• " ET POURTANT, "TU AS TOUT POUR ÊTRE HEUREUX "

     

    Selon cette affirmation, seule la misère matérielle ou la maladie physique peuvent expliquer le malheur.

    Mais comment peut-on dire "tu as tout pour être heureux ?".

    Et d'abord, qu'entend-on par ce "Tout" ?

     

     

     

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    Généralement on veut dire par là que le sujet "ne manque de rien"

    à savoir qu'il mange à sa faim, qu'il n'a pas froid, est en bonne santé somatique,

    a une famille, est normalement intelligent et instruit.

    Mais alors pourquoi y a-t-il tant de souffrances chez ces hommes et ces femmes

    "qui ont tout pour être heureux " ?

     

    Et moi-même, qui soi-disant "avait tout pour être heureux"

    que m'arrivait-il lorsque je me sentais angoissé "sans motif valable",

    abattu pour de mauvaises raisons"

    ou triste à me morfondre.

     

    Depuis, la vie, comme ce métier m'ont appris les multiples facettes de la souffrance morale :

    l'échec, la solitude, l'humiliation, la trahison, l'angoisse ou la peur,

    la colère, la violence du harcèlement, l'insécurité affective, la tristesse ou le désespoir.

     

    Comment fait-on pour aller mieux lorsqu'on "a tout pour être heureux " ?

     

     

    ALAIN SOUTERAUD

     

     

     

     

     

     

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    Votre priorité est de recouvrer votre état de santé.

     

    Comment gérer sa vie pendant la dépression ?

     

     

    Vous devez impérativement différer et éviter les décisions importantes avant d'être totalement rétabli.

    N'évitez pas les relations et relativisez les sentiments négatifs que vous allez forcément ressentir.

    Evitez de juger vos relations à travers votre vécu dépressif (repli, sentiment d'hostilité, d'inutilité, irritabilité).

    Evitez de remettre au lendemain les petits efforts qui permettent d'avancer.

    Faites un programme d'activités raisonnables.

    Evitez de reculer pour mieux sauter face aux obligations de la vie quotidienne.

    Pensez "lentement mais surement".

     

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    La dépression infantile précoce,

    éloignée du champ de la parole et de la conscience,

    mais conservée intacte dans les catacombes de l'inconscient,

    jaillit comme un volcan  à l'occasion du choc que provoque une contrariété,

    porteuse de la même signification inconsciente que le désamour subi dans l'enfance.

     

    LA DIP

     

     

    La DIP est susceptible de sommeiller ainsi des années durant,

    parfois vingt, trente ou quarante ans,

    avant de resurgir sous l'effet d'un quelconque facteur déclenchant.

    Le passé exhumé inonde alors le présent.

     

     

    MR MOUSSA NABATI - Le bonheur d'être "soi".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Plus notre résistance a été forte,

    plus notre décompensation est grande.

    Elle présente des symptômes traditionnels de la dépression :

    Fatigue, absence de ressort, idées noires, tristesse, obsession d'échec...

    Il nous arrive de pleurer , de nous sentir vulnérables et privés d'énergie.

     

    Qu'est ce que la décompensation ?

     

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    SUICIDE - 10 IDEES FAUSSES.

     

    LES SUICIDAIRES SOUFFRENT DE TROUBLES MENTAUX

    Le pourcentage de malades psychiatriques qui se suicident,

    proportionnellement aux 10 000 suicidés par an, est très faible.

    La plupart des personnes qui en arrivent là sont comme tout le monde.

    Seulement certaines ont accumulé un certain nombre de difficultés affectives,

    professionnelles ou financières devenues trop dures à supporter.

    D'autres ont eu aussi une enfance traumatisante,

    qui ne leur a pas fourni les outils affectifs  nécessaires  pour surmonter les vicissitudes de la vie.

     

     

    SE SUICIDER C'EST ETRE DECIDE A MOURIR.

    La personne qui passe à l'acte n'a pas vraiment le désir de mourir.

    Elle veut surtout mettre fin à une douleur intolérable, insupportable

    et cela après avoir tenté de plusieurs façons, sans succès, de trouver une solution à ses problèmes.

     

     

    LE SUICIDE EST UN CHOIX PERSONNEL

    Le suicide n'est pas un choix, mais un non choix.

    La personne croit à tort qu'il n'y a plus d'autres possibilités pour arrêter de souffrir.

    Dire et croire cela est une manière, pour ceux qui restent, de se déculpabiliser.

    En réalité, il est toujours possible d'intervenir.

     

    LE SUICIDE EST UN GESTE IMPREVISIBLE

    Il est rarement imprévisible.

    Lorsqu'on connaît bien la personne, on peut quand même s'apercevoir de ses changements de comportement.

    Il est très important d'être à l'écoute.

    Mais il arrive parfois que l'on préfère ne pas voir ces signaux, car le suicide fait peur.

    Malgré tout l'amour que l'on peut porter à ses proches,

    il y a des choses qu'on a du mal à accepter et à envisager.

     

     

    LE SUICIDE EST HEREDITAIRE

    Il n'y a pas de gène du suicide, il n'est pas héréditaire biologiquement.

    On peut voir plusieurs cas de suicides dans une même famille, mais ce qui se transmet, c'est l'état dépressif.

    Lorsque la souffrance n'est pas soignée, elle peut passer d'une génération à l'autre.

    Il faut donc en parler, car c'est le tabou et les non dits qui favorisent la répétition des comportements.

     

     

    LES SUICIDAIRES ONT L'AIR TRISTE

    Parfois utiliser l'humour ou "faire le clown",

    est une façon de palier une souffrance que l'on garde à l'intérieur de soi.

    C'est un masque que les personnes se mettent.

    Cela les apaise et rassure leur entourage.

    Mais il y a souvent un grand écart entre la réalité du vécu intérieur et cette image qu'elles donnent d'elles.

     

     

    LE SUICIDE EST UN ACTE DE LACHETE.

    La personne suicidaire est dans le ressenti, dans l'émotion.

    Or, une émotion n'est ni lâche, ni courageuse, elle est vécue pour ce qu'elle est.

    Juger l'acte de cette manière permet, pour ceux qui restent, de se rassurer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les signes de la dépression...

     

    Suite de l'histoire... Février 2013

     

    - Perte d'intérêts dans les activités quotidiennes

    -Perte ou gain de poids (variation de plus de 5 % sur un mois)

    - Insomnie ou Hypersomnie

    - Perte d'énergie

    - Perte de confiance en soi

    - Problèmes de concentration

    -Irritabilité

    - Maux de dos, de tête, de ventre.

    - Douleurs articulaires

    - Impression d'être "en décalage" par rapport aux autres,

    - Anxiété, angoisse, gorge serrée, sueur, oppression thoracique, palpitations, tremblements.

     

     

     

     

      

     

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    LE DANGER, CE N'EST PAS DE TRAVERSER UNE PASSE SUICIDAIRE,

    LE DANGER, C'EST DE NE PAS ECOUTER CE QUI SE PASSE.

    DERRIERE LE GOÛT DE MOURIR,

    IL Y A LE GOÛT DE VIVRE QUI A ETE DECU.

     

     

     

    THOMAS D'ANSEMBOURG.

     

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    QUELLE AIDE ATTENDRE DE L'OSTEOPATHE ?

     

     

    ETRE VIVANT -  

     

     

    Il m'arrive de recevoir des patients étiquetés "anxio-déprimés".

    Dans la croyance générale, la dépression se traduit par une dévalorisation de soi,

    de l'inhibition, une perte d'élan vital, une atonie.

     

    Pourtant, dans la majorité des cas, ce que je ressens sous mes mains est une hyperactivité cérébrale.

    Ces patients pensent sans cesse, tout est centré dans la tête,

    il n'y  a jamais de phase de repos avec un retour à des perceptions corporelles.

    A force de penser ainsi ils s'épuisent, n'ont plus de ressources.

     

    En médecine classique, pendant longtemps, lorsqu'un patient avait une sciatique,

    il passait un scanner et si l'on découvrait une hernie discale, on opérait sans tarder.

    Quel rapport entre une personne souffrant de sciatique et une autre diagnostiquée "anxio-déprimée" ?

    De même que la première était opérée,

    la seconde se voit désormais prescrire des antidépresseurs au moindre symptôme.

     

    Mais que se passe-t-il quand on donne un relanceur de sérotonine (médicament à visée stimulante)

    à une personne en hyperactivité cérébrale permanente,

    ce qui laisse supposer que sa production de sérotonine est davantage du côté du trop que du pas assez ?

     

    Tant qu'il n'y a pas d'urgence psychiatrique,

    que le patient ne représente un danger ni pour lui-même ni pour les autres,

    l'antidépresseur est-il nécessaire ?

     

    Les patients anxio-déprimés que je reçois sont dans une hyperactivité mentale,

    comme pris dans une bulle, un minuscule espace de leur cerveau,

    déconnectés de la réalité informative de tout ce qui se passe autour d'eux

    et à l'intérieur d'eux-mêmes à un instant T.

    Alors la personne pense, n'en finit pas de penser, ce qui l'empêche de dormir, de se concentrer...

    En hyperstimulation permanente, elle finit par s'épuiser.

     

    Comme un sportif qui vient de courir un double marathon ne peut plus lever un bras,

    tétanisé par l'effort et la fatigue conjugués,

    le cerveau ne fonctionne plus parce qu'il n'est plus connecté à rien,

    il tourne à vide, sans pouvoir échapper à ses pensées.

     

    Pour ces anxio-déprimés, la solution ne consiste sûrement pas à se "secouer".

    Au contraire, ils doivent débrancher, sinon ils risquent l'implosion et, au bout du compte, la "vraie" dépression.

     

    L'hyperactivité cérébrale que je sens sous mes mains est en effet très oxydative.

    Si elle perdure dans le temps, s'active 24 heures sur 24, on peut penser que ça use, lamine, c'est anxiogène.

     

    Le travail de l'ostéopathe

    consiste alors à reconnecter ces patients à des perceptions corporelles,

    à les aider à en prendre conscience et, après seulement,

    à établir des liens pour tenter de comprendre

    quelles mémoires nociceptives viennent manipuler l'activité consciente.

     

    JEAN PIERRE GUILLAUME - ETRE VIVANT.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Déprimé est concentré sur lui-même.

    Il lui est impossible de se détacher de sa souffrance.

    Le mal est là, lancinant, il fait écran au monde extérieur qui perd même de son existence.

     

     

    Le déprimé se reproche violemment cette incapacité à se détacher de son état douloureux.

    Cela lui est insupportable mais imposé.

    Quand il se rend compte que cette concentration douloureuse

    l'empêche de manifester de l'affection à ceux qu'il aime

    (sorte d'anesthésie des sentiments),

    la souffrance et le remords sont à leur comble.

     

    "Je Vais Craquer"

    Dctr Henri Cuche

    Dctr A.Gérard

     

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    On ne devient pas dépressif du jour au lendemain.

    La dépression est une maladie insidieuse

    qui fait son œuvre sur une longue période de temps sans que, bien souvent, on ne s'en rende vraiment compte.

    Une personne souffrant de dépression a besoin, pour s'en sortir, de soutien et d'information.

    Elle doit pouvoir aller à la source de son problème.

     

    D.PIETRO

     

     

    La Dépression - Maladie insidieuse.

     

     

     

     

    * Les crises de pleurs de plus en plus régulières et impossibles à contrôler sont l'une des manifestations les plus

    visibles de l'état dépressif.

     

    * Un autre symptôme important de la dépression est la perte de la sensation de goût à la vie.

    Incapacité à ressentir du plaisir et des sentiments positifs dans des situations vécues auparavant de manière plaisante.

     

    * Les émotions positives ou négatives sont comme anesthésiées.

    Cette incapacité à ressentir des émotions et des sentiments est un autre des signes possibles de la dépression.

     

    * Un autre phénomène est l'auto dévalorisation et l'auto accusation de soi même avec un sentiment de culpabilité.

     

    * Irritabilité incompréhensive provoquée par des évènements anodins.

     

    * Les troubles de concentration, les troubles de la mémoire ou un ralentissement de la pensée sont également possibles.

     

    * Insomnie, difficultés à s'endormir, réveils nocturnes ou très matinaux, tous accompagnés d'idées noires ou de ruminations.

     

    * Les troubles des conduites alimentaires sont fréquents et parfois très sévères

     

    * Vertiges

     

    * Phénomène d'évitement et d'isolement. Un autre symptôme est le repli sur soi.

     

    * Le symptôme le plus alarmant est l'apparition d'idées noires et morbides et leur ressassement permanent.

     

     

     

    ARRIVER A PREVENIR LA PRESENCE D 'IDEES ET DE CONDUITES SUICIDAIRES EST UNE PRIORITE.

     

     

     

     

     

     

     

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    Si le sujet va mal,

    c'est précisément parce qu'il a trop sollicité et trop actionné le frein de la volonté,

    du coup usé jusqu'à la corde, devenue inopérante et improductive.

    Cela signifie qu'il a, durant des années, livré un combat aveugle et sans merci contre lui-même,

    qu'il a refusé de s'écouter, qu'il s'est négligé et rigidifié, qu'il a fui et refoulé les émotions qui l'interpellaient.

     

    Refoulement

     

    Les parents veulent modeler l'enfant selon telle ou telle norme.

    Souvent l'enfant déclenche une réaction d'opposition.

    Que se passe-t-il si cette opposition se heurte à des parents qui la brisent net,

    parce qu'ils sont trop exigeants ou tyranniques.

    Puisque l'enfant se heurte à un mur, nous tombons dans les haines sournoises,

    les fausses soumissions cachant de froides déterminations de vengeance etc.

    Mais nous trouvons surtout les refoulements. C'est très important de la petite enfance à la vieillesse.

     

    Une partie du passé reste vivace, une autre est soi-disant "oubliée", une autre est profondément refoulée.

     

    Un patient qui aurait refoulé de la haine contre un parent,

    aurait beaucoup de difficultés à ressortir ce sentiment.

    Prenons le cas d'une femme qui, pendant toute son enfance et son adolescence,

    aurait caché une agressivité considérable envers sa mère en manifestant un amour exagéré.

    Elle ne pouvait pas montrer son agressivité, puisque sa mère représentait un tabou.

    Or l'amour qu'elle éprouvait envers sa mère était du faux amour.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LES DIFFERENTES ETAPES DE LA DEPRESSION VUES PAR PHILIPPE LABRO

    (Tomber sept fois, se relever huit).

     

     

    Dépression.

     

     

    Quand le pan d'une falaise s'écroule soudain dans la mer,

    tout le monde sait bien que ce n'est pas une fêlure spontanée et immédiate qui a provoqué cette chute.

    Il y a déjà très longtemps que les fissures et les craquements souterrains avaient commencé leur invisible travail de sape.

     

     

     PETITES RECHUTES. 

     

    De même qu'il y a des répliques "sismiques" après un violent tremblement de terre,

    de même on ne se réveille pas comme ça d'une dépression, ça ne s'arrête pas comme ça.

    C'est beaucoup plus lent, plus complexe, plus imprévisible, on marche sur de la glace fine.

     

     

     

     

    LENTE GUERISON

     

    Jusqu'ici, c'est plutôt par les moins que par les plus que se traduit cette lente et fragile remontée à la surface. On est moins agressif, ce qui ne veut pas dire qu'on a cessé de l'être.

    On est moins indifférent, moins broyé, moins en morceaux, moins persuadé que l'on est victime d'une persécution, un complot on cède moins à cette tristesse sans larmes.

    Mais pour autant, on n'est pas plus énergique, plus dynamique, plus gai, plus ouvert.

    Aller mieux veut simplement dire ne plus aller aussi mal que la veille.

     

    PHILIPPE LABRO.

     

     

     

     

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