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CONFERENCE DEBAT
LES VIOLENCES CHEZ LES FEMMES EN SITUATION DE HANDICAP.
Comment dans nos pratiques au quotidien induit-on des violences ?
Le Handicap va présenter, chez les femmes en situation de handicap,
un effet de surviolence.
Comprendre
En fonction du type de handicap, les femmes vont avoir à vivre des situations différentes. Le fait d'être une femme est déjà un risque d'exposition à la violence, présenter un handicap va élever ce risque.
A quelles formes de violences, les femmes en situation de handicap sont-elles confrontées ?
Les formes de violence dont sont sujettes les femmes en situation de handicap sont variées et comprennent la négligence, les abus physiques, sexuels, psychologiques, émotionnels ainsi que l'exploitation financière.
Ces violences vont être perpétrées par un certain nombre de membres de leur entourage.
entourage immédiat :
famille
entourage professionnel :
lors d'accueil en structures d'hébergement, au travail, parfois de la part des tuteurs...
de la part de personnes extérieures
qui les accostent ou les agressent dans la rue ,
parce qu'à l'extérieur on perçoit qu'elles sont porteuses de handicap.
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Exemples d'abus :
- Abus du genre :
Priver la personne de son fauteuil, la priver de sa capacité de rester mobile.
- Menace de type verbale :
ex. "Tu te débrouilleras toute seule"
sachant que la personne a besoin d'une aide humaine et relationnelle pour garder son autonomie.
De ce fait la personne devient tributaire de l'autre et devient Objet.
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Une réflexion
Pourquoi est-ce toujours la personne victime d'agression
qui se voit obligée de quitter le domicile familial ?
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Une autre difficulté pour les femmes handicapées :
Lorsqu'elles parlent des agressions subies, elles ont peur de ne pas être crédibles.
De ce fait elles ne portent pas plainte ; "Oui elles vont être victimes, mais est ce qu'elles ne délirent pas ?".
On voit en premier lieu le handicap avant de voir que ce sont des femmes qui parlent ;
la femme en situation de handicap est postitionnée comme peu crédible puisqu'elle est handicapée
Les femmes et les filles handicapées courent un risque élevé de subir la violence sexiste
et d'autres formes de violences en raison de stéréotypes sociaux
qui servent souvent à réduire leur pouvoir personnel par l'infantalisation, la déshumanisation et l'isolement,
ce qui les rend vulnérables à diverses formes de violence, y compris la violence institutionnelle.
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Formes de Violence. (plus spécifiquement pour les personnes handicapées mentales)
- Non reconnaissance de la parole, parole négligée notamment au sein des familles.
- Non respect des désirs spécifiques : on décide pour elles (tutelle par exemple).
- Abus physique : violence , non prise en compte de leurs désirs.
" Moi son désir je passe au dessus" disait une maman...
L'enfant doit rentrer dans "les clous" de la famille pour ne pas désorganiser la structure familiale.
- Non respect de leur rythme, de leur façon de s'habiller....
- Abus sexuel
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ABUS
Exploitation financière (si les personnes ne sont pas sous tutelle).
Elles peuvent être éploitées par des personnes travaillant à leur domicile.
Déshumanisation
Infantilisation
"Elles restent des petites filles et elles ne comprennent rien."..
Non.
Il faut parler à ces femmes comme à des femmes matures :
il faut prendre en compte la problématique qui est la leur
mais il faut pouvoir les aider à être tenue respectueusement dans le statut de femme.
Isolement
Souvent isolées, ces femmes sont plus vulnérables.
Victimisation
Les personnes ayant des incapacités mentales et problèmes de comportement
vivent la victimisation de manière plus importante comparativement aux personnes
ne présentant pas ces types d'incapacités, elles vivent mal le fait d'être victimes,
car elles pensent que c'est dû à leur handicap.
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La violence conjugale, une réalité cachée.
Les femmes en situation de handicap n'ont pour beaucoup, pas de partenaires intimes
de sorte que la violence conjugale dans la vie de ces femmes demeure souvent invisible.
Elles sont seules très souvent et vont sur des sites, voir des lieux de rencontres pour pouvoir se sentir "aimées"
Elles n'ont pas forcément conscience que l'autre est méchant.
Elles ne comprennent pas toujours que si il n'y a pas de coups,
elles peuvent être victime inconsciente de harcèlement.
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Les partenaires masculins des femmes en situation de handicap
sont environ 2.5 fois plus à risque de se comporter de façon à dominer leur partenaire
et 1.5 fois plus enclins à adopter des comportements sexuels de domination,
que les partenaires masculins des femmes non handicapées.
Obstacles à la dénonciation des abus
- Difficultés à entrer en contact avec les sercices sociaux.
- Difficultés d'élocution et d'interprétation dûes à leurs problèmes de langage, pour certaines.
- Difficultés d'accès à l'information ou aux services existants :
elles ne comprennent pas toujours les supports mis à leur disposition :
certaines ne savent pas lire, ni interprêter correctement les images des prospectus.
- Difficultés d'accès aux moyens de transport
- Peur de perdre sa sécurité financière, son domicile, ses prestations sociales et peur d'être institutionnalisée.
- En situation de violence conjugale, les femmes peuvent craindre de quitter leur agresseur.
Dépendance affective, financière ou physique, peur de perdre la garde de leurs enfants
les empêchent de signaler les abus.
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Conséquence psycho traumatique
- Conséquence sur la santé et sur celle de leurs enfants qui en sont témoins.
Prises de médicaments, soins d'urgences psychiatriques, hospitalisations, interventions chirurgicales.
- Etat de stress post traumatique,
troubles anxieux, dépressions, tentatives de suicide, insomnies, phobies, troubles de la mémoire,
troubles alimentaires et addictions.
- Réminicence des violences,
mémoire traumatique et dissociation sont responsables de toutes les conséquences médicales somatiques
et psychologiques les plus sévères et les plus chroniques.
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CONCLUSION
La plus fondamentale des solutions à apporter,
c'est l'éducation : Education au respect de l'être humain,
qu'il soit un homme ou qu'il soit une femme.
Tout être humain, quel qu'il soit
n'a pas à être victime de violences.
On doit toujours se poser cette question :
"Les réponses que je donne ou faites par d'autres
ne sont elles pas violentes ?".
"DES LE PLUS JEUNE AGE,
EDUQUONS NOS ENFANTS AU RESPECT"
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Témoignage d'un chirurgien.
"Après des années de dur labeur,
j'ai gagné ma place au sein de cette fraternité et sororité séculière des chirurgiens.
Cependant, la foi spirituelle qui était venue si facilement et naturellement à mon père m'avait échappé.
Comme beaucoup d'autres chirurgiens dans le monde moderne,
je maitrisais le côté physique de l' être humain et j'ignorais pleinement son aspect spirituel.
Je croyais tout simplement qu'il n'existait pas.
Puis mon EMI s'est produite en 2008.
Ce qui m'est arrivé est une illustration de ce qui fait partie intégrante de notre culture au sens large
comme toutes les histoires individuelles que j'ai entendues auprès des gens que je rencontre.
Plus de la moitié des témoins rapportent que le monde dont ils ont fait l'expérience
est bien plus réel que celui-ci.
C'est une idée difficile à faire passer auprès des matérialistes sceptiques
qui ont enfoui profondément leur souvenir de ce monde,
mais elle est très facile à partager avec ceux qui ont allés là.
Certaines personnes sont venues me voir
et m'ont raconté en détail des EMI qu'elles avaient vécues plus de sept décennies auparavant.
D'autres lectures, non seulement sur les EMI mais aussi sur l'après vie,
ainsi que des écrits de mystiques et de prophètes remontant à des milliers d'années
ont éclairé les profondes similarités qui existent entre toutes ces expériences.
DR EBEN ALEXANDERE.
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"Je ne sais pas très bien quand s'est créé le lien avec mon thérapeute.
L'expression "être en lien" m'était inconnue.
Je l'ai apprise pendant ma thérapie.
Au départ je l'ai considérée comme une supercherie, un leurre, voire une escroquerie relationnelle.
Je me sentais septique, dubitative face à cette notion galvaudée.
C'était du chinois, pour moi et du bluff !
En thérapie, mon interlocuteur a dû me montrer patiemment, mois après mois,
que le lien perdurait en dehors de la présence physique.
Je le regardais, étonnée, me demandant combien de temps il tiendrait,
à tisser seul un lien auquel je ne contribuais pas.
Inlassablement, il m'ouvrait la porte à l'heure prévue,
me laissait déborder sur l'horaire, assouplissait le cadre...
Sa constance et sa patience me médusaient...
Tant que le lien n'est pas constitué, toute séparation est ressentie comme définitive
et cela est source de grande souffrance.
Elle peut d'ailleurs occasionner les pires débordements :
affamée quand l'autre s'absente, abandonnée à soi-même,
la personne sans lien n'a de cesse que de renouer le contact pour ne pas mourir.
D'ailleurs mourir n'est rien.
C'est crever de solitude qui est intolérable...
Tous les adultes sans lien sont des bébés".
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