à la maison, les humilier, jamais ils ne contrediront les parents en public,

    trop soucieux des représailles mais heureux de s'entendre dire quelques douceurs

    pour endormir la galerie.

    Poupette n'aime rien tant que quand maman l'appelle "ma biche" devant tout le monde.

    Ca lui fait oublier qu'elle était "moche" et "conne" ce matin.

    On ne sait jamais : peut-être maman ne va-t-elle plus cesser de l'aimer maintenant ?

    Les gamins, on les habille bien, on les dresse comme il faut,

    la politesse, les bonnes notes et tout, et ça fait la blague.

    Pour peu qu'ils soient beaux, on a tout gagné.

     

    On leur intime l'ordre, dans un sourire de façade mais le regard lourd de menaces,

    d'aller chanter, au bout de la table, debout sur une chaise lors des déjeuners familiaux du dimanche.

    Ca fait pleurer les vieux, et l'on peut enfin espérer obtenir la reconnaissance de ses parents

    pour leur avoir offert de si beaux petits-enfants.

     

    On exhibe fièrement le bulletin de notes de l'aîné quand il est bon, pour faire enrager la belle sœur

    mais on oublie de préciser que le petit dernier frôle l'exclusion pour mauvaise conduite en classe.

    On joue à la famille modèle, au couple uni, proche de ses enfants qui bien sûr affronte certaines épreuves

    (important, les épreuves), mais qui parvient toujours à les surmonter, à coups d 'amour et de dialogue.

    La famille est ce qui se doit d'être le plus enviable.

    Car, comme on dit, que nous reste t-il quand on n'a pas la famille ?

     

    Sur la photo, les enfants font bonne figure.

    On leur a appris à sourire, et on leur fait la gueule s'ils ne le font pas, alors ils sourient toujours.

    On leur a appris aussi à poser, à étreindre, à passer les mains autour des cous,

    à faire des bisous pour la postérité.

    Aller sur les genoux de l'oncle pervers, enlacer la vieille tante poilue qui pue,

    poser sa joue contre celle de maman...

     

    Si les photos immortalisent les réunions de famille, les anniversaires et les parties de pêche,

    elles travestissent surtout les faits, ignorent les chagrins, dissimulent les coups,

    étouffent et découragent les revendications.

    Elles ne reflètent pas grand chose, sinon le besoin de s'accrocher à une seconde magique où rien ne paraîtra.

    C'est pour cela qu'on ne garde que les plus belles et qu'on les aligne dans des albums

    que l'on feuillettera plus tard, l'œil humide et l'air satisfait :

    on s'y accroche pour ne pas voir la réalité car, face à elle, peu parviennent à soutenir le regard.

     

    Les albums photo sont les traîtres des enfants malheureux et les complices de leurs bourreaux".

     

    Flavie Flament

    Extrait de son livre "La Consolation"

    dont je vous recommande vivement la lecture.

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Où va notre âme quand nous mourons ?

    Parcourt-elle le même chemin qu'il s'agisse d'un décès naturel ou d'une mort accidentelle ?

    Et lorsqu'un malade se tourne vers l'aide médicale à mourir, quelles sont les conséquences pour son âme ?

     

    Dans cet ouvrage éclairant, Marylène Coulombe présente les différentes étapes

    que l'âme franchit dans l'au-delà pour atteindre sa lumière.

    Elle explique aussi pourquoi les défunts ont besoin des vivants, de leurs prières ou de divers rituels,

    pour progresser dans leur nouveau monde.

    Enfin, elle aide le lecteur à réfléchir sur sa propre mort et l'amène à se poser des questions

    sur ses dernières volontés et ses funérailles.

     

     

    Marylène Coulombe est médium.

    Maintes fois invitée dans les médias, elle donne des conférences pour aider les gens à mieux comprendre

    le cheminement des âmes dans l'au-delà.

     

     

    L'avis de FAUSTINE

     

    Assez ouverte d'esprit sur la spiritualité, ce livre m'a laissée assez dubitative.

    Marylène Coulombe donne avec force détails des informations sur l'au-delà...

    Bien trop à mon avis pour être vraiment crédibles

    Mais ce n'est que mon humble avis, je vous encourage tout de même à  lire ce livre  

    et  à vous forger votre propre opinion.

    Bizzs FAUSTINE.

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Ce beau métier de psychologue

     

    Il est un cerveau et un cœur et ne juge jamais.

    Il constate, aime et comprend.

    Il sait que beaucoup d'hommes ont peur et sont plongés dans l'angoisse.

    Les hommes cherchent avant tout la sécurité.

    Celle-ci doit leur être donnée par leur famille et la société.

    Quand ils ne l'y trouvent point, monte leur angoisse.

    Leur donner une sécurité nouvelle sera le rôle du psychologue.

    Il travaillera à ce que chacun la trouve en soi.

    Il regarde d'un même oeil toutes les actions humaines ;

    rien ne l'étonne, rien ne l'écoeure.

    Parce qu'il cherche les motifs et comprend sans juger, jamais.

     

    Le psychologue rétablit la balance, par l'équilibre et la lucidité qu'il donne à chacun.

    Il parle à chacun son langage et n'oublie jamais le terrible pouvoir des mots.

    Il entend secrets et confessions que nul autre n'entend jamais.

    C'est la matière humaine qui se déverse devant lui.

    Il considère cela comme un honneur.

     

    PIERRE DACO.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Le Transfert de Responsabilité

     

    Cette forme de culpabilité peut s'énoncer ainsi :

    "Je me rends responsable de ce que vit l'autre".

     

    Tellement ça...

     

     

    Avec les manipulateurs, le partage est simple : vous avez 100 %  des responsabilités et lui 0 %.

    Vous êtes seuls responsable de la qualité de la relation que vous avez avec lui.

    C'est toujours  à vous de téléphoner et de prendre de ses nouvelles.

    Sans doute connaissez-vous  cette culpabilité de ne pas avoir appelé.

    Si vous êtes du genre à penser :

    "Je suis un fils indigne. J'aurais dû appeler ma mère dimanche et je ne l'ai pas fait. Elle va s'inquiéter !"

    réalisez enfin une bonne fois pour toutes qu'elle peut aussi vous appeler et encore plus si elle doit s'inquiéter.

    Mais dans cette relation d'emprise,

    vous pensez que c'est vous seul qui avez le pouvoir de rendre vos rapports cordiaux et sympathiques

    ou tendus et conflictuels, en fonction de ce que vous allez vous autoriser à le contrarier ou non.

     

    Christel Petitcolin

     

    Tellement ça...

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Les enfances bousculées par des parents déséquilibrés,

    prisonniers de leurs angoisses et de leurs démons,

    sont souvent lourdes à porter

    et laissent des traces.

    La psychanalyse permet de fouiller le passé,

    de dépasser les traumatismes,

    mais elle ne suffit pas toujours pour vivre avec soi-même.

     

    Un article bien à propos....

     

    On guérit par ce qu'on fait de sa vie, en soignant, en créant, en donnant, en pardonnant.

    La psychanalyse permet de vivre et ensuite on se guérit par la vie qu'on se construit.

     

    SOPHIE CARQUAIN, MARYSE VAILLANT

    RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL.

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    "Ma rencontre avec lui devenait l'affaire la plus importante de la journée,

    de la semaine, et même de la vie"

     

    Ferdinando Camon, La Maladie Humaine.

     

     

    Thérapie, ces questions que l'on se pose...

     

    Extraits du livre de Dominique Dyens - Cet autre Amour...

     

    Je tenais à les partager ici,

    car ils sont la représentation exacte de mes ressentis lors de ma première thérapie...

    FAUSTINE.

     

     

     

    "Durant la première année, mon souhait de poursuivre l'analyse

    alors même que, pensais-je, j'avais dépassé, voire résolu les problèmes factuels qui m'avaient amenée à consulter

    devenait un problème.

    Avais je le droit de vouloir creuser davantage ?

    Etais-je suffisamment névrosée pour postuler à une analyse à durée indéterminée ?

    Et si j'agissais par pur narcissisme ?

    Pour le plaisir de me montrer et aussi de me plaindre, car au fond chez un psychanalyste,                                    on se plaint parfois, de la vie et des gens. Ne suis-je pas en train d'usurper la place d'un autre qui aurait davantage besoin de ce créneau horaire que moi ? ...

    Je n'ai pas envie de vous quitter, j'ai simplement besoin d'être autorisée à demeurer".

     

    --------------

    "Sur les notes de mon iPhone, je consigne mes séances.

    L'écriture me sert d'exutoire et m'aide à classer et clarifier mes pensées.

    Et ce n'est qu'une fois la séance couchée sur le papier et mes émotions calmées que je peux m'en aller".

     

    ------------------

    "Le transfert c'est une comète. Un espace spatio-temporel accessible aux seuls analysants.

    Un objet affectif non identifié, un truc sidérant qui m'a propulsée dans une dimension émotionnelle

    dont jusqu'à présent j'ignorais tout. Même s'il m'asservit dans un état de joie et de souffrance

    dont je désespère de pouvoir sortir un jour...

    Le transfert est en train de me faire vivre une expérience humaine unique,

    si forte et si bouleversante qu'il me semble que je ne m'en remettrai jamais."

     

    ----------------

     

    "Si auparavant je ne m'autorisais à lire que ce que je pouvais comprendre,

    j'essaie à présent de lire ce que je ne comprends pas.

    La corrélation étroite entre psychanalystes et écrivains me fascine..

    Je suis avide d'apprendre mais également très frustrée de l'étendue de mon ignorance.

    J'aimerais tant rattraper les années, que je vais dans tous les sens".

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie

    et qui ne vous apportent rien,

     ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan.

    Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques

    et en vous suçant le sang.

     

     

     

    Et puis...

    il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot , une phrase,

    vous accordent une minute, une demi heure et changent le cours de votre vie.

    Vous n'attendiez rien d'eux, vous les connaissiez à peine,

    et pourtant quand vous les quittez, ces gens étonnants,

    vous découvrez qu'ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute.

     

    PSYCHANALYSE JUNGIENNE.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

    "Le trauma n'est pas toujours flagrant.

    Le plus souvent il est insidieux et la honte acquise au cours du développement

    imprègne dans la mémoire de l'enfant un abcès diffus, une déchirure invisible.

     

    Distance affective...

      

     

    A l'occasion des interactions quotidiennes,

    il arrive qu'un parent, sans s'en rendre compte,

    manifeste des gestes et des mimiques de rejet ou de mépris.

    Quelques moulinettes verbales comme "encore toi ! Aahrr ! Ca ne m'étonne pas de toi !",

    quelques expressions faciales involontaires, comme une bouche pincée, un froncement de sourcil,

    une raideur du corps qui s'éloigne quand l'enfant veut s'y blottir,

    expriment un désir de distance affective.

    Quand ces gestes signifiants, vitaux pour un enfant, se répètent chaque jour à la moindre interaction,

    pendant des années, ils finissent par inscrire dans la mémoire du petit une sensibilité malheureuse,

    une vulnérabilité acquise, qui se manifestent par des comportements d'humilité excessive.

    L'enfant s'efface, se tait, baisse les yeux et évite tout affrontement verbal.

    Son élan affectif vers un parent rejetant lui a fait acquérir la sensation que toute affection est inaccessible.

    Il devient anormalement sage, abattu, silencieux, à l'écart.

    Les minuscules déchirures quotidiennes ont construit dans son âme

    une représentation de soi qui pourrait se dire ainsi :

    "je vois bien que je te déçois... Je ne suis pas à la hauteur de tes rêves... C'est normal que tu me méprises".

    L'enfant se mire dans le regard de sa figure d'attachement qui lui renvoie une image de dédain.

    La fratrie, les copains d'école, les enseignants, toute figure signifiante pour lui,

    possèdent le pouvoir de lui faire internaliser une image dévalorisée de lui-même.

    Etre rejeté ou méprisé par quelqu'un dont on espérait l'affection est une déchirure traumatique.

    Cette agression moins flagrante qu'un viol ou qu'une scène d'horreur est d'autant plus traumatisante que,

    mal consciente, elle est mal mentalisable et l'on s'en protège moins".

     

    BORIS CYRULNIK

    MOURIR DE DIRE - LA HONTE.

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire