• Addictions - Contradictions

    Addictions - Contradictions

    Le 28/10/2016 

    Conférence de Monsieur Paul BELVEZE,

    Président National des Alcooliques anonymes,

    expert international de l'alcool éthylique.

     

     

     L'homme  rencontre l'alcool - Historique.

     

    L'usage de l'alcool remonte à  1700 avant Jésus Christ.

    La bière a été inventée 2000 ans avant JC.

    Les experts étaient les pharaons ; les Egyptiens avaient compris le phénomène de la fermentation.

     

    Chez les Gaulois, deux fêtes étaient réservées à la bière :

    La première lors du solstice de printemps, la deuxième lors du solstice d'automne.

    Pendant ces fêtes et seulement pendant,

    hommes, femmes et enfants pouvaient en consommer autant qu'ils le désiraient...

     

     

    ADDICTION

    C'est la rencontre entre un produit et un homme

    et dans notre culture, il est difficile de faire autrement.

    L'addiction est une alchimie entre un produit, un contexte et des émotions.

     

     

    L'ALCOOL

     

    L'alcool est un phénomène de société :

    49 000 personnes meurent directement des conséquences de l'abus d'alcool.

    Comment devient-on dépendant ?

    La dépendance à l'alcool s'installe de manière insidieuse.

    Les alcooliques sont malheureux de se rendre compte qu'ils ne dirigent plus leur vie ;

    ils deviennent "esclaves".

     

    LA DEPENDANCE PSYCHOLOGIQUE :

    C'est l'anticipation d'une future alcoolisation qui signe la dépendance psychologique ;

    le mécanisme de dépendance passe par l'anticipation :

    Je ne bois que le week end mais la semaine je suis à l'eau.

    Mais si dès le lundi matin vous vous projetez au vendredi soir

    en pensant aux bonnes bouteilles qui vous attendent, c'est déjà une dépendance psychique

    qui risque fort de devenir  une dépendance physique ;

    en effet vous risquez fort dans les 10 ans qui suivent de devenir alcoolo dépendant.

    10 % des consommateurs d'alcool deviennent dépendants.

     

    LA DEPENDANCE PHYSIQUE.

    C'est l'entourage qui, le premier, en prend conscience.

    Il convient d'en parler, mais ne surtout pas porter de jugement.

    Le risque est dans chaque verre.

     

    QUI DEVIENT ALCOOLIQUE ?

    1/3 des personnes sont névrotiques et dépressives

    2/3 n'ont pas de passé douloureux

     

     

    LE BINGE DRINKING

     

    Le binge drinking (biture express)

    ou la beuverie effrénée est un mode de consommation excessif de boissons alcoolisées

    sur une courte période de temps, par épisodes ponctuels ou répétés.

     

    Les jeunes s'alcoolisent avec des prises rapprochées et massives d'alcool

    ce qui les amènent à tomber dans un état de confusion en 20 mns.

    Cependant il n'y a pas de dépendance psychique,

    il y a donc moins de risques de devenir dépendant.

    Le risque est plutôt physique (foie et état général)...

     

     

    SEVRAGE

    L'homme peut mourir d'un sevrage brutal.

    Le sevrage se fait à l'hôpital et nécessite huit jours de traitement.

    Lorsque le malade alcoolique cache de l'alcool pour sa consommation, laissez le :

    Il est très anxiogène pour un alcoolique de ne pas avoir son produit.

     

     

    LE TABAC

     

     78 000 personnes meurent des suites de l'usage du tabac chaque année.

     

    Le tabac est  plus addictogène que l'alcool  :

    on ne s'en méfie pas car il n'est pas un modificateur de l'état de conscience.

    Vous pouvez fumer trois paquets de cigarettes, cela ne vous empêche pas de conduire votre voiture.

     

     

     LE CANNABIS

     

    A l'inverse, le cannabis et l'alcool jouent sur l'état de conscience;

    Un accident mortel sur dix implique l'usage du Cannabis.

     L'usage du Cannabis remonte à 7000 ans.

     

     

    L'HEROINE

    Six injections suffisent pour rendre une personne accro.

     L'héroïne provoque 460 morts par an.

     

    .

     LE CRACK

    Le crac rend dépendant dès la première prise ;

    il ne faut donc pas y toucher.

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Décembre 2016 à 12:48

    C'est une très bonne chose que d'avoir mis en ligne toutes ces choses sur l'alcool et sa dépendance. et c'est aussi très bien d'avoir aussi publié les effets des drogues. Ca peut aider des gens...

    J'avais un père qui buvait : je sais aujourd'hui qu'il était malheureux et cela grâce à toi. Je dis grâce à toi, pour la compréhension que j'ai, en ce moment, de mon père qui m'aimait, malgré toute sa souffrance, et qui ne m'a jamais frappé. ma mère était sa souffrance. Mon jugement envers lui est meilleurs plus juste et aussi moins dur. Mais, bien malgré moi :

    Je n'aime pas les gens qui boivent. Je les méprise, et ne peux en supporter la présence. C'est dû à ma petite enfance. J'en suis consciente, mais c'est plus fort que moi...  je ne peux rien changer à cet état de fait! Je les méprise parce qu'il n'ont pas la force de s'en sortir et ça me révolte. Je n'aurais pas pu supporter un mari alcoolique! Lorsque je suis sortie de chez les sœur à 19 ans, libérée plus tôt parce que le foyer fermait et que j'étais une jeune fille sans histoire, j'ai dis à la sœur qui me faisait ses dernières recommandations, que si je devais me mariée un jour (ce qui n'était pas du tout certain vu mon passé ), que je ne supporterai jamais un homme qui boive, ni qui frappe, et encore moins un despote! En fin de compte, j'ai finis par lui avouer que je ne me marierais jamais si c'était ce que la vie devait me réserver, que j'aurais des amants, mais que je garderais ma liberté. La bonne sœur était outrée de mes convictions sur les hommes et sur la vie en générale. Ca me fait rire aujourd'hui, car j'étais encore une enfant bien candide, encore pleine d'illusions et de préjugés. hi!hi!hi! Je suis mariée depuis 48 ans... et la leçon de vie n'est pas encore finit ; mais je suis heureuse dans mon mariage. Je voulais témoigner pour des raisons que tu comprends : l'alcool est, pour moi, la pire des drogue sournoises qui avilissent hommes et femmes. Amicalement, Ghislaine.

      • Vendredi 23 Décembre 2016 à 17:18

        Je suis contente que certains articles de ce blog continuent à éclairer mes visiteurs... C'est un peu le but aussi.

        Je comprends ton mépris pour les alcooliques, il est vraiment légitime.

        L'alcoolisme il y en a eu aussi dans ma famille, dans les précédentes générations ; et c'est certainement pour ces raisons que mes parents ont souffert dans leur enfance... Et ça redescend en cascade...

        Cette conférence était très intéressante. D'abord j'ai appris qu'il y avait une dépendance psychique à l'alcool. Pour la petite histoire, quand j'en ai fait le résumé à mes collègues de travail, ils se sont tous et toutes sentis très concernés... Puis ce Monsieur Belvèze a suscité mon admiration ; il dit avoir un très grand respect pour les alcooliques qui viennent le consulter pour s'en sortir, et même si quelque fois ils replongent, il les trouve encore plus courageux de refaire la démarche... Il est fortement attaché à ces patients.

         Se sortir de l'alcoolisme est horriblement difficile.

        Quant au discours servis aux sœurs du foyer dans lequel tu étais, j'imagine leur effroi... Quelle époque ! les choses ont bien changé et c'est heureux...

        Amicalement à toi Ghislaine et bon Noël

         

        FAUSTINE

    2
    Vendredi 23 Décembre 2016 à 18:04

    Merci Faustine pour ta réponse.

    Je suis très frondeuse et lorsque l'on veut m'obliger à faire ce que je ne veux pas parce que je sens quelque chose de malsain comme l'hypocrisie de ces grenouilles de bénitier, je me fais encore plus déterminée dans mes convictions. Je ne lâche pas facilement. Eh! Je ne peux me refaire et je ne me laisse pas influencer facilement. Je croie que c'est cette volonté de n'appartenir à personne, sauf à moi-même, parce que ma vie est ma vie, c'est ce qui fait ma force. Mon mari et moi: c'est du 50/50 dans les décisions à prendre. Je suis, comme ont dit, une révoltée, une insoumise, une rebelle  contre l'autorité établie, les lois, en vigueur, les politiques et leurs magouilles etc. Je ne croie plus à rien de ce monde glauque et malsain. Je sais d'où vient toute cette colère qui est enfouie au plus profond de moi! Mais elle me sert pour me défendre, me protéger de ce qu'il y a de mauvais en ce monde. Ma colère est mienne et je ne la partage pas. Elle est enfouit très profondément en moi, mais elle est présente lorsque j'en ai besoin pour claquer le bec à quelqu'un qui veut me nuire. Je ne me suis jamais laissé dompter. Je ne supporte pas l'autorité d'un patron qui veut me dompter ou m'humilier. c'est pour cette raison que j'ai toujours été ma propre patronne. J'ai toujours fonctionné comme ça et j'ai fui l"es promotions canapés", ( ma vie en a été pavée...) Les hommes qui veulent me montrer leur supériorité, en paroles, je leurs claque le bec. Je n'aime pas le mépris qu'ils ont envers les femmes! Et je m'insurge contre cet état de fait encore aujourd'hui... Tu vois, je ne suis pas facile à vivre, et pourtant... si l'on sait me prendre, je suis une pâte. C'est très contradictoire! En tant que femme, j'ai une très haute opinion de moi-même et je suis une peau de vache envers les hommes qui ne me respectent pas. Voilà ce que mes parents ont fait de moi.  Merci pour ton blog et pour tout. Amicalement, Ghislaine.

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